Chambre de Sullivan /!

Il resta un moment sans rien dire. La proposition d’Inki était terriblement étrange, mais d’un côté, il n’était jamais lui-même aller tout simplement voir les chambres des autres. Et puis, qui soupçonnerait Sullivan? Était le seul à cogner toujours aux portes avant d’entrer… enfin, du moins, l’un des seuls.

« Ce pourrait être intéressant… Et puis non, je n’ai jamais fait une telle chose, mais ce n’est pas l’envie qui manque parfois… On pourra toujours essayer de fouiller dans quelques chambres vides… »

Sully, même si ce n’était pas vraiment son genre d’aller fouiller dans les chambres, semblait avoir été convaincu par sa curiosité grandissante et par Inki qui lui faisait en quelque sorte, une proposition. Cette fille pourrait lui mettre un tas d’ennuis sur le dos, mais il s’en fichait totalement : il semblait un peu trop curieux pour laisser passer cette occasion. Il espérait seulement qu’Inki l’accompagnerait… Pas question qu’il y aille seul! Elle lui parla entre deux baisers, lui disant qu’elle n’avait pas oublié… Comment aurait-elle pu l’oublier de toute façon?! Il l’avait fait pour la première fois avec Inki après tout…

Mais malgré cela, il aurait aussi aimé que cela se passe avec Virginia… comme s’il pouvait prendre deux fois sa virginité! Il ne fallait pas être idiot quand même… Mais le pire, c’était qu’il semblait désirer physiquement autant Inki que Virginia à présent, même s’il était allé bien plus loin avec Inki seulement. Il était vraiment dans les problèmes le pauvre Sullivan!

« Oh que non, je ne m’en plaindrai pas! Si j’ai à me plaindre, se sera seulement parce que je t’aime trop! »

Une larme? Avait-il encore gaffé au point de la faire pleurer?! Apeuré à cette idée, il sembla pourtant se calmer en sentant les bras de sa douce se placer autour de son cou. Elle le serrait dans ses bras… tout simplement… Il n’avait pas gaffé en fin de compte… Sullivan lui-même la serra de son mieux contre lui –après tout, un avait une main déjà très bien occupée-. Il ne se fit pas prier pour savourer ce baiser qu’elle lui donnait… Il aimait tant pouvoir ‘s’amuser’ avec la langue de sa belle! Dommage qu’elle le relâche si rapidement…

« Moi? Oh… juste un peu… mais c’est meilleur ainsi… je peux en même temps te ‘goûter’… disons que je ne tenterais pas le coup avec une assiette… C’est probablement bien moins succulent à vrai dire! »

Génial… et elle venait d’oublier ce qu’elle avait voulu lui demander… bon, tant pis! Cela lui reviendrait peut-être d’ici la fin de la journée. Alors qu’elle semblait réfléchir, Sullivan lui déposait des baisers un peu partout sur le corps, s’attardant longuement à son cou… elle lui semblait quelque peu chatouilleuse à certains endroits…

« Et je dois me faire pardonner en plus de cela?! Tu en demandes beaucoup, belle Inki… » soupira-t-il d’un air faussement désespéré.

Il retira son doigt de l’intimité de la belle afin d’être capable de se servir de ses deux mains. Elle l’emprisonnait toujours… mais cela ne l’empêcha pas d’agir : Agenouillé entre les jambes d’Inki qui l’encerclaient, Sullivan fit comme s’il l’implorait, les mains devant lui alors qu’il faisant lentement descendre le haut de son corps avant de le faire revenir comme auparavant… on aurait dit qu’il implorait une sorte de déesse à vrai dire, mais chaque fois qu’il se penchait vers l’avant, il se débrouillait pour embrasser soit le bas du ventre de sa belle, soit son entre-jambe.

« Ô belle Inki, dis-moi comment je pourrai me faire pardonner pour ma grande erreur! » s’exclama-t-il avec un sourire alors qu’il continuait son manège totalement ridicule.


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Plusieurs heures plus tard, il sortit de sa chambre.

Maelle arriva péniblement jusqu'a la chmabe au fond du couloir. c'était decidement pas simple de supporter le poid d'un homme sur cette distance. Mais elle ne se plaignit pas, c'était de toute façon obligé de passer par là. Et c'était mieux que de se faire prendre et torturé. Une fois devant la porte de la chambre elle poussa la porte et pénètra dans la pièce.

-Médecine...bahh je ne sais pas trop , pour l'instant je ne me pose pas la question. Mais j'ai déja panser les plaies de mon paternel. Parfois il revenait dans un sale était et il refusait d'aller à l'hopital. C'ets naturel pour moi de soigner quelque part.

Elle se dirigea vers le lit et allongea Sullyvan afin qu'il se repose et qu'elel se soulage un peu. Elle avait le dos enquilosé a force. Elle fit craquer ses os en s'etirant puis alla fermer la porte d'enttré avant de revenir pres du lit.

-Quand a vos nerfs, ils sont abimé mais pas couper, donc cela se refermera, mais il faudra faire attention à ne pas forcer sur vos muscles. Je ne suis pas medecin mais c'est logique.
Bon autant faire cela rapidement avant tout. Je vais vous recoudre le ventre.

Doucement et de ses mains habilles elle lui enleva le bandage abdominale puis enleva la compresse. Maelle s'empara de l'aiguille et d'un autre file et se remit a recoudre la plaie. Elle s'appliquait tellment qu'elle ne souffla plus un mot. Ele n'avait pas mêm demander commme il c'était fait cela, et pour quelle raison. Chacun avait sessoucis. est ce que l'un d'eux viendrait le lui demander plus tard...biensure que non.

--> Caves

Le chemin lui avait semblé être un véritable chemin vers l’enfer. Marché l’avait complètement épuisé et plus il marchait, plus Maelle devait le soutenir. Sully faiblissait à vue d’œil. Heureusement que sa chambre n’était pas trop loin! Sullivan trouvait cette femme terriblement courageuse. Pas une fois elle ne s’était plainte du poids du pauvre homme qui gémissait sans cesse à chaque escalier à monté ou un pas fait trop rapidement.

« Au moins, ça vous a servit de soigner votre père… Je serais toujours sur cette table sans vous et je dois avouer que cela m’arrange de ne pas devoir me traîner jusqu’à l’infirmerie. Je n’aurais jamais réussit à me rendre nulle part seul, de toute façon. » dit-il, toujours aussi faiblement.

Il se laissa allonger sur son lit, heureux d’enfin se trouver sans marcher et couché sur quelque chose de mieux qu’une horrible table rouillée. Sullivan l’observait. Ce ne fut qu’à ce moment qu’il sembla enfin réalisé qu’elle n’avait plus vraiment de haut à porter… Elle était toujours en soutient-gorge. Sully rougit. Heureusement pour lui, Maelle était aller fermer la porte… ce qui lui donna un peu de temps pour avoir l’air moins rouge de gêne!

« Vous n’êtes pas médecin, mais vous êtes douée et vous savez ce que vous faite… Je suivrai vos indications à la lettre. Je n’en ai pas vraiment le choix… Je ne veux pas rester dans un tel état. »

Sullivan la vit prendre de nouveau une aiguille et du fil. Il prit une grande inspiration, observant le plafond de sa chambre. Il ferma les yeux en sentant l’aguille percer de nouveau sa peau. Serrant le poing gauche pour éviter de ‘crier’, il semblait néanmoins mieux supporter cela en sachant que c’était pour son bien, plutôt que de la torture. Maelle ne faisait pas exprès non plus pour le faire souffrir! Sully se doutait qu’il garderait des traces de cette torture, mais au moins, il aura été soigné correctement. Maelle restait-elle longtemps ave lui? Il devait se reposer, mais il ne voulait pas être laissé seul… il voulait en savoir plus sur elle… et surtout lui laisser au moins une veste ou un chandail pour lorsqu’elle sortirait de la chambre. Il était hors de question qu’elle se promène en soutient-gorge plus longtemps dans un tel endroit.

« Comptez-vous… rester longtemps… ici? » demanda-t-il, faiblement, n’osant pas regarder son ventre se faire recoudre.

Maelle s'installa sur une chaise en position a cheval. Elle posa ses bras sur le rebord du dossier et y reposa sa tête. Elle ne semblait pas deranger d'etre en soutient gorge. Apres tout c'était comme en été quand elle allait a la plage avec ses amis.ëtre en maillot de bain donc.
Elle contempla Sullivan et se dit qu'elle n'avait pas mal fait son travail. Peu etre qu'elle aurait du faire medecine apres tout. Quand a la question poser par le garde elle haussa un sourcil.

- Je ne sais pas étant donné vos blessures, vous n'arriverez pas a faire grand chose pendant quelques temps c'ets evident. Mais je ne resterais que si vous le voulez. Vous savez je n'ai pas d'emploi du temps. Loin de là. J'ai tout mon temps dans ce manoir. Je reste doublement si vous avez de la bière dans votre frigo et si jepeu me laver les mains.

Elle finissait sa phrase qu'elle éprouva l'envie de s'étiré un peu le dos encore un peu douloureux et ce sans se soucier que Sullivan puisse voir sa poitrine se soulevé. Elle n'était pas pudique pour un sous, mais il y avait des limites.Pour ses mains elle avait raison car elles étaient couvertent de sang.

Elle en avait enfin finit avec son ventre. Sullivan y jeta un très rapide coup d’œil. Il détestait voir ce genre de chose et jamais il n’aurait crut devoir se faire recoudre par une orpheline! Il ne comprenait toujours pas pourquoi elle ne l’avait pas laissé crevé sur cette table rouillée… Tournant la tête vers la jeune femme, Sully se mit à observer celle-ci d’un air à la fois pratiquement tendre et admiratif. Il aimait bien cette jeune femme. Au moins, elle n’avait pas peur de lui.
Il sourit à ses propos.

« Yes, il doit m’en rester à peu près trois dans mon frigo… servez-vous. Pour vos mains, regardez dans le frigo, aussi, il y a des bouteilles d’eau. C’est tout ce que j’ai. Vous trouverez du savon en gel dans l’armoire. »

Sullivan se serait bien levé pour aller lui cherché tout cela, mais sa marche l’avait complètement épuisé. Il avait les jambes ‘mortes’. L’homme ne put s’empêcher de rougir lorsque ses yeux se portèrent sur la poitrine de l’orpheline. Il détourna le regard, gêné. Il avait rarement vu des femmes si peu vêtues et cela le gênait toujours terriblement, même s’il ne pouvait s’empêcher de toutes les trouver plus belles les unes que les autres. Surtout ici… Les orphelines n’étaient aucunement laides, bien au contraire. Si on oubliait toutes les cicatrices de leurs maltraitances, elles avaient toutes un corps magnifique!

« Je… j’aimerais bien que vous restiez… Et euh… c’est un peu de ma faute –enfin, c’est complètement ma faute-, si vous vous retrouvez sans chemise ni pull sur le dos… Le temps que vous retourniez à votre chambre, vous pouvez me prendre un chandail si ça vous gêne de rester comme ça… »

Elle ne semblait pas gênée pour le moindre du monde… c’était surtout Sully qui l’était. Il était peut-être faible, mais il restait néanmoins un homme! Un homme qui se gênait plutôt rapidement à la vue d’un corps féminin… Non pas que cela l’énervait de voir un corps féminin, bien au contraire… seulement, il rougissait toujours beaucoup.

« Thanks pour votre aide. S’il y a quoi que se soit que je puisse faire pour vous, n’hésitez pas à me le demander. Mais… pourquoi m’avoir aidé? Enfin, c’est que… beaucoup d’orphelines m’auraient probablement laissé mourir en sachant seulement que je suis un homme, mais vous… vous ne m’avez demandé aucune question sur la raison de mon état, ni si j’avais déjà fait du mal à une orpheline, etc. Je ne comprends pas… »

Maelle n'avait pas une seule fois interrompu Sullivan qui semblait surpris de son comportement. Elle ne lui fit qu'un sourire enigmatique.
Puis elle se leva et se dirigea vers le savon et lévier pour enlever tout se sang qu'elle avait sur les mains et les bras. Puis elle choppa une biere et une bouteille d'eau puis revint vers le chevt du garde. La elle repris sa position habituelle sur la chaise et avant d'ouvire sa bière elle lui dit.

- Et bien pour commencer. Merci pour la bière et je vous ai approter une bouteille d'eau parceque vu votre état l'alcool n'est aps conseillé. Deuxièmement je veux bien rester si cela vous êtes utile, et oui je veux bien une chemise, parceque je ne tient pas a me faire agresser en sortant de ches vous il est vrai..Merci.
Cela dit. Si je vous ai aider sans même rien s'avoir ce qu'il c'était passer. C'est pour la simple et bonne raison, qu'on je ne laisse jamais derrière moi une personne blessé. Quelqu'elle fut. Ami ou ennemi. Parceque la laisser crevé, ce serait se montré pir que la personne elle même. Mais si un jour je dois tuer pour ma survit alors je le ferais. Mais jamais encore cela ne c'est produit.


Elle mui fit un sourire tout aussi enigmatique que le premier puis bu une gorgé de bière. Elle était très bonne.

- Cela fait longtemps que vous êtes garde par ici?

Il arqua un sourcil à la vue du sourire énigmatique. Cette fille était vraiment étrange! Jolie comme tout, mais étrange… Il l’observa se lever. Sullivan soupira en songeant que cette fille ne devait pas être ici depuis longtemps. Elle n’avait pas encore connut le viol et la torture, c’était certain. Elle n’avait pas de cicatrices à son dos, ni sur le ventre, ni de ce qu’il pouvait voir de sa poitrine. Maelle n’avait absolument rien… Il était peiné qu’elle se trouve dans un si horrible endroit. Sullivan accepta la bouteille d’eau d’un sourire. Il en but plusieurs gorgées, d’ailleurs. Cela lui fit passer le goût horrible des boyaux et du sang du pauvre rat.

« Vous n’avez pas besoin de me remercier pour quoi que se soit… La chemise, vous n’aurez qu’à vous en prendre une dans l’armoire. Il y a déjà trop de jeunes femmes qui ont été violées… je ne tiens pas à vous savoir ajouter au lot. »

Au moins, ce ne serait pas de sa faute si elle finissait par être violée un jour. Mais jamais ce ne serait par Sullivan. Maelle l’avait sauvé, il lui devait trop pour lui faire le moindre mal. De toute façon, il était incapable de faire du mal à ces jeunes femmes. Sullivan l’écouta lui dire la raison pour laquelle elle l’avait aidé… Cette fille serait vraiment une merveilleuse médecin! Les orphelines seraient heureuses de l’avoir à leurs côtés, c’était certain. Elles n’auraient plus à aller voir cet homme qui servait de médecin. Il semblait sympathique, bien qu’assez dérangé.

« N’empêche qu’il faut être courageuse pour faire une telle chose… J’avoue que je ne suis pas en état de faire du mal à qui que se soit et que jamais je n’aurais pu me faire de telles blessures pour tendre un piège à la première jeune femme venue, mais je trouve quand même surprenant que vous m’ayez aidé… Je n’ai jamais fait de mal à une seule orpheline, mais je suis pratiquement content que se soit moi que l’on ait torturé plutôt que l’un de ses détraqués qui ne se serait pas privé pour vous sauté dessus dès qu’il se serait sentit mieux. »

Il fit une grimace de dégoûtant, cherchant parfois ses mots en français. Depuis qu’il savait que certaines orphelines ne comprenaient strictement rien à l’anglais, il faisait de son mieux pour éviter les mots en anglais en leur présence, afin qu’elles le comprennent, malgré son accent terrible.

« Quelques months… mois… Peut-être 6 ou 7 mois… Mais ça ne fait pas encore un an, j’en suis certain. Vous, par contre, vous ne semblez pas ici depuis longtemps. C’est la première fois que je vous vois… Qui êtes-vous? Êtes-vous ici depuis longtemps? »

De temps en temps, il buvait une gorgée d’eau à l’aide de sa main gauche. Parler un peu lui faisait du bien même si sa voix restait rauque et faible. Au moins cela lui changeait les idées et le détendait.

Maelle haussa les épaules devant les premieres paroles de Sullivan. Elle n'était pas courageuse mais limite téméraire , elle le savait. MAis elle avait toujours sut s'en tiré asser bien. Donc elle ne se posait pas vraiment de question.
Elle termina sa bière et reposa la bouteille au pied de la chaise.
Puis elle se leva et attrapa une simple chemise blanche dans l'armoir. Comme il le lui avait indiquer. Elle boutonnait le vetmeent quand elle se tourna vers lui et pris la parole.

-Vous savez, je ne suis pas trop de celle qui se confondent avec leurs monde. Je prefere vivre ma vie et ce même dans les pirs endroit. Même si cela me cause les pirs ennuis au moins je reste debout dans ma tête.
Mais vous avez raison j'ai pris un risque en vous sauvant sasn savoir qui vous etiez. Mais avais je tords?Non.

Elle revint s'assoire et posa son visage sur ses bras croiser sur le rebort du dossier de chaise. Son regard gris clair se posa sur les blessures de Sulivan pui se posèrent sur son visage.

- Je ne suis ici que recement. Depuis hière en fait. Mais j'en sais déja asser sur les gardes et leurs manies.
Ah d'ailleurs il faudra faire attention lorsque vous prendrez votre bain a ce que cela ne se rouvre pas. Moi mêmej'en aurais bien besoin d'une avec ce sang.

La chemise était trop longue pour Maelle, mais au moins, elle couvrait son corps. C’était l’important. Dans un tel lieu, un rien excitait ces imbéciles d’hommes qui ne pensaient qu’au sexe et à la torture. Sullivan n’était pas ainsi, même s’il ne se plaindrait pas d’avoir vu une fille aussi mignonne en soutient-gorge. Néanmoins, il ne s’en vanterait pas non plus. Il ne voulait pas lui causer des ennuis.

« En effet, vous n’avez pas eu tord. Je ne suis pas du genre à violer, ni torturer, mais vous m’avez sauvé quand même. Vous pourrez toujours compter sur moi si vous avez besoin d’aide. Je préfère aider une orpheline, qu’en importera le prix, plutôt que de mourir sur une table rouillée, à cause de mes blessures. Je suis faible, but heureux d’être soigné. On saura ce qui m’est arrivé, c’est certain… Je ne pourrai pas travailler aujourd’hui, ni demain, on apprendra facilement qu’on m’a torturé… Mais je n’ai jamais vraiment comprit pourquoi Il m’avait fait cela. Voulait-Il me faire servir d’exemple pour les gardes qui ne torturent pas et qui ne violent pas? Je n’en sais rien… »

Il soupira. Il savait pourquoi, mais il avait du mal à croire que ce n’était qu’à cause de quelques insultes qu’il était dans un tel état. Sully eut un mince sourire à la mention de la journée précédente. Ça expliquait le fait que cette fille était encore forte et pas du tout déprimée. Combien d’orphelines comme elle avait-il pu voir se briser lentement jusqu’à finir à l’état de jeunes femmes qui obéissent à tous les hommes, sans plus jamais se plaindre de quoi que se soit? Combien d’orphelines avaient cette attitude d’esclave, de zombie obéissant aux ordres des maîtres? Il ne les comptait plus, mais Sully espérait que Maelle gardait son caractère. Elle était bien cette fille.

« Au moins, on vous a avertie… Et oui, je ferai attention à n’ouvrir aucune plaie, c’est promis. De toute façon, je ne crois pas être capable de me relever pour aujourd’hui. J’ai les jambes complètement mortes et j’ai mal partout. Si vous voulez, j’ai une petite douche juste derrière cette porte. Ça a été installé dernièrement… Ça m’évite de devoir descendre aux sous-sols tout le temps si je veux faire vite. Ce n’est pas du luxe, mais mieux que rien. »

Il pointa la porte de sa seule main toujours valide qu’il arrivait à lever sans trop se faire mal. Il but une gorgée d’eau. Sa bouteille était à moitié pleine.

« Désolé pour le sang et votre chemise… et pour votre dos… Je ne pensais pas être tant épuisé après avoir monté les escaliers. »

Maelle lui fit un bref signe de la main comme pour lui drire que ce n'était guère grave pour son pull et sa chemise. Et puis son dos s'en remettrait.
- Ne vous en faites pas pour cela. Mais a ce que je comprend les gardes s'en prennent entre eux. Cela c'est la premiere nouvelle de la journée. Je n'en demanderais pas plus..Mais c'est asser curieux. Vous serez donc le premier garde dont je sias qu'il n'est pas un violeur..mais alors que faites vous en ces lieux?

Bon et bien je vous emprunte la douche quelques instants. Quand à vous je vous conseil de vous reposer, sinon vous alleé quèrire moins vite.

Elle se leva encore une fois et se dirigea vers la petite douche qui se trouvait donc derrière la porte. Elle était petite mais suffisante pour une personne. Surtout pour Maelle. Lentement elle se dévetie puis enclancha la douche. L'eau et le sang se melangea avant de disparaitre dans un tourbillon. La jeune femme attrapa le savon et se nettoya le corps tranquillement. Qui aurait pupenser qu'elle prendrait une douche dans les appartements d'un garde, fut il blessé....était elle folle. Bah après tout elle avait fait sa BA de la journée et encore en plus il était mignon celui ci. Elle eut un sourire amusé sur les lèvres devant ses penséscompletement folles. Sa main chercha le robinet et coupa net l'eau. Puis de son autre main elle chercha a taton une serviette qu'elle utilisa pour se secher les cheveux à la barbarre puis enfin le corps.
Maelle se rhabilla par la suite et quitta la douche . ses cheveuxx étaient en arrière et s'égouttaient encore un peu sur le sol. Mais Maelle se sentait bien plus propre, et alla se rassoir sur sa chaise dans sa position preferer.

Non, les gardes ne s’en prenaient pas entre eux… C’était la première fois qu’une telle chose arrivait. Sullivan soupira, songeant que dorénavant, il se méfierait de tous. Il avait encore une cicatrice à l’index à cause d’un garde. Sullivan était entrain de coup des légumes aux cuisines quand cela était arrivé… Un garde l’avait fait sursauter et il avait faillit se trancher un doigt… La lame du couteau avait frappé jusqu’à l’os, mais il en gardait encore une cicatrice à l’index de sa main gauche. Outre ce genre d’accident, il n’avait jamais eu vent de torture entre les hommes.

« Non, c’est la première fois que cela arrive… Pour ce qui est de ma présence ici, eh bien, je ne souhaite que gagner un peu d’argent tout en améliorant mon français. Je me doutais que l’atmosphère d’ici serait louche, mais pas autant que cela. Je ne m’attendais pas à telles horreurs. Ai-je l’air de vouloir du mal à qui que se soit? Même les orphelines sont plus cruelles que moi quand elles s’y mettent… »

Il sourit à ses paroles, lui disant de prendre son temps, que rien ne pressait. Il pourrait se reposer un peu le temps qu’elle prendrait une douche. Sully, en tout cas, n’en prendrait pas avant un moment. Mort de fatigue, il ne tiendrait jamais debout sans aide dans une douche. Et il ne tenait pas vraiment à devoir se faire aider pour se laver… Il avait toujours du sang sur le torse et plein le pantalon et probablement sur une bonne partie de son sous-vêtement, mais il s’en fichait un peu. Ça aurait pu être pire!
Lorsque l’homme entendit le bruit de l’eau couler, il ferma les yeux. Il n’arriverait pas a s’endormir, mais au moins, Maelle ne pourrait pas dire qu’il ne s’était pas reposé un peu durant son ‘absence’. Décidément, cette fille était étrange! Elle n’avait pas peur de prendre une douche dans les appartements d’un homme. Sully était peut-être blessé et réellement complètement ‘mort’ de fatigue, mais il ne pouvait s’empêcher de songer qu’elle avait du cran pour faire cela.

Pourtant, elle avait bien vu le sale état dans lequel il était… N’avait-elle donc toujours pas peur des hommes?! Peut-être n’avait-elle pas peur de lui… Sully n’était pas très apeurant… surtout présentement! Il était tellement faible que la seule chose qu’il pouvait faire, c’était boire de l’eau. Sully n’ouvrit les yeux que lorsqu’il l’entendit s’asseoir de nouveau. Il lui sourit faiblement.

« Vous avez fait vite… »

Il l’enviait un peu. Elle, elle était propre, mais lui, encore plein de sang. Il préférait rester plein de sang plutôt que de devoir se lever. Il n’en avait plus la force.

« Quel est votre prénom? Je ne le sais même pas… Pour ma part, je suis Sullivan… Sullivan MacReady. » dit-il, prononçant son nom complètement à l’anglaise.

Maelle regardait Sulivan qui semblait dormir mais non. Voila qu'il avait un sourire et qu'il lui adressait encore la parole. Il avait un certain charme avec son accent anglais. Cela lui rappelait un ancien camarade classe qui était une une année dans son lycée.

- Je me nomme Maelle Uldanion. Enchanter de vous connaitre Sullivan MacReady.

Puis elle regarda un peu l'état de Sullivan elle devrait peu etre l'aider a se netttoyer un peu...mais vu son état, cela lui semblait impossible de l'amener labas.
ou alors une toillette de chat comme lui disait sa mère.

*une BA de plus Maelle?...bah pourquoi pas apres tout j'ai rien a lui reprocher. *

- Si vous voulez je peux vous nettoyer un peu avec l'aide d'un gant et du savon. Ce n'est pas le grand luxe mais au moins vous vous sentirez un peu plus propre.

Sullivan fonça les sourcils. Il dû répéter plusieurs fois le prénom de l’orpheline avant d’en arriver à un résultat plus ou moins juste. Il avait souvent du mal à prononcer certains mots ou nom en français. C’était le cas pour le prénom de Maelle. Il en allait de même pour le prénom de l’orpheline ‘True’. Il n’arrivait pas à le dire en ‘français’. Il prononçait son nom de la même manière que le mot ‘true’ qui veut dire ‘vrai’, en anglais. La seule façon correcte qu’il avait quand il tentait de prononcer le prénom de sa sauve, c’était en disant clairement le ‘Ma’, ensuite le ‘elle’, comme si c’était deux mots séparés. C’était mieux que rien.

« Enchanté… Et promis, je me pratiquerai pour arriver à dire votre prénom correctement… J’ai encore du mal avec certains prénoms qui sonnent trop français… »

Il était heureux d’enfin savoir à qui il avait affaire. Il aimait bien le prénom de sa sauveuse. Il était chantant… c’était joli… Joli pour une jolie fille… Sullivan rougit légèrement aux paroles de la jeune femme. Il ne lui en demandait pas tant! Même s’il ne savait pas trop quoi lui répondre… Il était tenté d’accepter, mais n’avait pas envie de devoir donner encore plus de travail à la jeune femme.

« Je ne vous en demande pas tant, Maaaa-elle! Je ne veux pas vous donner encore plus de travail alors que vous avez déjà tant fait pour moi… Vous faite ce que vous voulez, moi, je ne refuserai pas votre choix. Je ne veux pas vous imposer quoi que se soit, Maaaa-elle. »

Maaaa-elle, c’était ainsi qu’il avait décidé de prononcer son prénom. En allongeant le ‘a’, il n’avait pas à dire son prénom en deux mots et c’était moins laid.
Sullivan soupira. Certes, il n’avait pas envie de forcer Maelle à le laver parce qu’il était encore plein de sang, mais il ne serait pas contre un petit nettoyage rapide… Au moins pour enlever le plus gros du sang. Finissant sa bouteille d’eau, Sully la laissa tomber au sol. Elle était vide, de toute façon. Il n’aurait qu’à la ramasser dès qu’il irait mieux.

Maelle ne se moqua pas du tout de l'accent du jeuen homme et trouvait cependant que son nom si simple était néanmoins pas si prononsable. Elle se leva et alla chercher un gant de toilette, une petite bassine qu'elle trouva près de la douche et la remplit tranquillement d'eau chaude, mais pas trop cependant. Elle y coula un peu de champooing pour le corps puis revint avec tout ceci vers le lit. Elle avait un sourire enigmatique sur le visage.

-Vous savez, je ne suis pas garde malade ni quoi que ce soir, mais j'aime bein faire ce que je commence. Je vous ai aider, mais pas jusqu'au bout. Ma mère me disait toujours de finir ce que je commence. Dailleurs je pense que c'ets bien la seule chose sencée qu'elle m'est dite dans ma vie.
Quand a votre prononciation ce n'est pas un drame. Et puis mon nom a un certain charme sous votre bouche.


Elle y avait ajouter une petite touche d'ironie vis a vis d'elle même a la fin de sa phrase. Maelle trempa le gand de toilette dans l'eau shampooiné et commença par le torse de Sullivan tout en prenant garde au bandage vers le ventre. Dans le fond elle était en train de se dire qu'elle s'aventurait dnas une bien etrange situation..mais bon elle avait commencer.

Il la vit se lever. Apparemment, elle s’était décidée à ne pas le laisser aussi sale. Sullivan ne s’en plaindrait pas, mais il ne lui imposait rien. Sully se sentait tellement incapable! Mais bon, il ne pouvait même pas bouger son bras droit sans ce faire mal. Il ignorait le temps qu’il devrait passer ainsi avant d’arriver à bouger plus correctement. Être nettoyer un peu ne lui ferait pas de mal. Surtout s’il devait passer quelques temps au lit. Il espérait seulement ne pas causer trop de problèmes à la jeune femme. Il ne voulait pas non plus trop déprendre d’elle. Maelle revint vers le lit, une petite bassine dans les mains.

« C’est tout de même mieux que rien. Néanmoins, vos parents semblaient assez… spéciaux, d’après le peu que j’arrive à comprendre d’eux. Mais je ne vous en demande pas tant, ‘de finir ce que vous avez commencé’. Je finirai bien par arriver à me débrouiller seul un jour, de toute façon. Je vous l’ai dit, je ne vous oblige à rien. »

Il eut un faible rire à la remarque sur la manière dont il prononçait son prénom. Il aimait bien sa petite touche d’ironie, même s’il avait légèrement rougit. Maelle avait trempé le gant de toilette dans l’eau et avait commencé à le laver. L’eau n’était pas trop chaude. L’homme ferma les yeux. Ça faisait du bien. Ça ferait changement du sang! Et l’odeur décollerait probablement aussi. Sullivan avait l’impression de puer le sang. Il se sentirait au moins plus propre. Sully espérait seulement que Maelle n’insisterait pas pour le nettoyer… complètement. Après tout, même son pantalon était plein de sang, même si on n’avait pas touché à ses jambes. Gin ne s’était occupé que de son torse et son bras droit… Cela lui suffisait.

« Qu’est-ce que je ferais sans vous? J’ai tellement l’impression de n’être capable de ne rien faire… J’espère que vous n’aurez jamais à vous retrouver dans un tel état! Je ne pensais pas que ce pouvait être aussi horrible. Je me demande si ça ressemble à cela après chaque torture… J’espère que non… » soupira-t-il, ouvrant les yeux. « Merci, Maaaa-elle… Vous faite tellement pour moi… »

Il se demandait s’il arriverait à simplement lui remettre la pareille un jour. Peut-être pas pour les mêmes circonstances, car il ne lui souhaitait pas vraiment d’être torturée, mais il espérait l’aider.

« En tout cas, plus jamais je n’insulterai cet ancien sous-directeur… ça m’aurait éviter de finir ainsi si le nouveau sous-directeur ne m’avait pas entendu… » songea-t-il… à haute voix sans s’en rendre comtre…

Maelle se contenta de lui nettoyer le bras souiller de sang secher a demi, puis son torse. Elle essorait de temps en temps son gand dans la bassine qui prit un tein sombre sale et rouge. Mais le résultat n'était pas si mal.
Sillivan ressemblait plus a un homme propre qu'a ce qu'il était tout a l'heure. Maelle le trouvait d'un caractère doux et un peu trop remercieur. Elle ne voulait rien en retour. Pour elle s'était un reflex voila tout.
Mais elle n'était pas toujours du type très sympatique.
Maelle tourna les talons sans rien dire et alla vider la bassine dans l'évier, puis se netoya les mains. Une fois de retoure vers le garde elle repris sa place sur sa chaise. Elle avait retrousée les mancges vraiment trop longue de la chemise de Sullivan


- Ma mère était asser banale dans son genre mais mon père était un homme de peu de confiance.

Mais dites moi.
Pourquoi avoir insulter le sous directeur..?

Effectiver le fait que le garde est penser tout haut lui avait piquer sa curiosité.

Sully se sentait plus propre, moins sale… et il puait un peu moins le sang. Tant mieux! Il n’avait jamais tant saigné. Il se sentait nettement plus propre. Ça lui faisait du bien. Il ne se viderait pas de son sang et ne resterait pas sale. Jetant un coup d’œil à son pauvre bras droit alors que la jeune femme allait vider la bassine, il soupira. Il était vraiment dans un sale état. Il y avait une longue coupure complètement recousu, tout comme la longue trace profonde du couteau qui s’était planté dans son bras. Il en garderait des cicatrices, c’était certain. Mais au moins, il pourrait guérir et se servir de nouveau de son bras. Sullivan n’était aucunement habile de la main gauche!
Sullivan ne dit rien à propos des parents de la jeune fille. Si elle était ici depuis hier seulement, c’était qu’ils étaient morts depuis peu. Quel âge pouvait bien avoir sa sauveuse? Les gens qui l’avaient amené ici, savaient-ils tout ce qui se passait ici? Sa question le laissa sans voix. Il avait pensé à haute voix? Quel imbécile il faisait… Il soupira, songeant qu’il ne devrait pas en parler, mais… que pouvait-il lui cacher?

« J’étais tombé amoureux de deux jeunes femmes, quelques jours ou semaines après mon arrivée. Depuis quelques temps, elles ont toutes deux disparues… J’imagine qu’on les a tuées. Je ne sais pas depuis combien de temps exactement, mais je vois tout en noir depuis leur disparition. Quand je ne supporte plus ma tristesse, je me mets à boire, même si je sais que cela n’est pas très bon. Je n’avais pas grand chose à faire aujourd’hui, alors je me suis promené dans l’orphelinat, jusqu’à ce que j’arrive aux caves. Il y avait des squelettes… Le directeur semble plus ou moins présent, ces temps-ci, alors je me suis dit que si ces deux jeunes femmes avaient disparut, c’était donc la faute du sous-directeur, Ellioth. Je me suis mit à l’insulter au point de souhaiter sa mort… mais ce que j’ignorais, c’était qu’il était déjà mort et qu’on l’avait probablement remplacé par ce fou qui m’a torturé. Si je n’avais rien dit à propos d’Ellioth, je ne serais pas dans un tel état… »

Il soupira avant d’ajouter :

« Pourtant, cela me semble trop étrange. Il a faillit me tuer plusieurs fois, ce fou, mais je ne vois pas en quoi mes insultes auraient pu être aussi horribles. Je ne les pensais pas vraiment, et je ne vois pas en quoi cela aurait pu le mettre dans une telle colère. »

Sullivan eut un triste sourire, alors qu’il observait Maelle. Il espérait qu’elle ne se vanterait pas de l’avoir soigné… Il ne voulait pas lui attirer des ennuis. Parlant d’ennuis, il s’empressa d’ajouter :

« Ne parlez de cela à personne, je vous prie… S’il sait que j’ai parlé, il viendra de nouveau me torturer… et peut-être vous torturera-t-il, vous aussi… Ce que je ne souhaite pas. »

Maelle l'avait ecouter sans trop broncher. Apparement il se tramait pas mal de choses dans ce manoir.
Elle n'allait pas s'ennuyer alors. Son regard pris un aspect plus malicieux durant quelques millième de seconde avant de redevenir neutre.

- Ne vous en faites donc pas. Je ne dirais rien du tout. Je ne suis pas aussi folle que vous le pensez.
Si je me met a parler toutes mes congénères risque d'en partir. Moi m'en fiche que cela tombe sur moi. Mais si cela tombe sur les autres alors là non. Pas question.

Parcontre moi je n'ai pas le même soucis que vous. Je ne suis amoureuse de personne et il pleuvera des chameau dans votre forêt le jour ou cela se produira. Non pas que je suis une sainte ni touche. Loin de là. Enfin j'en dit pas plus sinon le fantome de ma mère ferais une syncope. Si tout de fois un fantome peu en faire une.


Elle continuait de regarder Sullivan avec ses yeux gris tout en restant assise a cheval sur sa chaise. Son jean troué dévoilait un peu ses jambes pales et musclée. Elle avait un peu l'air d'une gravroche.Mais c'était ce qu'elle aimait. Etre a l'aise dans ses vetements. Il était bel hommetient.. Elle n'y avait pas encore vraiment songé. Par le passer ses copines baveraient de jalousie de la savoir dans une chambre avec un mec pareil. Oui sauf qu'aujourdhui c'était pas du tout pareil.. Cependant un sourire vint a ses lèvres.

-Vous savez a ce qu'on dit il ne pleut pas tout les jours. Un jour cvous trouverez bein une personne pour partager votre existance. Cela dit mes anciennes copines baveraient de jalousie si elles savaient que je suis avec un homme dans une chambre.

Sullivan sembla se détendre dès qu’elle lui eut dit qu’elle ne dirait rien. Certes, elle pourrait leur causer des problèmes à tous les deux si elle parlait, mais on s’en prendrait aussi aux autres orphelines qui seraient au courant. Quelle idiotie. Mais bon, heureusement, Sully n’avait pas trop à craindre qu’elle parle. Il doutait que Maelle ait envie de le soigner à tout bout de champs. Le surveillant mal en point se mit à rire faiblement à la mention d’une syncope de la part d’un fantôme. Il imaginait l’étrange scène… Rien de bien drôle, bien entendu, mais il trouvait cela assez bizarre. Comme si un fantôme ferait une telle chose! Ça n’existait même pas.

« Ça vous arrivera bien un jour. Si ce n’est pas ici, se sera ailleurs, bien qu’ici, ça peut-être pratique ou dans le sens contraire, la pire des choses qui puisse arriver. En ce moment, je dois dire que c’était probablement la pire chose qui m’est arrivée… »

Il soupira en songeant que c’était à la fois la plus belle chose qui lui était arrivé à son arrivée dans cet orphelinat, même si cela venait de lui valoir une torture. Le surveillant semblait néanmoins beaucoup apprécier sa sauveuse. Ça lui donnait un peu de clarté dans ce monde si noir qui l’entourait. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas rit et sourit. Et franchement, il était heureux qu’elle ne lui dise pas : Une perdue, dix de retrouvées. Oui, il trouverait probablement quelqu’un d’autre, un jour… mais la perte de ses deux amours le peinait atrocement. Combien de fois avait-il été saoul à cause de cela?! Il ne le savait même plus. Il n’avait jamais tant bu d’alcool, en tout cas. Chose certaine, il n’en boirait pas avant longtemps… Gin lui avait enlevé complètement le goût de boire de l’alcool depuis qu’il lui en avait vidé dans sa blessure sous le nombril.

« J’espère que vous dite vrai… Je ne voudrais pas finir seul pour le restant de ma vie. »

Il l’avait déjà trop souvent été pour l’être de nouveau. Le commentaire de Maelle à propos des anciennes copines de celle-ci le fit légèrement rougir. Faisait-elle exprès ou quoi?! Il ne lui en voulait pas du tout, mais il était un peu gêné. Il n’aurait pas pensé qu’elle lui dise une telle chose.

« Pourquoi me dire une telle chose? Je n’ai rien de spécial, pourtant. La seule différence entre moi et la plupart des autres hommes, c’est que vous ne vous trouvez pas dans ma chambre pour un viol… »

Il ne voyait vraiment pas pourquoi elle lui avait dit cela, mais ça n’avait pas semblé lui déplaire, un tel commentaire. Si Maelle l’avait détesté, elle n’aurait jamais dit cela!

Maelle eut un sourire un peu ironique sur les lèvreS. ahaha lala mais ici on ne pensait donc qu'a cela. Ou était l'ouverture d'esprit.
Elle se redressa sur sa chaise et continua de regarder l'homme blessé dans son lit.

- Dites moi , y a t'il autre chose que viole, torture et souffrance dans votre bouche?
Je dis cela parceque vous êtes du genre mignon et u peu torturé dans votre tête. Vous savez les femmes sont friandes parfois de ce genre de mecs.
C'est en quelque sort un fantasme. Alors je sai spertinament queles me feraient la peau en sachant cela. Mais vous avez raison sur un point. Ce n'est pas l'endroit ou l'on peu penser a cela avec un esprit clair et sans ombre.

Je ne suis pas née de la dernière pluie vous savez. J'ai peu etre 18 balai, j'ai une certaine experience des choses malsaines.
Ici c'est jute plus pousser voila tout.

Elle étira un peu ses longues jambes sur les coté de la chaise afin de se détendre un peu. Puis reporta son regard sur Sullivan.

- N'allez pas nier que vous n'êtes pas mignon sinon je sort ma massue Symérienne. aah au fait votre agresseur il ressemblait a quoi donc?

Sullivan sourit légèrement. Elle n’avait pas tord en disant qu’il faisait souvent allusion à ce genre de chose, mais… c’était vraiment tout ce qui se passait ici. Les hommes s’amusaient à faire souffrir toutes les orphelines, qu’importait la manière, mais cela finissait toujours par une torture ou un viol. Il arqua un sourcil lorsque Maelle lui dit qu’il était du genre… mignon et un peu torturé dans sa tête. Un peu torturé dans sa tête, il pouvait comprendre, mais mignon, bof. Il était tout ce qu’il y avait de plus banal niveau physique.

« Oui, il y a autre chose que ces trois mots… Mais ici, c’est à peu près tout ce qui se passe. Vous ne vous trouverez jamais dans la chambre d’un homme à moins que ce ne soit pour un viol ou simplement pour des cas ‘spéciaux’. »

Cette fille était vraiment… bizarre. Il ne voyait vraiment pas en quoi cela pouvait être ‘fantasme’… Mais bon, elle n’avait pas tord. Elle n’était pas idiote et connaissait le danger qui l’entourait. Sully eut un mince sourire et parla de nouveau :

« Si vous le dite… Drôle de ‘fantasme’, par contre… Enfin, vous n’avez pas faux. Vous savez à quoi vous avez affaire en restant coincé ici, c’est au moins cela. Faite quand même attention… »

Il ne voulait pas la voir dans le même état que lui. Il frissonna d’horreur en imaginant Maelle subir les mêmes choses qu’on lui avait faites. C’était trop dégoûtant pour qu’il y songe. Son regard se porta sur les jambes de la jeune femme. Elle avait de belles jambes… Ce jean troué les dévoilait à certains endroits et Sully n’aurait pas pu dire qu’elle n’avait pas de belles jambes. Ça aurait été mentir.

« Je ne suis pas en assez sale état à votre goût, pour sortir une massue si je le nie? » dit-il avec un sourire. « Je crois que je vais éviter de le nier quand même… »

Il savait qu’elle ne sortirait pas réellement une massue… Premièrement, il fallait être fou pour cela et deuxièmement, elle n’en avait certainement pas sur elle! Son agresseur… Sullivan hésita un instant, puis, il se mit à parler :

« Il est assez grand, il a des cheveux blancs… et il est assez musclé et rapide… Il doit beaucoup s’entraîner, j’imagine… Et il semble pratiquement toujours sourire… »

Il ignorait si Gin était musclé, mais avec les coups qui lui avaient été portés, il s’en doutait.

« Pourquoi voulez-vous savoir cela, au juste? »

Maelle haussa les épaules et se demandait bein ce qu'il regardait comme cela...ses jambes? bah c'était ses jambes quoi. Rien de plus normal que d'en avoir.

- uhmm oui vous avez raison, je n'aipas envie de vous donner un coup de massue. Je prefere l'user sur quequ'un qui m'agresse . Vous ce n'est pas le cas.
Mais si je vous demande son apparance c'est pour m'en mefier et fuir si je le voit. Ou alors lui mettre des baton dans les roues si jamais cela est trop tard.
masi je vais vous demander une chose.
Vous ne me devez absolument rien. Je ne veux pas que vous jouiez les chevalier protecteur.
Si jamais vous vous amusez a cela vous aurez de gros ennuie et mes soeur aussi. Parceque'une fois que cela se saura alors cet homme passera a la vitesse superieur. Je parle en connaissance de cause. J'ai eut un beau model pour une fois. Mon pere.
Alors vous ne me devez rien et lorsque je serais partit se sera comme si vous ne m'aviez jamais vu , ni même parler. Ce sera plus simple pour vous comme pour moi.
Cela me parrait correct.

Elle avait repris un sourire énigmatique et reposa son minoi sur ses main lier sur le dos de la chaise.

Il n’y avait pas songé, à cela… Ce qu’il pouvait être bête parfois et ne pas songer aux conséquences de ses actes ou paroles! Pourquoi fallait-il toujours que cette fille voit ce qu’il ne voyait pas? En tout cas, elle avait complètement raison, il ne pouvait le nier. S’il s’assurait qu’il ne lui arrivait rien, se serait lui qui le regretterait… Même chose si on découvrait qui l’avait soigné.

« Je n’y avais pas songé… Vous avez raison… mieux vaut faire comme si rien ne se passait à l’instant, que nous ne nous sommes jamais vus, que nous ne nous sommes jamais parlé… Ça nous évitera des ennuis… »

Il semblait d’accord, même s’il n’oublierait jamais Maelle. Il pourrait probablement lui parler de temps en temps lorsqu’il la croiserait lorsqu’ils seraient seuls dans un couloir ou une pièce. Mieux valait rester discret. En tout cas, elle savait qu’elle devrait se méfier Gin. Sullivan était dans cet état suite aux… ‘bons soins’, de Gin. Chose certaine, cet homme était doué pour la torture. Il savait faire hurler et pleurer ses victimes. L’orgueil de Sullivan en avait mangé un coup… Lui qui se forçait pour ne pas pleurer devant quelqu’un, il avait complètement perdu les pédales après quelques blessures. Les orphelines, étaient-elles plus résistantes? Finissaient-elles toutes dans un état aussi horrible que celui de Sullivan, à chaque fois?

« You avez fait la rencontre de beaucoup de gens, depuis hier? » demanda-t-il, simplement un peu curieux.

Maelle haussa un sourcils devant sa question et redressa son visage.Son regard rencontra celui de Sullivan et elle se demandait bien pourquoiilvoualit tant en savoir sur elle.
Etait ce pour la connaitre mieux? ou pour teir la conversation. Peu etre les deux.
Et puis bon apres qu'elle est quitter cet endroit ils se croiseraient peu etre jamais qui sait.
Elle croisa les jambes devant la chaise et s'expliqua en ses terme.

- J'ai rencontré deux personnes avant vous. Deux orphelines tres differentes de caractères mais interessante oui. Je n'ai pas encore d'experience dans cet endroit. A par peu etre vous; Ce n'est aps banale pour moi de croiser des gens dans une cave.
Ne me demandez pas pourquoi j'y étais. Je faisais de la reconnaissance. Je susi une nature curieuse. Et j'aime connaitre les lieux. Sa peu toujours servire en periode de crise. Et parfois dans les caves on peut trouver des choses très interessantes.
Mais vous mêm n'avez vous pas de confidente ou confident? Ou les garde se sont donner le mots pour rester divisé? Ce qui pour nous les femmes est un avantage.

Pour être curieuse, ça oui, elle l’était! Sully ne la connaissait pas beaucoup, mais peu de gens allaient dans les caves… il fallait vraiment vouloir découvrir ce lieu pour y aller. Enfin, à moins d’être comme Sullivan. Un pauvre idiot qui s’y aventurait simplement pour se promener… et ce pauvre idiot avait finit sur une table et s’était fait torturé… Néanmoins, il avait été chanceux que Maelle se soit trouvée à visité les caves… Autrement, il y serait toujours!

« Les hommes sont souvent divisés, c’est vrai… On s’approche rarement les uns des autres, je dois dire. Et les femmes… elles nous fuient en nous voyant. Elles restent souvent en groupe, pour éviter d’avoir des ennuis. Vous avez toutes un tas d’avantage et pourtant, vous ne vous en servez pas nécessairement. Qu’est-ce les hommes feraient si toutes les femmes se révoltaient, ensembles? On ne pourrait pas faire grand chose, sauf que cela risque de se produire plus ou moins. Beaucoup d’orphelines sont complètement… brisées. Moi, je n’ai plus personne ici. Pas d’amis, pas confident ou confidente, plus d’amour… Je sais seulement qu’en vous serrant toutes les poings, ensemble, vous pourriez arriver à tout faire changer. »

Pourquoi lui disait-il cela? Parce que cela faisait des semaines qu’il ne faisait que regarder ce qui l’entourait? Peut-être… En tout cas, les hommes attaquaient rarement les groupes de jeunes femmes. Elles pourraient tout faire changer en peu de temps, quand on y songeait…

[Désolée, c'est pas extra comme post >_< ]