Une chambre qui semble vide...

Elle avait toujours sa chambre pour aller se cacher... Elle était muni de 2 lit, d'une grande étagère pleine de conte en tout genre, une commode... La pièce semblait quand même vide. Quand elle y venait, elle allait se cacher à travers les peluches qu'elle avait ammasser avec le temps, qui était entasser sur son lit.

Les murs sans les tons de viello laissait un beau ton avec tout se qui avait ici et la fenêtre laissait entrer doucement la lumière de dehors.

Elle était entrer toujours aussi en sécuriter que d'habitude. Elle regarda un peut la pièce et sourit à ces peluches et en interpelant leurs nom, ne laissant qu'un silence former des mots sur ces lèvres. Elle se pencha aussi vers son étagère et changa de clapin.

Elle remarqua brusquement qu'elle avait oublié de fermer la porte...

La tête dans les étoiles et la démarche certaine.Ce fut comme cela que Yria arriva dans le couloir du deuxieme étage ou se trouvait sa chambre.Il était trop silencieux selon elle,ce qui paraissait étrange.En huit ans de séjour ici,Yria n'avait jamais traversé un couloir aussi calme.Sans doute les orphelines se cachaient elles,terrorisées au fond de leur lit,ou peut-être étaient-elles toutes devenues muettes a force de crier comme des hystériques.Laissant le malheur de ses soeurs de côté,Yria entreprit de traverser le couloir avec pour idée d'aller dans sa chambre.

Son chandail trop grand balliait sur l'une de ses épaules et ses manches étaient remontées au dessus de ses coudes.Ses longs cheveux noirs,flottaient derrière elle,une grande casacde sombre et luisante.Ses yeux vert émeraude se promenaient sur les murs délabrés dont la peinture s'écaillait.Les portes des chambres étaient toutes fermées à l'exeption d'une seule,mais elle paraissait vide.Tout à coup cependant,Yria apercut de longs cheveux blonds.Elle s'arreta et regarda d'un oeil discret dans la chambre.Les peluches sur le lit lui évoquaient la douce chaleur d'une chambre d'enfant,une ambiance innocente flottait dans la pièce.Même avec la présence de l'orpheline,la pièce semblait vide,comme s'il manquait quelque chose mais quoi ?

Yria s'adossa à l'encadrement de la porte et ses yeux profonds fixaient l'orpheline d'un air neutre et sans grande méchanceté.Elle n'avait jamais vu la jeune fille ici mais celle-ci semblait être à l'aise ici,comme si elle était là depuis longtemps.Elle semblait chercher quelque chose dans une étagère...

-Tu cherches quelque chose ? Veux-tu de l'aide ?

Yria était étonnée par ses propres paroles.Elle était d'ordinaire,de nature indifférente aux problèmes des autres et particulièrement arrogante.Néanmoins,l'orpheline qui se tenait dans cette chambre dégageait un semblant de tendresse et d'amour,comme un enfant...

Elle sursauta. Au même moment qu'elle se rendi compte qu'elle avait mal fermer sa porte, une de ces soeurs lui demandait si elle pouvait l'aidé.

Elle se retourna vers la nouvelle venu et la regarda un peu. Elle l'avait déjà apperçu quelque fois... Mais elle ne lui avait jamais accorder une réel importance, comme à tout les autres... Quoi qu'elle n'avait pas bouger de son petit coin depuis des lustres! Donc s'était normal... Ou du moins, elle les avaient un peu oublier dans son oubli d'elle même...

Elle lui fit signe que non et remarqua le calepin qu'elle voulait avoir: Il était vers le haut de l'étagère. Elle tenta de s'étirer pour le rejoindre, mais le seul problème, c'est qu'il était trop haut et elle trop petite... Elle tenta de le rejoindre en sautant, mais toujours rien, sauf qu'elle eu un livre, de la grosseur d'un roman moyen sur le tête, se qui la fit tomber sur le sol, la larme à l'oeil, le roman ouvert à c'est pied, révèlant ces quelques lignes au page jaunit et un peu déchirer.

-...

Yria n'eut le temps de réagir.La fille hocha la tête.Un petit sourire apparut au coins de ses lèvres.Son dos se décolla de la porte et ses bras se décroisèrent lors qu'elle s'appretait à repartir.Sa longue chevelure disparut derrière elle et elle reprit le chemin de sa chambre.Mais un grand bruit la fit s'arrêter.Il provenait de la chmabre de la jeune fille.Quelque chose semblait être tombé,un objet,et un corps...Yria avait assez entendu ce bruit depuis que les gardes étaient arrivés,il y avait de cela 4 ans.Les corps inertes qui tombaient sur le sol...le sang qui coulait...le dernier souffle de ses soeurs torturée par les gardes...

Yria retint un haut le coeur et chassa ses sombres pensées de sa tête avant de voir ce qui était tombé dans la chambre de la jeune fille.Celle-ci était à terre,à demi sonnée,avec un livre à côté d'elle.Yria avait pourtant crut comprendre que la jeune fille voulait atrapper un calepin...Mais elle réalisa en faisant le lien que le lourd volume venait de tomber sur la tête de l'orpheline,mais celle-ci n'avait lancé aucun cri,aucun gémissement était-elle comme Yria,presque insensible à la douleur.Elle avait pourtant l'air si fragile cette jeune personne.

*Et merde !*

Yria s'avança sans permission dans la chambre et s'agenouilla aux côtés de l'orpheline dont elle souleva la tête.Elle n'avait pas l'air d'avoir grand chose.Elle jeta un bref regard à l'ouvrage tombé ouvert sur le sol.La jeune femme le referma et le reposa sur l'étagère.Puis elle se leva et ,étant trsè grande,parvint à atrapper sans difficulté aucune,un petit calepin à la couverture marron.L'orpheline était donc si petite que cela.Le visage de celle-ci réaparut dans le champ de vison de Yria lorsqu'elle se rebaissa à nouveau.Elle était si jolie cette jeune fille.Yria aurait presque eut envie de la prendre dans ses bras et de l'embrasser comme si elle avait été sa petite soeur.

Yria souleva la jeune fille sous les aisselles et parvint à la remettre debout son aucun effort.Elle essuya avec l'un de ses doigts la larme perline qui quittait l'oeil de sa "soeur".Puis elle lui tendit le calepin .

-Tiens.Je ne vois pas pourquoi tu la mit si haut,c'est assez stupide si tu ne peux pas l'atrapper.Enfin...tu n'a pas l'air de t'être fait mal.Mais je trouve bizarre que tu n'ai lâché aucun cri ou gémissement lors de ta chute...

Pour Yria,cela praissait machinal et elle avait tant entendu de cri depuis qu'elle était ici.Mais un déclic se fit soudain dans sa tête.Sur l'étagère se trouvait un pille d'autres calepin identiques...la chute...le regard de la jeune fille...son ochement de tête...

-Tu...

Elle eut du mal à prononcer cette dernière phrase.Ses doigts effleurèrent les lèvres de la demoiselle inconnue.

-Tu es muette...

Elle retira sa main,stupéfiée.Après tout c'était une jeune fille comme une autre.Elle n'avait plus de voix...Yria douta que ce fût à cause des tortures car la jeune fille ne paraissait pas troublée,non...elle était véritablement muette...

Avant qu'elle retire sa main en entier, elle lui prit doucement et se la colle au visage, l'efleurant avec douceur, sa main etant tres protectrice à son avis. Se rendant un peu compte de son manège, elle laissa sa main d'une manière plutot rapide et baissa un peu la tête, rougissant un peu.

Elle prit le calepin à la couverture de cuir et l'ouvrit. Il avait déjà plusieur chose d'écrite, comme si c'est parole était tous graver à jamais dans une mémoire quelqu'on que. Elle se retourna doucement vers l'étagère et prit un crayon mauve qui traînait la et se mis à écrire sur une nouvelle page vide, d'une manière douce, laissant le crayon glisser et montra le calepin à sa "soeur".

-Hélas... Je suis bien muette depuis ma naissance... Je l'ai mis plus haut... Ou du moin quelqu'un la mis plus haut, je ne sais plus... Je n'est juste pas trouver rien pour m'aider... Mais je vous remercis quand même de m'avoir aider dans ma maladresse, qui est deja assez souvent présente...

Elle baissa un peu la tête. Elle avait du demander un peu d'aide à quelqu'un une fois de plus... Mais au moins, sa ne semblait pas incommoder la jeune femme. Elle se remis à écrire un peut plus à la hâte.

- J'espère que je ne vous est pas incommoder, ni déranger dans se que vous fesiez...

Elle ferma et déposa le petit cahier sur le lit qui était bien proche, et ranga le crayon à c'est côter pour faire une petite courbette d'excuse.

Yria laissa faire la jeune demoiselle puis elle laissa retomber sa main le long de son corps.Elle ne put s'empêcher de sourire.Elle était tellement mignonne...La jeune fille attrappa un crayon qu'elle avait laissé trainée avant d'oucrir le petite calepin et d'inscrire des mots sur une page.Des mots qui sortaient de sa tête et de son coeur,mais qu'une barrière dans sa gorge empêchait de s'échapper d'entre ses lèvres.Yria prit avec une douceur ,inhabituelle chez elle, le petite calepin lorsque la jeune fille le lui tendit.Ses yeux vert émeraude bondissaient d'un bout à l'autre de la page sur laquelle sa soeur avait retranscrit les mots.Ansi donc elle était bien muette,Yria ne s'était donc pas trompée.

La jeune fille l'avait remerciée de l'avoir aidé dans sa maladresse.Mais de quelle maladresse parlait-elle exactement ? Yria avait juste trouvé stupide de la part de l'orpheline de mettre ses calepins si haut sur cette étagère,à côté de ce lourd volume qui plus est.Elle se rappella de ce que Lacus lui avait dit.Cela ne servait à rien de se renfermer sur soit même,il fallait aller de l'avant et vers les autres.Si tout le monde faisait comme elle,beaucoup serait mortes,enfin,beaucoup plus.


-Il fut normal que je t'aide.Ne replace plus tes calepins si haut seulement.

La jeune fille s'excusa encore de sa maldresse,espérant de pas avoir incommodé Yria.Ce n'était pas le cas pourtant,remarque qu'il était déconseillé de chercher des noises à yria,les gardes pouvaient en témoigner,certaines orphelines également.Yria redonna le calepin à la jeune fille qui le referma et le déposa sur son lit.Elle ne semblait guère moins âgée que Yria.

-Ainsi donc,tu es privée de tes parents,mais aussi de ta voix...Je ne l'entendrais donc jamais,je suis sûre qu'elle serait aussi jolie que tes yeux et aussi claire que tes cheveux.

Yria avait dit cela sincèrement,pas pour gêner la jeune fille ou pour lui faire plaisir,son compliment,si toutefois la jeune fille le prenait comme tel,n'était que pure et simple vérité.

-Je ne t'ai jamais vue et pourant tu n'a pas l'air nouvelle.

Elle reprit le calepin et le rouvris avant de le tendre à la jeune fille.

-Quel est ton nom ?

À son compliment, la jeune fille rougit un peut. C'était de si joli mot! Il était tellement doux... Sa fesais si longtemps que personne ne lui avait pas parler comme sa.

Elle regarda sa grande "soeur" lui tendre son calepin et le prit doucement et commenca à lui répondre.

-Je n'est pas eu de parent, je ne peux pas les considérer comme... Je me souvient plus d'eux, et c'est peut-être mieux ainsi? Et je suis ici depuis fort longtemps aussi... Je ne me mêle que peux au autre...

Elle lui tendit et attendit qu'elle lui remettre pour continuer.

-Je me nomme Ay Xeaf, et puis-je savoir le votre?

Yria comprenait que l'orpheline ne voulait considérer ses parents comme tels.sans dout lui avaient -il fait vivre des durs moment à cause de son incapacité à parler.La jeune fille était donc ici depuis fort longtemps,pour reprendre ses mots.Elle était comme Yria.Quelqu'un qui était ici depuis des années mais qui ne fréquentait personne.Yria avait attendu quatre ans...quatre ans pour fréquenter une quelqueonque personne depuis que l'ange était mort.mais pourquoi avait-il fallut qu'elle quitte ce monde ?!

Elle lut les mots de la jeune fille puis lui tendit le calepin en lui demandant son nom.L'orpheline lui écrivit avant de lui retendre le calepin en lui retournant la question.Yria ne put s'empêcher de trouver étrange le nom de son interlocutrice muette,ainsi que son orthographe.Elle se demanda soudain si elle n'était pas entrain de se jouer d'elle mais la jeune muette naurait sans doute pas usé plus d'encre pour une plaisanterie.

-Je me nomme Yria,Yria Leghan.Mais sans vouloir être impolie,est-ce que tu pourrais me donner ton âge ? Tu as l'air si jeune en apparence et si mature lorsque tu écris...

Cette question était sans doute un peu déplacée mais c'était la première fois que Yria rencontrait une orpheline privée de parole depuis sa naissance.Et des orphelines,elle en avait vu...

Elle regarda sa grande "soeur" lire un peu et reprit une fois de plus le calepin qu'elle lui retendit. Elle remarqua aussi ces yeux qui semblait étrange quand elle lu son nom. Se qu'elle s'empressa de lui signifier en lui donnant le calepin avec quelque ligne fraiche écrite.

-Vous semblez trouvez mon nom bizzare? Ne posez pas de question, je lis un peu dans les yeux... Mais je ne sais d'ou il vient. Depuis se que me souvient, c'est ainsi que l'on ma toujours appeler. Notre Ange semblait bien l'apprécier!

Elle souria un peu. Vrai que se n'était pas un nom bien banal! Ay ne signifiait rien, mais aurait facilement pu être d'un conte et Xeaf, suffisait de remplacer quelque lettre et sa donnait: Leaf, comme une feuille, comme sur quoi ces paroles restait graver.

- Yria? d'accord! Et mon âge? 17ans... Et vous me trouvez si mature...? Je ne fais que parler comme on me la enseigner, de manière poli... Et vous n'êtes pas impoli du tout! Ce n'est pas une question comme une autre?

Elle lui montra. Le crayon sembla avoir trainer un peu sur les pages, mais pas de manière à ne pas savoir quoi écrire, mais à plus chercher c'est mot. Mais elle semblait lui demander si elle l'avait forcer à dire quelque chose qu'elle aimait pas ou quelque chose du genre...

Elle se retourna et alla chercher dans c'est peluche et en sorti une: un petit lion portant un bracelet qui était en fait un élastique à cheveux. Elle revint proche de Yria et l'invita à au moin s'assir son sur lit ou elle retourna s'assir sur la bordure, la peluche et le crayon en main, lui avant laisser le calepin pour qu'elle le lit.

Alors Ay avait donc remarqué que Yria trouvait son nom bizarre...Ces yeux étaient donc si expressifs que cela ? Yria qui d'habitude cachait ses émotions,entre autres ce qu'elle ressentait,recontrait quelqu'un qui pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert.Privée de parole certes...mais pas d'un autre sens qui semblait s'être développé plus que les autres.Ay Xeaf était original comme nom...aussi original que l'attitude de la jeune fille et aussi mystérieu que tout ce qu'elle cachait en elle et qu'elle taisait,faute de manque d'expression par la voix...

Ay lui tendit le calepin avec d'autres mots écrits en dessous des autres,comme si la jeune fille écrivait une histoire ou ce que les écrivains appellaient des mémoires...Yria lut les mots attentivement,ses brillants yeux d'émeraudes bondissant d'un bout à l'autre de la page qui se noircissait d'une encre mauve,une écriture douce,ronde nette et penchée.Yria se taisait.La jeune fille avec qui elle conversait était en fait une jeune femme ! Une jeune femme âgée de dix-sept ans,deux ans de moins que Yria.

-Je te prie de ne pas me vouvoyer,tu sais je ne suis pas si vielle.Même moi je te tutoie et ce n'est pas par-ce que tu es plus jeune que moi.

Sans qu'elle sache pourquoi,Yria semblait éprouver une plus grande affection pour Ay que pour les autres jeunes orphelines.sans doute par-ce qu'elle était ici depuis longtemps...ou parce qu'elle était plus sincère...

-Es-tu ici depuis longtemps ?

Elle regarda un peu Yria. Elle était gentille malgré son regard qui cachait tout. Elle reprit le calepin et continua à faire glisser son crayon, créant de nouveau mot.

-Je ne puis m'empêcher de vouvoyez... Se n'est que plus fort que moi... Mais je pourais tout de même tentez éventuellement...

Elle parut pensive après lui avoir donner le calepin à nouveau. Elle sera un peu la peluche contre elle et souria un peux. Encore rare qu'elle le fesait! Mais elle se sentait justement bien avec sa grande "soeur", elle était gentille et savait très bien ou elle s'en allait, comparer à elle...

Une fois le calepin en main, elle continua encore une fois le même manège.

- Hum... Ici depuis longtemps je crois... Je ne me souvient pas vraiment de tout, le temps, je ne le compte plus depuis un bout déjà! Mais depuis aussi longtemps que je me souviennes, ou que je veux me rappeller (?) j'ai toujours vecu ici...

Yria serra un peu les dents devant le regard,si gentil soit-il,de sa soeur.Elle détestait qu'on la regarde de quelque manière que ce soit.Mais elle n'en fit rien.Elle regarda la jeune fille tracer des mots comme si elle récitait une poésie,sur son calepin qu'elle lui tendit,une fois ses phrases terminées.Elle était si polie cette jeune fille,et si mimi lorsqu'elle serrait sa peluche contre elle.

Elle trouva si chou le sourire,si faible soit-il,qu'elle lui adressa une fois les mots inscrits sur la papier.Yria le prit et les lut avec une grande tranquilité.D'après ses dires,la jeune fille avait passé le plus clair de son enfance ici.Elle avait pu voir arriver Yria et la voir grandir en même temps qu'elle,à deux ans près.On aurdait diot qu'elle cachait un coeur de petite fille dans un coeur de femme.Si elle se serait écoutée,Yria aurait pris ce petite corps frêler et fragile dans ses bras,où elle l'aurait serré dans une étreinte un lui briser les os.

Elle retendit le calepin à Ay.Puis tendit une main maigre vers le visage de l'orpheline.Le bout de ses longs doigts fins effleura les joues blêmes,peintes d'une petite pointe de rose de l'orpheline.Puis sa main toute entière vint caresser le visage de Ay,comme pour s'assurer qu'il était bien réel,comme pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas.

Yria vit la jeune femme poser son crayon et son calepin,qu'elle avait refermé, sur le lit.Sans doute n'avait-elle plus rien à dire pour le moment.Yria avait donc tendu sa main vers le doux visage enfantin de l'orpheline.Celle-ci qui avait posé un regard distrait sur ses affaires et tourna ses petits yeux d'amandes sur Yria.Un frisson parcourut l'échine de la plus grande des deux filles.C'était comme si Yria avait ressentit une décharge électrique alors que son regarda avait croisé celui de Ay.Comme si elle l'avait déjà vu quelque part,déjà rencontrée.Mais c'était impossible.Ay lui avait dit qu'elle vivait ici depuis plus longtemps qu'elle...

Yria regarda Ay tandis qu'elle posait sa peluche sur son lit,qui alla rejoindre les autres.Puis elle se leva sans rien dire.Yria se demanda ce qu'elle faisait.Sur ses petites lèvres roses se formèrent deux mots.Dux mots inaudibles,deux mots que les cordes vocales de Ay ne pouvaient faire résonner dans sa gorge.Deux mots qui semblaient signifier tant de choses pour Ay.Yria la regarda faire,mais n'eut le temps ni le réflexe de lire sur ses lèvres.Tant pis.Mais elle crut comprendre ce que l'orpheline muette avait voulu dire.Ses petites bras frêles et doux entourèrent le coup de Yria,semblant vouloir se serrer contre elle,comme si elle se sentait en sécurité avec elle.

Yria ne sut que dire.Le petit coeur de Ay battait comme une berceuse contre son torse.Sa respiration était si tranquille.Yria souleva la jeune fille et la posa sur ses genoux,comme si elle ne pesait rien et l'entoura de ses bras avant de la serrer contre son coeur.Comme si elle faisait partie d'elle,comme si elle l'avait toujours connue.

Yria sentit son "petit fardeau" s'alourdir.Il sentit que la jeune fille s'abandonnait totalement dans ses bras.Mais elle ne la laissa pas.Elle voyait sa poitrine se soulever et s'abaisser légèrement au rythme de sa respiartion régulière et son coeur battait toujours aussi lentement tandis que son visage se peignait d'une expression de sérénité.Diable ce qu'elle était belle lorsqu'elle dormait !

Une larme,une seule coula sur la joue d'Yria,avant de mourir sur ses lèvres.Elle caressa doucement les cheveux de sa petite soeur.On l'avait protégée,maintenant c'était son tour...

Le temps avait fini par passer. On entendait encore le bruit de pas des orphelines, de peut-être un garde ou 2 qui fesait une ronde dans le coin, mais il en était rien. Elle ressentit la respiration de sa grande soeur contre elle. Elle réalisa qu'elle était toujours dans sa chambre. Elle ouvrit lentement les yeux, sans aucun bruit. Son visage endormi se leva doucement pour voir celui de sa protectrice. Elle semblait regardé ailleurs, ou simplement penser. Elle souria, avant de se dégager un bras et de se frotter l'oeil doucement. La fatigue rodait encore un peu, mais elle n'y portait plus ou moins attention.

-...

Elle bailla un peu avant de se recoller vivement sur sa grande soeur en guise de calin.

Combien de temps Yria était-elle restée comme cela,assise à tenir Ay dans ses bras,elle n'en avait aucune idée.Elle sentit au bout d'un moment la jeune fille se réveiller et se frotter les yeux avant de recoller son petit corps frêle et fragile à celui d'Yria,et de se relover dans ses bras qu'elle semblait considérer comme protecteurs.Yria détendit un peu son dos engourdit a force de rester courbé ainsi mais ne perça pas le silence de la pièce,seulement perturbé par les bruits de pas des gardes et les cris de souffrances des orphelines qui retentissaient un peu partout.

Elle fini par la lacher et "sauter" en bas. Elle s'étira que très doucement et fit une fois le tour de la pièce, d'un tour de garde, comme pour s'assurer que rien n'était parti, que rien était entrer. Elle revint prendre son calepin et lui écrivit une fois de plus.

-Vous ne voudriez pas allez vous baladez? Ou si vous avez quelque part à aller?

Elle refit un peu le tour de la pièce, se dégourdissant bien et osa même passer la tête dans l'entrebaillement de la porte et regarda dehors. Elle vit les jeunes filles crier et un garde passer avec un fléau. Elle frissonna un peu quand elle remarqua les espèces d'aiguilles au bout de chaque morceau de cuir. Elle suivit malgré tout la poursuite, en étant elle même épargné. Ces jeunes consoeur ne fire pas long feu. Se fut la première fois qu'elle vu l'une d'elles tomber, le crâne fracasser. Le sang gliclat malgré tout sur le mur et sur elle. Elle fut terrorriser. Elle n'avait vu que des soufrances, mais maintenant, c'était la mort. L'autre orpheline, subit presque le même sort, mais du être ouverte déjà a trop de place, montrant son anatomie à toute celle qui regardait, avant de s'éfondrer par terre pour ne plus jamais se lever. Le garde parti, ayant son dû, le couloir devint calme à nouveau.

La jeune fille tremblotait maintenant sous la scène des 2 mortes, toujours dans le cadrage de la porte entrouverte.

Lorsque Ay lui tendit à nouveau son petit calepin,Yria crut redescendre sur terre.Elle avait complètement oublié ce qu'elle était en train de faire avant d'entrer dans cette chambre.Un déclic se fit dans sa tête,et elle baissa aussitôt les yeux sur son torse toujours recouvert du trop grand chandail de Jack.La jeune femme se leva alors et épousseta ses vêtements,comme pour essayer de sortir de la transe de chaleur enfantine dont elle s'était impregnée en pénétrant dans la pièce.Elle referma la petit calepin,se disant qu'il n'était plus la peine d'essayer de convaincre Ay de la tutoyer,et le posa sur le petit lit.

Elle regarda sa petite soeur qui faisait le tour de la pièce,tel un petit garde,pour enfin oser passer la tête par l'encadrement de la porte ouverte.Yria crut qu'elle allait la rentrer aussitôt,se disant que le couloir était vide,comme à l'ordinaire,mais elle vit les yeux de Ay s'écarquiller tandis qu'elle fixait sans bouger...quelque chose...Un cri rententit,suivit d'un choc sourd et mat,celui d'un corps tombant sur le sol.Un claquement succéda suivit d'un nouveau choc particulièrement similaire à celui d'une chute.Yria ne sursauta pas.Mais Ay ne rerentra pas.

Yria contourna le lit et alla se placer à côté de sa petite soeur.

Elle crut que son coeur allait s'arrêter de battre.Deux corps inertes,amorphes,ensanglantés étendus de tout leur long en travers du couloir.Deux corps de femme aux courbes gracieuses qui ne se releveraient plus jamais.Deux poitrines qui ne se soulèveraient plus...deux cadavres...deux âmes qui s'envolaient...

Les doigts de Yria se crispèrent sur l'encadrement de la porte,si fort que sa peau pâle se tendit sur ses jointures.Elle avait envie de vomir,sa tête lui tourna.Un éclair lui traversa l'esprit,une image macabre,les corps de ses deux parents étendus sur le sol de son salon,ce fameux soir d'hiver,celui ou elle se fut échappée...Son sang se glaça.Elle n'avait pas souvent vu la mort ici.Les orphelines qui avient été tuées mourraient en général de leurs séquelles,et l'on entendait toute la nuit leurs cris de souffrance transpercer les parquets et faire trembler les murs avant qu'il ne s'évanouissent enfin.Jamais...jamais Yria n'avait su ce que les gardes avaient fait des corps...

Elle baissa la tête sur le visage de Ay.Ses joues d'enfant étaient devenues blêmes,ses yeux considéraient sans ciller la triste scène.Elle sentait tou près d'elle la respiration de sa jeune soeur devenir silencieuse,et tremblotante.Ses lèvres roses d'où ne pouvaient s'échapper un cri d'horreur tremblaient.Elle n'acait sans doute jamais vu la mort Ay...

Yria passa un bras devant Ay,devant sa poitrine et la plaqua contre elle.L'angoisse qui nouait sa groge l'empêcha de dire quoi que se soit.Elle entranan alors sans bruit Ay dans sa chambre,avec elle,et ferma la porte.

Elle aggripa sa grande soeur de ces petites mains, avec le plus de force qu'elle avait. S'en était trop. Le sang qui était sur elle, devenait de plus en plus tiède, elle le ressentait, sa lui fesais penser une fois de plus au corps qui allait faire de même dans le temps... Elle éclata en sanglot. S'en était que trop. 2 mortes, sous c'est yeux, 2 âmes qui non plus être sauver, de quelqu'on que facon.

Se n'était plus dans c'est conte au fin heureuse ou les méchants prérissait, mais maintenant c'était le contraire: les gentilles mourait.

Yria sentit Ay agripper avec force le bras qui la plaquait contre elle.Elle la laissa faire et ne resserra que peu son étrinte,déjà que son bras était plaqué sur sa poitrine.Yria sentit les larmes,les douces larmes cristallines et chaudes de la muette couler sur sa peau blême.Elle sursauta et rerpis Ay dans ses bras,la retournant,pour que leurx coeurs battent l'un contre l'autre et qu'elles soient face à face.Sans prévenir ,elle la serra contre elle avec l'amour d'un grande soeur.

Ses longs doigts fins et blêmes se plongèrent dans la cascade dorée de cheveux de Ay.Elle les caressa,murmurant un flot de paroles presques inaudibles,pour calmer la jeune fille.

-N'y pense plus Ay...je suis là...

Elle pleurait toujours. Il fallait qu'elle oubli. C'était une mauvaise blague. Dans les contes les méchants mourait. Elle n'avait vu que la première parti de la pièce, oui, maintenant c'était l'entracte, les filles allait se relever et puis partir comme de si rien était...

Elle pleurait juste un peu moins, Sa grande soeur la calma un peut, une présence lui fesais vraiment du bien. Elle tremblotait toujours un tout petit peu, mais moins, les sanglots semblait vouloir passer.

On entendit quelque voix dans le corridor, elle était presque inaudible. Surement des gardes qui passait préparer l'autre scène?

Il sembla à Yria que les sanglots de sa petite soeur s'évanouissaient et que la tristesse quittait peu à peu son petit corps qui continuait de trembler.Yria la garda contre elle néanmoins,elle n'allait pas la laisser seule,du moins pas pour l'instant,pas avant qu'elle ne se soit calmée.La jeune fille lui caressa le dos,comme l'aurait dans ses conditions fait une mère et berça doucement Ay,comme si elle avait été une enfant.Son corps était si léger ,si fragile,si tremblant et si chaud dans les bras de Yria.

Des pas retentirent soudainement dans le couloir du deuxieme étage.Yria fronça les sourcils et sursauta.La jeune femme se décala avec douceur vers la droite et plaqua son dos contre la porte de bois dur et écaillé.Sa main se plaça sur la poignée de la porte,Ay toujours dans ses bras.Mieux valait ne pas sortir maintenant.

Elle finit par se calmer pour vrai, sa respiration prit un cours normal, ces larmes avait secher. Sa grande soeur la cajolait encore, la fesant ressentir encore plus en sécuriter et loin de cette scène macabre qui etait devenu l'entracte.

Les pas se firent encore plus fort soudainement pour aller s'amoindrir plus loin. Des voix qui donneait des ordres, un peut de remu ménage. Puis un instant plus tard rien. Quelque nouveau bruit de pas se fire entendre, des petites voix, quelqu'un qui alerta les autres que tout etait fini et que le corridor était redevenu normal.

Elle remua un peu en entendant ça. La pièce ne continurait pas. Elle prit un grand soupir de soulagement et leva la tête tout doucement vers Yria, la balancant juste un tout petit peu sur le coter.