Petite visite de l'endroit

Amaryllis avait entraîné Simon jusqu’aux sous-sols tout en lui nommant toutes les pièces par lesquelles ils avaient dû passer. Elle lui avait montré la cuisine et maintenant, ils étaient dans les caves. Amaryllis tremblait presque de peur dans cet endroit. C’était si sombre partout… Elle détestait les sous-sols! Il lui restait encore à montrer à Simon les douches communes qui étaient loin d’être confortables ainsi que les cachots… et cette pièce où elle n’avait jamais été encore. Mais ces caves lui donnait la chair de poule, la faisant souvent frissonner d’horreur.

« Ici, eh bien… se… se sont les caves… J’y viens rarement, mais cela ne sembla pas changer grand chose… c’est toujours aussi… laid… et… dégoûtant… » dit-elle, la voix légèrement tremblante de peur. « Habituelle, i… il n’y a presque jamais personne ici… »

Heureusement qu’elle n’était pas encore aux cachots… elle tremblait de peur juste d’y penser! Il suffisait de refermer une porte derrière soit pour se retrouver enfermé… Mais la jeune femme n’était toujours pas au courant pour la salle de torture… fort heureusement, car jamais elle n’y retournerait dans ces sous-sols de peur d’y aller par erreur!
Les caves étaient sombres et poussiéreuses. Il y avait toutes sortes d’objets étranges un peu partout, passant des mini-laboratoires à des trucs dont on ne se souvenait même plus de l’utilisation!

« Il y a tellement de choses un peu partout ici… et cet endroit me donne la chair de poule… »

Simon avait suivit sa guide tout en écoutant les différent nom des piéces,se concentrant pour ne pas oublier ou elles se trouvaient.Ils étaient mintenant arrivés aux caves et Amaryllis s'arrétat pour décrire l'endroit.A sa description et au ton de sa voix sa se voyait qu'elle n'aimait pas cette endroit,qu'elle en avait meme peur!

"Vous aviez raison quand vous m'avez prévenu sur le chemin que les caves n'avaient pas étaient nétoyé depuis longtemps."

Il avait dit cela tout en époussièrant son costume qu'il avait mit exprés pour l'occasion.Puis,Simon observa un peu plus précisément la piece ou il se trouvait avant de ce retourner vers son guide et de lui demander :

"Ne reste t'il aucun objet de l'ancienne propriétère de ce château?Il me semblait avoir entendut que c'était la tante du nouveau directeur,il a bien dut laisser quelques objets en son souvenir non?"

« Je sais… mais… c’est… encore pire que ce que je pensais! »

Beurk, il y avait même une grosse araignée dans un coin! Heureusement qu’il n’y avait rien d’important ici… la poussière était tellement présente dans la pièce qu’on aurait dit qu’un nuage aurait pu s’y former simplement en respirant. Amaryllis allait avoir encore plein de poussière sur elle! Tant pis, elle repasserait aux douches un peu plus tard… elle détestait avoir les cheveux dégoûtants et pleins de poussière…

« Oh euh… bien entendu, seulement, ils… ils ne sont pas ici… ils sont au grenier… Oui, je… je crois que c’était sa tante… »

Les filles avaient rangé bien des choses, qui lui avait appartenu, au grenier. Au moins là-bas, c’était bien plus propre qu’ici et tout était bien rangé. Ici, c’était le bordel total!

« On retrouve de tout ici… mais peu de gens y viennent bien longtemps… tout comme pour… pour le reste des sous-sols. À part la cuisine… on voit rarement des gens ailleurs. Bien des choses ont changé ici… les douches communes… les… les cachots… et cette salle que je n’ai toujours pas visitée… » dit-elle à l’adresse de Simon d’un air songeur.

Mais pourquoi lui disait-elle tout cela?! Probablement pour éviter de songer à cette peur qui la prenait chaque fois qu’elle venait ici tout comme aux cachots.

[désoler de ne pas avoir répondut plus tôt]

Simon,qui mintenant avait deja tout vu de cette pièce,fixa Amaryllis en atendant qu'elle réponde à ces questions ou du moin qu'elle parle.Apres quelque minutes de blanc total Amaryllis confirma la rumeur qu'il avait entendut sur le fait que le nouveau directeur avait hérité ce château de sa tante.

"Oui bien sur,j'aurais du me douter qu'aucune personne sensé ne laisserait des objets de valeur dans ces lieux."

Simon re-dévisageat Amaryllis de haut en bas remarquant qu'elle était recouverte de poussière en se disant que lui aussi devait surement avoir l'air sale.

*Moi qui voulait faire bonne impression en me présentant propre au patron c'est raté...*

Puis Amaryllis lui expliqua que presque personne ne venait dans les sous-sols à part à la cuisine qu'ils avaient précèdament visitées...Puis elle lui parlat vaguement des cachots ainsi qu'une salle qui avait l'air de l'intriguer.Simon regardat sa montre et remarqua que l'heure avait assez rapidement avencé.

"Je vous remerci pour m'avoir proposé de visiter le château mais si vous ètes fatiguée surtout n'hésitait pas à me le dire."

[C'est pas grave ^^]

Mais non, les filles n’étaient quand même pas idiotes, jamais elles n’auraient laissé de telles choses ici, dans la poussière! Surtout si cela avait appartenu à la vieille dame qui avait tenu pendant si longtemps cet orphelinat! En tout cas, la pièce aurait bien besoin de nettoyage! La grosse araignée qu’il y avait dans un coin était toujours là et il y en avait probablement plein d’autre. Puis, Simon lui parla de nouveau. Apparemment, il venait de vérifier l’heure… Se retournant vers lui, la jeune femme réfléchit un moment.

« Oh, mais de rien! J… »

Elle avait quelque chose sur le bras! Amaryllis jeta un regard à son bras… ohhh beurk, une grosse araignée s’y trouvait! Elle détestait ces petits insectes… La jeune femme la chassa de sa main, faisait une petite grimace de dégoût.

« Désolée… euh… qu’est-ce que je disait déjà?! Ah oui! Je vous avertirai si je suis fatiguée. »

Amaryllis avait hâte de sortir de la pièce… Pourtant, le fait de voir Simon aussi poussiéreux qu’elle lui donnait presque envie d’éclater de rire. Lui aussi allait être bon pour une bonne douche après! Se retenant pour ne pas éclater de rire, la jeune femme préféra changer de sujet.

« Pourquoi souhaitez-vous devenir surveillant principal ici? » demanda-t-elle pour changer le sujet de conversation.

Apres avoir chassé une areigner qui s'était posée sur son bras,Amaryllis répondit qu'elle n'était point fatiguée.Puis elle lui demanda pourquoi voulait il tant devenir surveillant principal de ce château.Simon pris un air faussement méchant et lui répondit :

"Pour torturer les petites filles comme toi mouhahaha..."

Puis,il reprit son air normal et recommença à parler.

"Non je rigole...Plus sérieusement je veut devenir surveillant principal car je ne supporte pas les personnes qui jouent aux rebels et qui défient l'autorité juste pour s'amuser.Je pense que le monde a besoin de lois pour ne pas sombrer dans l'anarchie et le chaos.Enfin je me doute qu'à moi tous seul je ne peut pas rapporter l'ordre partout c'est pourquoi je me contente juste de ce château."

En répondant Simon n'avait pas mentit mais il n'avait pas dit toute la vériter non plus,il n'avait pas révèlé qu'il avait choisi spécialement ce château pour pouvoir jouer à son petit jeu de la séduction tranquillement mais,qui serait surtout encore plus dur car il faudrait qu'il regagne la confiance des pensionnaires avant de tenter de les séduire.C'était toute cette difficulté qui lui donné tant de plaisir à jouer ce jeu ici et avec ces femmes la.

Amaryllis arqua un sourcil. Blaguait-il? Même si Simon lui avait dit qu’il rigolait… Amaryllis semblait quand même douter que se soit totalement vrai. Mais bon, peut-être avait-il un sens de l’humour… différent et étrange… Tournant le dos à Simon, comme si elle observait la pièce, la jeune femme marmonna pour elle-même :

« D’après moi, se sont plus ces idiots de gardiens qui ont besoin de lois pour bien fonctionner… quand ils en sont au point de presque nous sauter dessus simplement parce qu’on est un peu trop près de la grille, on en vient à se demander s’ils n’ont pas un problème… »

Amaryllis soupira. Se retourna vers Simon, elle s’adressa enfin à lui à haute voix.

« C’est quand même une bonne chose… »

Après tout, les raisons de la présence de Simon étaient biens. Un vrai profil de surveillant compétant! Mais probablement un véritable enfer pour les orphelines… Avec un tel surveillant, il faudrait faire probablement encore plus attention.

« Vous comptez modifier bien des choses ici? » lui demanda-t-elle.

Bon sang qu’elle avait hâte de sortir d’ici! Les caves lui donnaient la chair de poule…

« Vous voulez visiter un autre lieu? » lui demanda Amaryllis qui ne souhaitait que sortir rapidement d’ici.

Sortir, mais pour aller où? Cette fois, elle laisserait Simon décider de la destination… de toute façon, Amaryllis n’avait que cela à faire, lui faire visiter l’orphelinat.

Amaryllis semblait impatiente qu’on lui réponde. La pauvre détestait cet endroit horrible à peu près autant que les cachots qu’elle avait déjà pu voir mais sans vraiment y être enfermée. Simon semblait prendre son temps pour répondre en tout cas! Le faisait-il exprès? S’amusait-il réellement à la voir paniquer un peu au moindre bruit qui semblait étrange? Peut-être… vu ce qu’on avait pu lui dire à propos des gardiens, cela ne l’étonnait pas vraiment qu’on puisse se moquer d’elle! Puis, elle entendit un bruit… ou plutôt, une voix qui semblait plus ou moins lointaine… un simple murmure amplifié par l’écho des caves… Avait-elle bien entendu le mot ‘tranchant’?

Non, c’était presque impossible… la jeune femme secoua la tête, chassant cette pensée étrange de son esprit pour reporter son attention sur l’homme déjà présent dans la pièce. Elle savait bien que même s’il n’avait pas été engagé ici, il avait déjà bon nombre de pouvoirs sur elle… Les filles de l’orphelinat n’avaient plus beaucoup de droits ici… depuis l’arrivée du nouveau directeur en tout cas. La voix parla de nouveau… encore ces murmures! Sentant son rythme cardiaque accéléré d’un seul coup, Amaryllis tenta de reprendre un peu le dessus sur elle-même. Qui pouvait bien être ici de toute façon?! Elle s’adressa au ‘vide’ d’une voix forte :

« Il y a quelqu’un?! Qui est-vous?! »

Sans savoir si elle aurait une réponse, la jeune femme fit signe à Simon qu’elle revenait tout de suite. Se dirigeant vers l’endroit qui lui avait semblé être l’origine de cette voix, Amaryllis continua de parler au ‘vide’ :

« Montrez-vous, ce n’est pas drôle du tout! »

Le cœur battant, elle s’attendait à tomber nez à nez avec un gardien, mais… quand? Et où? Comment? Qu’est-ce qui pourrait lui arriver après tout?

Il faisait trop noir au goût d’Amaryllis… Elle ne voyait plus vraiment où elle avançait vu que la lumière n’arrivait que très peu jusqu’ici. Elle n’entendait pas Pacson tellement les pas de celui-ci étaient légers. C’était le genre de coin sombre qui pouvait facilement faire peur à n’importe qui… surtout en sachant qu’ici, les hommes étaient parfois de véritables tortionnaires! Néanmoins, plus la jeune femme passait de temps dans le ‘noir’, mieux elle voyait… enfin… si on pouvait appeler cela ‘voir’. Amaryllis ne se doutait pas que le surveillant la suivant… lorsqu’il lui chuchota quelques mots à l’oreille, Amaryllis sursauta, lâchant un bref cri à la fois de surprise et de peur. Se retournant vivant, elle pu enfin voir un peu à qui elle avait affaire… Un gardien… elle en était certaine… Serait-il le deuxième à lui causer des ennuis depuis le début de la journée? Il était certes très tard quand on l’avait surprise adossée à la grille… pour attacher son lacet défait… mais celui-ci aurait-il le temps de lui faire quoi que se soit?

« Non mais ça va pas la tête?! On ne fait pas sursauter les gens ainsi! » lâcha-t-elle, n’ayant pas du tout apprécié qu’on lui fasse tant peur. « Et pourquoi serais-je perdue?! Je vis dans cet établissement après tout. »

Bien qu’elle soit complètement morte de peur, elle était toujours aussi sèche dans ses paroles. Eh non, elle n’avait pas du tout apprécié qu’on la fasse sursauter ainsi!

« Vous cherchez quelque chose peut-être? Ou encore quelqu’un? » demanda-t-elle en se calmant enfin un peu.

Aurait-elle des ennuis pour avoir été si sèche? C’était fort possible… Ne sachant pas trop comment réagir, Amaryllis resta silencieuse bien qu’elle semblait toujours autant apeurée.


[Je ne reviendrai demain qu'environ aux mêmes heures qu'aujourd'hui... vive les cours -_-' ]

Mais pourquoi souriait-il?! Elle n’avait absolument rien dit de drôle pourtant! N.anmoins, il ne semblait ni en colère, ni réellement joyeux… c’était tout de même un bon point. Amaryllis n’aurait pas trop de problèmes avec cela. Cet homme ne lui disait rien qui vaille… même ce Simon qui semblait avoir une sorte d’aura ténébreuse autour de lui avait cessé peu à peu de l’effrayer. Personne n’avait encore rien fait à la jeune femme… pas de brutalité, pas de viole, bref, elle n’avait eu aucun ennuis… pour le moment du moins! Se faire traiter de petite comique sembla encore la mettre sur les nerfs. Franchement! Elle avait beau être assez petite, mais elle était loin de vouloir plaisanter en cet instant. Croisant les bras, mais sans pourtant répliquer quoi que se soit –après tout, qu’aurait-elle eu a répliquer?!-, elle l’observa un moment sans rien dire…
Amaryllis ne parla que lorsque James lui dit qu’elle ne devrait pas se promener à cette heure-ci…

« Personne ne m’en empêche… et puis je ne vois vraiment pas pourquoi je ne ‘devrais’ pas me promener. Personne n’a établit d’heure de couvre feu! » lâcha-t-elle encore sèchement.

Elle allait aussi lui expliquer qu’elle faisait visiter l’endroit à Simon quand le surveillant lui fonça justement dedans… Ses paroles laissèrent un long moment Amaryllis songeuse. Les orphelines se faisaient-elles surveiller sans le savoir? Quelqu’un savait-il pour la présence de Cain? Le cœur battant à tout rompre, la jeune femme sembla bien décidée à en savoir plus :

« Et vous nous surveiller durant notre sommeil?! C’est bien de savoir cela maintenant… On peut dire que personne ne se gêne pour nous surveiller n’importe où… Vous nous surveillez aussi aux douches j'imagine! »

Puis, Pacson lui fit signe de venir, lui disant qu’il la raccompagnerait au dortoir si elle le désirait… Pouvait-elle lui faire confiance? Était-ce un piège? Allait-il se servir de cela pour pouvoir entrer dans le dortoir? Et s’il voyait Cain? C’était trop risqué… et puis de toute façon, Amaryllis ne semblait plus du tout d’humeur à faire sa gentille fille… ces surveillants l’avaient un peu trop énervé à son goût aujourd’hui…

« Et pourquoi donc? Je peux très bien m’y rendre toute seule… je n’ai pas besoin que l’on vienne m’y reconduire… en particulier si c’est par un simple surveillant qui ne vaut pas mieux que de la vermine! »

Oupsss… elle y allait probablement un peu trop fort… sauf que c’était sortit tout seul…

Citation :

« Personne ne m’en empêche… et puis je ne vois vraiment pas pourquoi je ne ‘devrais’ pas me promener. Personne n’a établit d’heure de couvre feu! » lâcha-t-elle encore sèchement.

Pacson resta la bouche sèche. Et bien elle avait du culot cette petite. Elle serait certainement une de ses premières victimes un jour. Mais pas aujourd'hui. Il fallait un peu de temps à Pacson pour s'habituer à cette nouvelle vie....

Citation :

« Et vous nous surveiller durant notre sommeil?! C’est bien de savoir cela maintenant… On peut dire que personne ne se gêne pour nous surveiller n’importe où… Vous nous surveillez aussi aux douches j'imagine! »

- AHHHHHHHHHHHHHHHHHH..... pas moi. Laisse-moi un peu de temps avant de vous reluquer entrain de dormir... souffla-t-il de sa petite voix de follerie.

Un petit sourire fou se dessina sur ses lèvres. Cela l'exitait complêtement ( Dans le sens amuser!) Il faudrait justement qu'il pense à visiter toute les chambres avec soins. Au cas ou ont trouveras des trucs amusant... pour mieux les faires chantés.(Pas Chanté une chanson) Il continua de tourner autour d'elle essaiyant d'une facon d'appercevoir ces courbes féminine. Il avait beau être méchant, il n'était pas fait en bois. Cependant, cette attirance se transforma en colère lorsqu'elle lui répliqua à la suite de ses paroles.

Citation :

« Et pourquoi donc? Je peux très bien m’y rendre toute seule… je n’ai pas besoin que l’on vienne m’y reconduire… en particulier si c’est par un simple surveillant qui ne vaut pas mieux que de la vermine! »

Son sourire s'effaca radicalement et aussi rapide qu'un loup sortie son couteau et le pointa sous la gorge de la demoiselle. En même temps il s'avanca rapidos vers elle. Ce qui la fit reculer... de sa petite voix mais cette fois délirante il lui chuchota:

- Écoute-moi bien petite, je suis nouveau depuis aujourd'hui et je n'est pas l'intention de me faire manger la laine sur le dos. Si tu veut jouer à la plus fine avec moi tu me trouvera. La seule raison que je vais te donner pour que tu reste en vie est celle-là: Je déteste faire mal la première journée.... Cherche-moi et tu me trouvera... crois-moi.

Il renifla le parfum d'Amaryllis. Toute fraiche et belle. Tentant...

Non, pas aujourd'hui. Il enleva son couteau du visage de sa victime... puis le ranga dans son chandail tout en s'éloignant.... il la regarda une dernière fois et fini par disparaitre dans le noir.....

- Cuisine, résonna dans les couloirs noires de la cave......

Marlène avait entendue des filles parlé toute la journée parle de la cave. Elles chuchotaient plein de rumeur et Marlène curieuse comme toujours avait décider de se rendre à cette endroit précise pour savoir si c'est rumeur était vrai.

Un nouveau gardien, surveillant avait fait son apparition dans l'Orphelinat car Marlène avait appercue un homme de dos dans le bureau du directeur durant la journée. Elle n'avait pas vraiment porté attention à celui-ci. Sauf que les rumeurs sur le nouveau l'avait attiré beaucoup plus qu'elle ne l'aurrait cru. Surtout que Marlène avait une peur bleu des caves. En fait. Marlène avait peur de tout. Mais la curiosité était trop grande.

Habillé de sa petite robe rose flanelle, de ses pantoufles d'ourson qui sourit comme des dingues, elle descenda les marches une par unes le coeur battant se répétant dans sa tête tout le temps... Je n'est pas peur, je n'est pas peur.... en fait elle avait tellement peur qu'elle avait une envie de pipi monstre et son front était plein de sueur. La petite chandelle qu'elle tenait à la main brulait extrêment vite et cela l'inquiêta.

- Satané bougie, tu ne devrais pas brulé aussi vite.....

Puis elle s'éteignit. Un souffle froid venait de la rejoindre. Elle releva son regard dans le noir cherchant la fenêtre qui avait éteint sa seule source de lumière. Mais elle n'appercue aucun reflet de lumière traversa la pièce. Maintenant, le coeur de Marlène battait à tout rompre et elle du croiser les jambes pour être sur de ne pas uriner sur le sol...

-Je n'est pas peur, Je n'est pas peur.................

[ HRPG: Je vais venir te rejoindre(Ama)après que mon perso ait rencontrer Pacson]( Tu peut posté avec que Pacson le fasse Sully)

Les paroles du surveillant la mettaient réellement mal à l’aise. Quelqu’un savait-il pour Cain? Ce Pacson allait-il profiter du sommeil des orphelines pour les violenter? La porte de la chambre d’Amaryllis n’avait plus de verrou… les filles semblaient s’être arrangées pour qu’elle ne puisse plus s’enfermer si longtemps dans sa chambre, donc, n’importe qui pouvait y entrer… même les gardiens… La peur commençait à l’envahir peu à peu… La jeune femme aux longs cheveux noirs avait réellement peur pour elle… et pour Cain. Les autres portes des petites chambres du dortoir semblaient se verrouiller en plus, mais pas celle d’Amaryllis et Cain n’avait pas encore de chambre officielle pour lui… Et si on le trouvait?

« Vous n’avez pas le droit de faire cela! »

Elle savait pourtant que c’était bel et bien le contraire… les filles n’étaient que des moins que rien ici… certaines avaient déjà eu un tas de problèmes à cause de ces hommes! Il tournait autour d’elle comme s’il l’inspectait… un peu plus et on lui demandait de parader afin de bien la voir! Vêtue d’un simple t-shirt et d’un pantalon, Amaryllis était vêtue de vêtement aux couleurs vives et joyeuses… on devait facilement la voir malgré le fait qu’il n’y ait pas beaucoup de lumière ici… Espérant que le surveillant ne la forcerait pas à faire quoi que se soit, elle fut néanmoins tout aussi apeuré de voir ce qu’il sortait… un couteau… et pointé sous sa gorge en plus! Reculant de peur, elle finit bien vite adossée contre le mur… Fixant l’arme d’un air apeuré, la jeune femme l’écoutait sans plus rien dire. Après un moment, il enleva enfin de couteau de sous sa gorge. Tremblante de peur, elle l’observa se diriger vers les cuisines… Pourtant…

« La première journée peut-être pas, mais les autres?! Qui me dit qu’en fin de compte, vous ne viendrai pas me déranger en pleine nuit simplement pour me faire regretter tout ce que j’ai dit?! » cria-t-elle assez fortement pour être certaine qu’il l’entende. Tremblante de peur, elle redoutait qu’il ne revienne. « Et puis je ne vois pas pourquoi on doit toujours leur ‘obéir’ à ces idiots… Pfff, se ne sont pas mieux que des bêtes ces hommes! » marmonna-t-elle avant de se rendre compte que l’écho amplifiait de beaucoup sa voix… Une autre voix se fit entendre… Celle d’une fille cette fois… Décidément, c’était de pire en pire les échos ici! Préférant laisser Burton se débrouiller seul –eh oui, elle en avait plus que marre de ces gardiens-, Amaryllis tenta de trouver un coin un peu plus éclairé…

Amaryllis tremblait. L’idée que ce Pacson l’avait menacé d’un couteau ne la rassurait guère… d’ailleurs, il était le premier à lui prêter un peu d’attention… Le choc avait été assez grand en fait pour la pauvre Amaryllis. Adossée au mur, elle respirait un peu plus bruyamment qu’à la normale. Ce surveillant aurait pu lui faire passer un véritable moment d’horreur s’il l’avait voulu… Peut-être qu’Amaryllis s’était un peu trop énervée? Si elle n’avait rien dit, elle n’aurait pas eu ce couteau sous la gorge… Néanmoins, cela lui semblait être un miracle d’être encore en un seul morceau. C’est alors qu’elle entendit une voix… Pour son plus grand bonheur, ce n’était aucunement celle d’un homme, mais celle d’une femme! Respirant encore un bon coup avant d’être capable de parler, Amaryllis s’adressa à cette personne :

« Q… qui est-ce? »

Sa voix tremblait… tout comme elle d’ailleurs… Adossée au mur, la jeune femme aux cheveux noirs semblait s’y maintenir pour ne pas tomber. Elle observait la silhouette de l’orpheline qui se dessinait doucement dans cette pénombre des caves. Amaryllis semblait vouloir sortir d’ici le plus rapidement possible, mais ses jambes semblaient lui refuser cela.
Amaryllis se promit de ne rien dire à Cain. Autant ne pas l’inquiété pour rien… enfin… ‘rien’… ce Pacson pourrait très bien la chercher demain pour lui faire regretter ses paroles sèches… Sa vue sembla se brouiller lentement de larmes. Pourquoi fallait-il qu’elle soit parfois si têtue?! Amaryllis aurait mieux fait de se taire.

« Le… le surveillant… il est partit, n’est-ce pas…? » demanda-t-elle d’une voix toujours aussi tremblante et hésitante. Une larme vint à couler sur sa joue…

La silhouette –probablement celle d’une jeune femme vue la voix de cette personne- s’approcha enfin d’Amaryllis. Marlène s’approcha tout de même lentement d’elle, comme si elle semblait comprendre qu’Amaryllis était complètement apeurée. Aucun homme ici ne l’avait jamais menacé et voilà que cela lui arrivait au beau milieu de la nuit par probablement l’un des pires tortionnaires qu’il pouvait y avoir ici… il y avait de quoi être sous le choc et trembler de peur! Sans réellement s’en rendre compte, Amaryllis avait glissé lentement, jusqu’à venir s’asseoir au sol tellement ses jambes tremblaient. Après un moment, un bruit sourd retentit dans les caves… cela fit sursauter un peu la jeune femme, toujours aussi nerveuse à propos de cette horrible rencontre. Peu après, Marlène se trouvait assise devant elle… L’orpheline lui parla.

Amaryllis respira un bon coup pour tenter de se détendre un peu. Cette jeune femme semblait la comprendre… peut-être avait-elle croisé ce garde? Cela expliquait pourquoi elle venait de lui dire qu’elle n’était plus dans le coin. Sans vraiment qu’elle ne s’en rende compte, des larmes coulaient lentement sur ses joues. On ne lui avait rien fait de bien grave pourtant… mais maintenant elle comprenait la peur des autres… Personne ne lui avait encore rien fait depuis l’arrivée de ces hommes… peut-être parce qu’elle s’était cloîtrée d’elle même dans sa chambre? Peut-être parce qu’elle n’avait aucunement le physique ou le caractère que ces hommes pouvaient apprécier? Elle n’aurait sût dire. Pourtant, cela semblait l’avoir terrorisé au plus haut point.

« M… merci… » réussit-elle à articuler. « Tu… es certaine qu’il n’est plus… dans… dans les parages? Je… je ne veux pas le croiser de nouveau… » demanda-t-elle d’une voix toute timide et tremblante.

Elle qui avait semblée si têtue l’instant d’avant, voilà qu’elle ne semblait être qu’un faible animal coincé dans cette cage gigantesque… Amaryllis pleurait rarement devant les gens et il était rare de la voir dans un tel état de faiblesse… elle passait bien du temps parfois à consoler les autres, mais il lui arrivait rarement le contraire. La dernière fois qu’elle s’était emportée ainsi, Amaryllis avait finit par s’endormir d’épuisement dans la salle d’études en compagnie de Cain.
Bien qu’elle soit encore trop secouée pour savoir un peu à qui elle s’adressait, Amaryllis sembla se prendre immédiatement d’affection cette jeune femme qui était venue vers elle plutôt que de la fuir en voyant sa détresse. De sa main tremblante, elle prit celle qu’on lui tendait pour s’aider à se relever.

« Où… où est-ce que l’on va…? » demanda-t-elle, n’ayant aucune envie de rester ici plus longtemps.

Amaryllis poussa un fort soupire de soulagement. Elle sembla se calmer un peu plus. Elle croyait Marlène sur parole. Néanmoins, à bien observer Marlène, il était vrai qu’elle semblait avoir une terrible envie d’uriner… La pauvre… au lieu de fondre en sanglot comme Amaryllis, elle avait une terrible envie… Probablement qu’elle stressait. L’orpheline lui dit qu’elle la ramènerait à sa chambre… Amaryllis s’en mordit la lèvre inférieure. Cain devait probablement y être et elle ne voulait surtout pas qu’il la voit ainsi. D’abord, elle devait avoir l’air complètement démoralisé et ses yeux devaient être rouge à force de pleurer ainsi… et elle était couverte de poussière!

« Tu… ne préfèrerais pas aller aux toilettes maintenant? Se serait bête que tu… euh… enfin que tu te fasses cela sur toi par ma faute… »

Se serait effectivement bête que Marlène se pisse dessus simplement parce qu’elle avait trop attendu pour aller au petit coin. D’ailleurs, Marlène semblait assez nerveuse même si elle tentait probablement de se calme pour éviter trop brusquer la pauvre Amaryllis qui restait toujours en état de choc. La jeune femme aux cheveux noirs semblait avoir du mal à ne pas éclater en sanglot tellement elle avait eu peur et tellement elle avait peur que James ne revienne un jour pour lui faire regretter tout ce qu’elle avait dit. Serait-il aussi capable de s’en prendre à une autre orpheline simplement parce que cela lui ferait probablement encore plus de mal? Probablement. Elle se prenait d’affection pour cette Marlène qu’elle connaissait à peine et elle avait peur qu’il ne vienne faire du mal à celle-ci plutôt qu’à Amaryllis.

« Amaryllis… je… je suis contente que tu sois venue ici Marlène, c’est gentil de ta part d’être ici plutôt que d’être partit… »

Ses cheveux? Le compliment la fit rougir. Et le pire, c’était que ses cheveux devaient être horribles à voir… ils devaient être poussiéreux au plus haut point.

« Est-ce que… ça t’embêterai que l’on n’aille pas tout de suite au dortoir? Je… je me vois mal expliquer ce qui a pu me mettre dans un tel état aux filles… et puis, je suis toute sale pour avoir passé autant de temps dans les caves… »

N’importe quoi pour éviter que Cain ne la voie ainsi! Le pauvre s’inquiéterait beaucoup trop pour elle.

Au salon? En tout cas, Amaryllis était prête à aller à peu près n’importe où tant que cela ne se trouvait pas au dortoir. Il ne fallait surtout pas que Cain la voit ainsi! Le pauvre ferait probablement une crise cardiaque en la voyant dans un tel état de choc. Elle avait les yeux rougis par ses pleurs, elle était couverte de poussière et elle ne semblait pas vraiment d’humeur à blaguer… Un mince sourire s’afficha sur le visage de la jeune femme. Elle semblait apprécier de plus en plus Marlène. Sans que Marlène ne le lui demande, Amaryllis la suivit sans rien dire, restant derrière elle. La jeune femme aux cheveux noirs avaient trop peur pour laisser Marlène partir un peu plus en avant… elle la suivait malgré le pas rapide de celle-ci et malgré ses jambes tremblantes. Amaryllis avait du mal à voir où elles allaient, mais elle était certaine que c’était le bon chemin. Marlène lui chuchota deux mots…

« Prend le couloir de droite… c’est plus rapide en passant par là… » murmura Amaryllis à l’oreille de l’orpheline alors qu’elle la ‘poussait’ presque dans cette direction-là.

Les deux jeunes femmes ne mirent pas longtemps avant d’arriver aux toilettes… heureusement que le chemin, bien que sombre, n’était pas trop long… Amaryllis n’avait pas vraiment envie de voir une Marlène avec les culottes trempées… Se serait bête qu’elle s’urine dessus simplement par peur à vrai dire.

« Je… je t’attends ici… tu dois être assez grande pour y aller seule, j’imagine… » dit-elle avec un mince sourire.

La pièce semblait tout aussi vide que le couloir… Enfin, du moins, en apparence… Tremblante de peur, Amaryllis observa un moment Marlène. Ama’ semblait trop gênée pour oser lui demander de l’accompagner… elle avait trop peur pour rester seule ici, mais d’un côté, elle ne voulait pas passer pour un pot de colle. Elle espérait seulement que Marlène se dépêche!

« Ne… prend pas trop ton temps s’il te plait… je… j’ai peur… » avoua-t-elle, la voix tremblante de peur.