chambre de lacus (warning)

S'ennuyant dans sa chambre, elle alla à la recherche de Lacus. C'était une fille assez... Inintéressante, mais qui sait, peut-être qu'au fond il y avait un truc caché. Elle marchait avec ses haut talon dans le couloir, ses bruits de pas resonnèrent sans aucun doute, lacus aurait déjà dû l'entendre. Elle ne toqua pas, elle s'est permise d'entrer directement.
Refermant la porte derrière elle, elle fixait de son regard noir els yeux de la jeune fille sur le lit.

"Bonsoir."

Elle vint s'asseoir à ses côtés.

"Tu n'aurais pas de la boisson alcoolisée ? J'ai une soudaine envie."

Elle croisa les jambes et posa ses mains sur ses genoux, attendant une quelconque réponse.

Elle arqua un sourcil, serrant les dents et regardant Lacus.

"Pourquoi je devrais frapper à la porte ? C'est stupide !"

Elle ne laissa pas paraître ses émotions par son visage. Il était neutre et le restait toujours. Elle se leva, alla vers des armoires, cherchant de la boisson.

"Alors tu as de la boisson oui ou non !"

Elle revint s'asseoir, pour à nouveau croiser les jambes, dévoilant ses jambes, ainsi que ses bras nus.

Sans répondre directement, elle prit le verre que lui tendait Lacus et soupira.

"J'adore la vodka ! Mais c'est un petit verre, je souhaiterais comme même la bouteille."

Elle leva un sourcil et, n'attendant pas très longtemps pour agir, elle bu tout le verre en entier, d'un coup. Et d'un geste vif, elle prit la bouteille de vodka, buvant à sa guise.

"Si ça ne te dérange pas, je ne t'en laisserais pas."

Sans boisson, elle pourrait de venir folle, et non saoule. Pour être saoule, elle devait boir au moins toute une caisse d'alcool, aussi incroyable que cela puisse paraître ! A sa 5ème gorgée, elle décida de répondre à ce que lui avait la jeune femme précédement. Elle la fixait des yeux :

"Je suis venue car j'en avait envie. Ca te dérange, peut-être ?"Elle reprit après une gorgée : "Si tu me détestes je comprendrais, tout le monde me hai, ça ne sera pas nouveau."

Lacus la regarda d'un oeil impréssioné. Pourquoi ? Heather ne saurait jamais le dire. Peut-être que c'est la première fois que Lacus rencontrait quelqu'un comme Heather, aussi froide qu'un ice. Elle s'arrêta de boir, soupirant pour la ènième fois. Lacus lui parla.

De toute façon c'est ce que j'aurais fait.

Elle haussa les épaules, histoire de se mettre pls à l'aise. Elle reposa son regard sur la jeune femme qui s'assit sur une chaise, à ses côtés. Heather ouvrit la bouche, elle voulait dire quelque chose. Elle hésita un peu, puis, curieuse, elle commença :

Cet orphelinat n'est pas commun, je me trompe ?"

Elle posa un oeil interrogateur sur Lacus.

En buvant plus de la moitié, elle regarda le mur en face d'elle, en répondant simplement :

Si tu ne sais pas, ne parle pas pour ne rien dire.

Elle resta silencieuse. Des secondes tards, elle entendit un bruit de pas dans le couloir. Toujours assise, elle se leva alors vers la porte, toujours aussi curieuse. Elle espérait que se sera un gardien, qui l'énerverait et qu'elle pourra mentir en disant que se sera de la légitime déffence en le torturant.

Tu attendais quelqu'un ?

Elle porta son regard à nouveau sur la jeune rouquine.

Je dois te laisser, peut-être ?

Simplement car j'ai entendu du bruit dans le couloir.

Elle finit sa bouteille, se leva et s'avança vers l'endroit où Lacus l'avait déniché. Elle en prit une deuxième, l'ouvrit et savança vers la porte.

Je vais m'en aller.

Elle sortit, regarda de droite à gauche, apparement il n'y avait personne. Buvant sa bouteille, elle marcha dans les couloirs, direction nul part ! Elle allait visiter l'orphelinat à sa guise et comme bon lui semblait. Heather ne se retourna même pas pour dire au revoir à Lacus. D'ailleurs, elle ne le fesait jamais. Sauf avec ses "supérieurs", qu'elle concidérait comme de la vermine.

*Tous des bizarres, ici.*

Elle descendit l'escalier à pas lent.

Yria déambulait dans les couloirs,seule,comme à son habitude, les autres filles commençaient à séreiusement l'énerver.Mais voilà qu'une passait entre elles.Elle était différente,sans voix et paraissait souffrir.Les autres orphelines ne semblaient se soucier d'elle.Yira essaya de ne pas montrer son étonnement à l'égard de cette jeune fille.Mais la curiosité l'emporta.Elle ne savait si s'était la pitié ou le côté sympathique qu'elle avait en elle mais elle suivit la trainée de sang qui passait sous une porte.


Laquelle devait être celle de sa chambre.Elle frappa trois coups et entra.Elle passa par le fin entrebaillement de la porte avant de la refermer derrière elle,pénétrant dans la chambre.

Elle trouva le jeune fille étendue sur son lit,blessée,terrorisée...Yria retint un haut le coeur et s'approcha.

-Qui y a t'il ? Pourquoi souffres-tu ?

Yria s'approcha d'avantage et s'assit sur le lit,à côté de l'orpheline.Ce n'était pas la pitiée qui l'y poussait et elle le savait.Elle semblait tellement souffrir cette jeune fille,la pauvre...

-Ne parles pas,laisse-moi regarder...

Elle toucha le jambe de la jeune fille et enleva,lentement et avec douceur,le bandage improvisé de l'orpheline.Une longue et profonde coupure lui tailladait la chair.Yria fronça le nez,la blessure sentait le sel.

La blessure ne pourrait pas cicatriser.Elle souleva le tee-shirt de la jeune fille jusqu'au niveau de la poitrine et enleva l'autre pansement,l'odeur de chair brûlée lui vint aux narines tandis qu'elle découvrait la seconde séquelle.

-Attends...

Elle chopa une bouteille d'eau sur la table de chevet de l'orpheline et en imbiba le tissus qui avait servi pour envelopper son ventre.Elle passa le tout avec douceur sur le ventre de la jeune fille,tout en veillant à ne pas appuyer,de peur de lui faire mal.

-Reste calme..bon sang mais qui est l'enfant de salaud qui t'a fait cela ?!

Yria leva la tête devant les paroles de l'orpheline,elle continua de passer le tissus sur son corps,si beau qu'il aurait été sans ces affreuses marques.Elle resta délicate néanmoins car elle n'osait imaginer quelle souffrance elle pourrait éprouver à sa place.

Un léger sourire se dessina sur son visage tandis qu'elle voyait la blessure perdre de son éclat.

-Tu es courageuse.

Elle regarda un instant la jambe de la jeune fille,chose qui ne disparaitrait jamais,qui avec chance,apparaîtrait sous la forme d'une cicatrice.

Elle sentit la jeune fille verser des larmes et se pencha pour les sécher,d'un geste doux,presque maternel.

-C'est fini.Je suis là.

Yira serra avec douceur la jeune orpheline dans ces bras,presque avec amour.Elle ferma les yeux et caressa les longs cheveux de la jeune fille,tout doucement,pour la calmer.Elle sembla la bercer durant quelques minutes.

-Je suis là ne t'en fais pas.Tu poses une question à laquelle je ne peux pas répondre.Ce doit-etre leur nature je n'en sais rien.Cet orphelinat est tellement différent depuis que cette vielle dame est morte...

Ton corps cicatrisera,peut-être que la blessure va disparaître.Mais pour ta jambe je ne sais pas.Mais tu a un si beau visage,ne le sillone pas avec tant de tristesse.C'est un con,oublie-le.

Yria fit apparaître un léger sourire sur son visage si jeune.Puis répondit.

-Eh bien tu pourrais me donner ton nom,que je sache quand même comment se nomme la jolie personne que je viens de guérir.

Elle referma la bouteille d'eau mais n'osa pas toucher la jambe de l'orpheline.Elle fouilla dans l'une de ses poches et en sortit un très long bout de tissus qui lui avait autrefois servit pour nouer ses cheveux.

Elle releva le haut de la jeune fille,veillant à ne pas toucher sa poitrine et commença à enrouler le torse de celle-ci avec le tissus.Elle avait l'habitude de faire cela depuis que les hommes étaient venus.

-Moi je me nomme Yria,Yria Leghan.

[hj: Bon moi vais me coucher à demain jolie orpheline ^^]

Yria tint Lacus par les épaules et posa sa tête contre la sienne.

-Ne fais pas de geste brusque Lacus.Tu es encore faible , ne te fais pas mal.

Elle avait dit cela d'une voix ferme mais douce.Pour inciter la jeune fille à suivre son conseil.Elle lui caressa le dos tout en regardant sa jambe.
Elle la lâcha et s'agenouilla par terre avant d'examiner le membre sanglant de Lacus.

Elle attrappa le tissus imibé d'eau et et tamponna si délicatement la blessure qu'on aurait pu croire qu'elle l'effleurait à peine.

-Ne me remercie pas,c'est normal.Mais il n'y a qu'un seul moyen pour guérir cette blessure et ce serait de recoudre ta peau.Je te le déconseille fortement.L'infirmière est une sauvage tu risque de souffrir encore plus.

[hj : Quoi quoi ??? qu'es-ce que tu veux m'apprendre ???]