Promenade [Kaede]

Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 13/10/2006

Le médecin avait accomplit un réel exploit cette fois, il avait réussi à s’orienter correctement dans cette grande bâtisse qu’il commençait à prendre en horreur avec tous ces couloirs, ces tournants ces chemins menant à une salle vide sans intérêt, enfin, heureusement, son envie de ne pas faire patienter Kaede l’avait quelque peu aidée à trouver en vitesse le chemin, il arriva donc rapidement devant une porte vitrée qu’il poussa avec impatience, il se retourna rapidement vers la jeune femme qui l’accompagnait et l’embrassa doucement, intérieurement tout heureux que sa relation avec l’orpheline n’aie pas souffert du petit incident qui s’était déroulé peu de temps auparavant, il mit alors fin au baiser et regarda amoureusement la jeune femme…

« C’est partiiiiiiiiii ! Je suppose que tu voudras bien un autre petit massage après ça non ? »

Il lui caressa alors la joue, elle n’avait plus rien, enfin, il pouvait appuyer avec force ses lèvres humides sur la belle joue douillette de sa magnifique mais quelque peu peste compagne, il lui caressa les cheveux, enroulant quelques mèches autours de son index, puis les ramenant près de ses dents et les mordillant, puis il commença à marcher tranquillement jusqu’à arriver devant les bois, qui étaient gardés seulement par une vieille haie en bois que le médecin défonça d’un coup de pied, puis il s’aventura dans les bois, un peu de lumière filtrait à travers les feuillages, éclairant de temps en temps les cheveux de Sessho et les faisant luire d’un bleu éclatant…

Nombre de messages : 83 Age : 35 Date d'inscription : 21/10/2006

Kaede constata avec amusement les progrès de son compagnon en orientation, c’était presque inespéré en vue de ses exploits précédents en la matière. Ca éviterait de longues chamailleries à l’avenir et permettrait un certain gain de temps au moins. Cependant elle regretterait peut-être ses petits airs perdus et énervés à chaque fois qu’il se trompait de direction qu’elle trouvait très craquant quand ils ne l’exaspéraient pas. En définitive l'orpheline était vraiment quelqu'un de paradoxal par moments...

« Massage obligé en effet ^^ »

Elle avait l’impression que cela faisait une éternité qu’elle ne s’était pas sentie aussi détendue, en paix. Sessho y était pour beaucoup, elle ne l’avait jamais vu autant attentionné et affichant aussi clairement son affection pour elle. Cette sensation de compter enfin pour quelqu’un adoucissait son irritabilité ainsi que ses nerfs mis à « vifs » par les jours derniers. La jeune femme avait la chance que ce maudit orphelinat n’ai pas encore réussi à la briser et redoutait avec effroi l’éventualité où cela arrive. Elle pénétra à son tour paisiblement dans le bois une fois que le détective eu frayé un chemin dans la petite haie à force de coups de pieds. Elle faisait la réflexion que l’éclairage mettait vraiment ses cheveux à la teinte si étrange en valeur tout en marchant lentement à ses côtés. Ne tenant plus elle passa rapidement sa main dans la chevelure bleuté et demanda avec un sourire.

« Qu’est-ce que tu as fait pour avoir une couleur à l’aspect si naturel ? »

Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 13/10/2006

Sessho lâcha un sourire amusé lorsque la jeune orpheline vint passer une main dans ses cheveux bleus, puis il répondit à sa question par une réponse très simple, il avait les cheveux blancs d’origine, passer un peu de colorant bleu dessus et étant donné ça pâleur qui allait de pair avec ce bleu si clair, cette couleur paressait presque naturelle, enfin, il déposa un baiser sur le front de Kaede et évita avec soin quelques fleurs très rares qui poussaient sur le sol, malgré les apparences, il en connaissait en fait un rayon sur les plantes, étant un médecin, mais un détail le gênait, sa jeune compagne n’avait pas piqué une seule crise de la journée, cela manquait grandement à l’albinos qui s’approcha d’elle et posa sa main droite sur le haut du crane de l’orpheline, puis il bougea rapidement sa main dans tous les sens, décoiffant totalement la pauvre jeune femme qui n’avait, pour une fois rien fait de mal, il lui adressa un sourire et s’approcha d’elle...

« Pas trop fâchée ? »

Il n’attendit pas la réponse et serra la jeune orpheline dans ses bras avant de ne déposer un autre baiser dans le cou de la jeune fille, qu’il lâcha l’instant d’après, afin de reprendre sa balade, pensant déjà faire un petit massage sensuel et excitant à cette chère jeune femme, il penserait bien sur à demander une récompense à la hauteur de son massage, quelque chose de bien agréable qu’elle pourrait faire avec sa langue, enfin, il ne lui demanderait que sur le moment… Il se retourna alors vers elle et lui souffla quelques mots…

« C’est plus ennuyant que je ne l’aurais pensé ! »

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Kaede écouta avec intérêt les explications de Sessho qui levèrent ainsi ses interrogations. Chaque jour elle en apprenait un peu plus à son sujet, qu’il s’agisse de détails amusants et légers comme de découvertes beaucoup plus dérangeantes. Enfin il ne lui laissa pas le temps de ressasser bien longuement ces pensées en la décoiffant subitement. Surprise par le geste, elle se contenta de protester en soulignant le caractère pénible et laborieux de l’obtention d’une coiffure correcte comme la sienne. Toutefois l’étreinte et le baiser qui suivirent apaisèrent son irritation passagère et elle décida de ne pas retenir la petite plaisanterie, pour le moment du moins...

« Ce n’est pas ennuyeux mais calme tout simplement… »

Le ton employé était vague, songeur. La jeune femme était encore perdue dans ses pensées. Cette promenade aurait presque pu lui faire oublier sa « condition ». D’ailleurs elle faisait ressurgir en elle des sentiments qu’elle avait été contrainte de mettre de côté durant son conflit épineux avec l’autre personnalité du médecin. Mais à présent que sa situation était de nouveau stable, sa volonté d’échapper à son triste sort avant que quelque chose d’irréparable se produise, se faisait plus intense, plus violente. Une lueur éteinte depuis plusieurs jours se ralluma alors soudainement dans ses yeux et même son maintien se fit plus tonique. La peste qu’avait connu le détective était de retour.

« Je ne sais pas si tu te souviens d’une certaine conversation qu’on a eu à propos de ton réel métier et du but de ta présence en ces lieux…»

Elle s’arrêta pour vérifier que son compagnon l’écoutait bien attentivement. L’orpheline ne tenait pas à se répéter un nombre incalculable de fois. Elle ramena une mèche en arrière et poursuivit en le fixant intensément.

« Pourquoi ne pas fuir à travers ces bois ce lieu maudit ? Avec la surveillance accrue, poursuivre ton enquête devient quasiment impossible à moins de liquider tous les opposants. Partons avant que ce ne soit trop tard… »

Lentement elle s’approcha et caressa affectueusement sa joue avant d’ajouter.

« On pourrait alors vivre librement et je suis certaine que petit à petit on pourrait trouver une solution à ta maladie, ensemble… »

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