Marlène tremblait… La pauvre, le rat devait bien l’avoir terrorisé pour le mettre dans cet état! Quelque peu surprise de voir Marlène serrer la pantoufle contre elle plutôt que de la remettre à son pied, Amaryllis ne fit pourtant aucun commentaire. Après tout, elle-même aurait donné n’importe quoi un peu plus tôt pour trouver un peu de réconfort… Pacson lui avait fait terriblement peur…
« Ça va aller, Marlène, il n’y a aucun rat ici… » lui murmura-t-elle doucement, espérant la calmer un peu.
Les marches grinçaient… on aurait dit un film d’horreur où il ne manquait que le monstre derrière les deux victimes qui tentaient de fuir la ‘maison’. Heureuse de voir que Marlène s’était mise à parler enfin, Amaryllis blêmit dès qu’elle entendit le mot ‘torturer’. On avait torturé Marlène! Mais… elle était si gentille pourtant! À quoi bon la torturer…? Elle n’avait probablement pas défier littéralement un surveillant après tout, elle était trop… peureuse pour cela.
« Elle ne t’aurait pas laissé-là d’une manière ou d’une autre… et si elle l’avait fait, je crois qu’on m’aurait entendu hurler jusqu’à l’autre bout de la grille… Mais bon, j’espère que tu la verras à nouveau un jour. Et à présent, arrête de dire que tu n’as aucune amie, ce n’est plus vrai du tout, Marlène… Je te considère comme telle à vrai dire… je sais, c’est étrange, je ne te connais aucunement, mais d’un côté, tu es venue me trouver quand j’avais besoin d’aide… je… j’apprécie beaucoup le fait que tu sois venu me voir plutôt que de me fuir parce que je pleurais… c’était la première fois qu’un de ces hommes semblaient se préoccuper de moi et… j’ai eue terriblement peur en fait… » avoua-t-elle en baissant la tête.
Elle devait avoir l’air bien idiote de dire tout cela à Marlène… Elle avait été torturée alors qu’Amaryllis n’avait encore rien eut, sauf un menace au couteau…
« Allons au salon, je n’en peux plus de rester ici… »
[Tu fais le topic?]