Visite (Karl)

Ellioth s'était levé du siège de directeur et se dirrigeait calmement en direction de la bibliothèque, une fois arrivé devant la minuscule porte, il l a poussa doucement et laissa apercevoir une gigantesque salle pleine de grandes étagère faites dans les bois les plus chers au monde et comptenant les livres dans leurs édition de luxe, tranchure dorée, couverture en cuir et mem des manuscrits originaux dans le cagibi.
Le sous directeur parcouru rapidement les rayons et expliqua au nouveau bibliothécaire que les livres étaient triés par nom d'auteur et ensuite par titre.

Ellioth "Puis tu as un petit cagibi dans le fond à droite, y'a pleins de manuscrits originaux super chers."

Le jeune homme commença alors à regarder dans les rayons si il retrouvait l'endroit où il avait lu son dernier livre, mais c'était bien trop le bordel, rien n'était bien classé, Karl allait avoir de quoi travailler pendant longtemps.

"En ce qui concerne les tortures et viols, il y a des caméras partout ici, dans ce manoir, partout, je te evrais de toutes manières..."

Il s'affala alors sur une chaise pleine de paperasse, il vira toutes les feuilles d'un coup de la amin et se posa sur la chaise, il avait un scré mal de crane, il se gratta alros l'arrière du crane comme à son habitude et regarda le français d'un air trop neutre pour ne rien cacher.

Karl suivait sans faire de bruit Ellioth, toujours le manteau trainant au sol.

Ils s'arretèrent devant une petite porte que le sous-directeur poussa d'un geste léger. Se présentait là devant Karl une salle immense, les étagères elles étaient colossales, taillées dans un bois tout simplement splendide et finement sculpté laissant ressortir du bois brut de jolies parures florales. Karl se sentait totalement dominé, envahit par un immensse respect devant ce chef d'oeuvre. A la fois captivé par les douces courbes du bois des étagéres, charmé par la chaleur que lui procurrait cette pièce, fasciné par le nombre incalculable de livres qui s'etendaient sur des rayons et des rayons d'étagères. Karl était totalement envoûté par cet endroit. Il écoutait à moitié Ellioth.

"Puis tu as un petit cagibi dans le fond à droite, y'a pleins de manuscrits originaux super chers."

°Des manuscrits origi...riginaux?° Karl se sentit fièvreux en entendant ses mots. Il prendrait un immensse plaisir à les manipuler avec délicatesse.

Il continuait à suivre le pas d'Ellioth mais il semblait être dans un autre monde. Ce désordre le fit frémir, ce désordre il l'adorait déjà.

"En ce qui concerne les tortures et viols, il y a des caméras partout ici, dans ce manoir, partout, je te verais de toutes manières..."

Karl fut décroché de son petit nuage.

-Je suppose que les caméras sont interdites dans les chambres, pour respecter un minimum l'intimité des gens. Puis rien n'est dis que je ferais mes petites affaires forcément dans le chan des caméras.

Karl eut un léger sourire. Il adorait trouver des petits coins tranquilles.

-Mais je pense que déjà ses petites merveilles vont me prendre pas mal de mon temps. *il regardait les livres dorés* Il faut bien que quelqu'un s'occupe de tout ca.

Karl eut un large sourire. Si ce n'était pas lui qui s'occupait de la bibliothèque, personne ne le ferait à sa place.

Ellioth s'était maintenant affalé dans le fond d'un siège et regardait de façon neutre Karl. Karl lui fermait les yeux, se mit légérement sur la pointe des pieds, prit une grande inspiration et soupira de bonheur. C'est surment la seule fois depuis qu'ils étaient ensemble qu'Ellioth pouvait voir Karl se comporter de la façon la plus naturelle. Finalement Karl était un vrai rêveur.

Ellioth ferma les yeux et resta un long moment silencieux, quel type étrange ce Karl, à vrai dire, sans doute le plus étrange de tout l'orphelina, sacré gars, se dit le jeune américain à voix très basse, il sembalit avoir une véritable passion pour les livres, à voir comment il avait réagi à l'annonce de la présence d'originaux dans le cagibi, il devait etre un collectionneur ou un feru de lecture.

Ellioth "T'es vraiment un mec bizare..."

L'homme rouvrit alors les yeux et balaya de la main la poussière sur le bureau situé à coté de sa chaise, rien n'était banal dans cette bibliothèque, meme le bureau était taillé dans de l'ebene, tandis que de l'or fondu recouvrait les pieds du mobilier, rien à dire si ce n'est que la vieille femme qui tenait auparavant cette endroit, la tante très éloignée d'Ellioth, avait vraiment du gout, pour une française...

"En ce qui concerne les caméras, quand je dis partout c'est partout, à part le grand hall, mais de toutes façons personne ne peut etre épié à l'extérieur, tu n'auras qu'à te laver dans le petit ruisseau caché dans la foret, si t'as vraiment une trop petite bite pour la montrer, quant à tes tortures et viols, je m'en fiche au plus haut point"

Il soupira alors et claqua des doigs, puis il pointa son index vers un coin sombre de la bibliothèque, un petit reflet se faisait voir, il ne crut alors pas nécéssaire de préciser à l'homme en face de lui que si il faisait du mal au manuscrits originaux il subirait plus de douleurs qu'aucun homme et aucune femme n'en avait jamais subi...

"Sur ce va voir ton cagibi, dis moi ce que tu en pense et je me tire, pas mécontent, hein!?"

Karl entendait par moment Ellioth parler a voix basse mais ne preta pas trop attention.

"T'es vraiment un mec bizare..."

Karl présentait toujours à Ellioth son dos et maintenait toujours ses yeux fermés.

-Qui ne l'est pas....

Pendant qu'Ellioth balayait la poussière, laissant ainsi entrevoir le joli bois du bureau qui ma foi avait besoin d'un bon coup de neuf; Karl lui réouvrit les yeux après ce petit moment de bonheur et se resaisit. Cela ne faisait que quelques heures qu'il était ici, et tout c'était bizarrement enchainé à une vitesse fulgurante.

"En ce qui concerne les caméras, quand je dis partout c'est partout, à part le grand hall..."

°Partout....Bon je verrais bien faudra bien que je fasse le tour des lieux°

"...mais de toutes façons personne ne peut etre épié à l'extérieur, tu n'auras qu'à te laver dans le petit ruisseau caché dans la foret, si t'as vraiment une trop petite bite pour la montrer, quant à tes tortures et viols, je m'en fiche au plus haut point"

Cet homme était vraiment désagréable, parlant vraiment d'une façon abrupte et navrante. Il semblait aussi être quelqu'un de très contradictoire. Ses propos changés toujours du tout au tout.

°Une fois il veut si..après il veut plus....fin bon en même temps dans mon cas ca m'arrange...qu'il soit pas sur mon dos est une bonne chose°

Karl jettait maintenant un regard froid au sous-directeur après ses remarques fort déplaisantes.

Maintenant Ellioth ne parlait même plus, il s'exprimait par des signes qui se voulaient plutôt menaçants.

"Sur ce va voir ton cagibi, dis moi ce que tu en pense et je me tire, pas mécontent, hein!?"

Le sous-directeur avait l'air las de cette visite nocturne, et semblait vouloir en finir au plus vite...Ce sentiment semblait être réciproque entre les deux hommes.

-Mais je ne vous retiens pas plus...ce genre de chose s'apprécie je prefere regarder cela dans le calme.

°Non..pas mécontent!°

Karl se retint de repondre sur le même ton désagréable....pourtant ca ne l'aurait aucunement géné.

Ellioth fronça les sourcils, il avait bon sur toute la ligne, il se doutait depuis le début que cet homme ne pouvait pas etre ce qu'il prétendait etre, c'était encore un sale fouille-merde comme il y en avait tant qui reposaient dans le jardin, dommage, il avait l'air sympathique...
Et si il lui laissait une chance et qu'à la moindre erreur il lui faisait subir ses idées farfelues? Oui, quelle idée génialissime!

Ellioth "Au fait avant j'ais un truc à te dire"

Il avait regardé et attentivement observé l'homme, un futur membre du personnel qui passe par l'entrée secondaire connue seulement par l'équipe de construction, les sous-directeur et le surveillant en chef? Impossible, oui totalement impossible, d'ailleurs Karl n'avait meme pas remarqué que depuis qu'il était entré dans le bureau et que l'homme avait rayé la mension : "garde", il avait éveillé de sdoutes qui étaient vite devenues des certitudes.
Il se leva alors et alla au devant du bibliothécaire.

"J'aime pas les fouilles merde..."

D'un seul coup, il se retourna en disant au journaliste qu'il avait derrière lui que jamais un seul de ces emmerdeurs qu'il représentait n'était ressorti vivant d'ici, non, pas un seul...
Il commença à sentir son sang aller de plus en plus vite puis tout se calma, il venait de libérer son monstree t l'envie de détruire le démengeait, il n'avait pas revu la fille aux longs cheveux qu'il aavit tortur, il avait promit de revenir, rien que pour elle...

"Et prends garde à toi, j'ais été relativement calme, si un autre déocuvre ça tu finiras six pieds sous terre"

*Je bluffe plutot bien, je vais attendre d'etre vraiment sur avant de le tuer... Karl Dargor, je vais voir ça, avoir bossé dans l'armée ça aide..."

Ellioth fronça les sourcils. Ellioth semblait bien pensif...et au vu de son sourire en coin, dont lui même ne c'était surment pas rendu compte tellement il semblait plongé dans ses pensées; Karl comprit qu'une pensée fort déplaisante à son égard traverssait surment l'esprit du sous-directeur.
Son intuition fut vite véridique.

"Au fait avant j'ais un truc à te dire"

Ellioth le fixait du regard, le dévisageant, le regardant de bas en haut; ainsi il prit un petit temps avant de ne pousuivre sa phrase précédente. Il se leva et ouvrit la marche prenant les devant du bibliothécaire. Et enfin il termina sa phrase.

"J'aime pas les fouilles merde..."

Tout cet air songeur....pour dire ca? Karl fut un peu dérouté. Essayait il donc de lui faire pression ou de l'intimider? Karl avait fait face à toutes sortes de situations et à des situations bien plus délicates que celle-ci. A vrai dire même si Karl pouvait parraitre parfois maladroit, il se voulait assez calculateur. Il pensait toujours à diversses situations que pourrait impliquer celle de départ. Ainsi son imagination aiguisait sa reflexion. Ce côté de sa personnalité lui permettait des fois d'analyser la situation d'un point de vu objectif ou au contraire de verrouiller ses autres sentiments afin de ne laisser place qu'à ceux dont il avait besoin pour incarner son personnage.

Ainsi Ellioth se retourna une seconde fois et lui fit comprendre qu'il le prennait pour un....journaliste? Ce dernier l'affirmait même dans ses propos et le mettait maintenant en garde. S'il faisait un pas de travers il ne vivrait pas longtemps...Bizarement il s'en doutait, dès la première seconde où il avait posé un pied dans ce domaine caché du monde extérieur.

Une atmosphère pesante se fit sentir. Karl garderait la tête froide quoi qu'il advienne. C'était surment se côté calme et indifferent qui énervait le sous-directeur, non? Karl ne laisserait aucunement le sous-directeur l'atteindre et encore moins lui donner satisfaction, en laissant afficher sur
son visage une seule once de doute.

"Et prends garde à toi, j'ais été relativement calme, si un autre déocuvre ça tu finiras six pieds sous terre"

Qu'y avait il a découvrir? Karl n'avait encore rien révélé de lui, rien de formel, rien d'affrimatif. Il avait tout simplement laissé croire...mais croire quoi? Cela seul le sous-directeur pouvait savoir en quoi il croyait sur le compte de Karl. Karl semblait satisfait au fond de lui même d'avoir susciter "l'hypothèse" chez le sous-directeur...quelque chose de totalement incertain basé sur un fondement totalement instable. Tout ce que savait Karl c'est que si le sous-directeur cherchait à faire devenir de cette hypothèse une certitude...il aurait de quoi s'amuser. Tout simplement parce que peut de gens savait quelque chose de lui...Son passé était un vrai "merdier"...un passé tout simplement tissé de mensonges... Karl s'était totalement détaché de son passé. La seul chose qui appartenait à son passé était un certificat de naissance qui en soit n'avait rien de discreditant à son égard; puisqu'il contenait surment des informations similaires à celles que Karl avait rempli dans son formulaire d'embauche. Son nom? La seule chose que pourrait trouver ce cher Ellioth sur son nom serait peut être une bribe de son passé qui reposait plus sur sa mère que sur lui même.Et son présent? Son présent était encore plus dissimulé que son passé. Enfait avec ce nom Ellioth ne découvrirait rien de son présent...tout simplement parce que Karl ne vivait plus dans le passé et que ce nom appartenait au passé...


-Seuls les grands hommes savent garder une part de leur calme.

Karl fit un sourire au sous-directeur. Ce dernier devait prendre cela comme un compliment.

Ellioth se tut un long moment à la remarque de Karl,e ssayait-il de le afire apsser pour un barbare? oui, sans aucun doute, mais le jeune homme savait se montrer bien plus fin que ça, un sourire à peine perceptible apparut sur son visage.
L'américain s'approcha alors de de l'autre, le fixat avec un sourire de dément, puis il lui conseilla sur un ton parfaitement calme de ne plus parler, cela valant bien mieux pour son integrité physique, et eput-etre meme psychologique, il n'avait guère la tete d'un homme à s'etre déjà fait torturé, meme psychologiquement.

Ellioth "Ne crois pas que tu garderas toujours ce petit air impassible, je suis sur que les amis de l'armée trouveront quelque chose sur toi..."

En fait, le formulaire qu'il lui avait donné n'avait pas eut réellement le but de servir à ce que le fouille-merde touche son argent par mois, étant donné que ectte démarche appartenait seulement aus ous-diretcuer sous forme d'une demande à l'etat, mais le jeune homme faisait ça par précautions et pour avertir les gardes des sancions très severes pouvant etre prises à leur encontre si ils venaient à "gaffer".

"Karl Dargor, n'est ce pas?"

Il sourit de nouveau, un sourire qui cachait tout un tas d'arrières pensées, d'envies inavouables et d'idées immondes de torture pour ce petit homme, qu paraissait prendre si soin de son corps, on aurait pû croire etre en face d'un étrange etre à mi chemin entre l'homme et la femme, l'assurance d'un homme, la voix un peu forcée sans doute pour se donner una ir redoutable et les habits classieux, tandis qu'il aavit le regard percant et la démarche noble d'une femme, quel étrange personnage...

"Et bien à part ceci je te souhaite la bienvenue..."

Le dément commença à s'éloigner, décidé à trouver quelques informations sur la famille dargor, de france, et avec un enfant, un garçon, nommé Karl, prénom qui n'était, heureusement pour Ellioth, pas très courant dans ce pays, il ne serait pas long à tout savoir sur ce bibliothécaire, du moins, il en était persuadé, il lança alors une fin à sa précédente prase avant de sortir...

"EN ENFER!"

"Ne crois pas que tu garderas toujours ce petit air impassible, je suis sur que les amis de l'armée trouveront quelque chose sur toi..."

Ellioth se trompait sur un tas de chose au sujet de Karl. Il ne pouvait aucunement savoir ce qu'avait était sa vie...aucunement...
Lui même déjà avait du mal à comprendre sa propre existence...alors ce n'était surment pas une personne comme Ellioth qui y comprendrait grand chose...La vie de Karl était comme un manuscrit...des lettres y étaient effacées, il était parfois déchiré, parfois taché, parfois brûlé...Le début de ce manuscrit était totalement illisible et la suite n'y paraissait pas...Peut être seule la fin de sa vie s'y inscrirait...et encore s'il advenait que Karl meurt ici...son histoire serait surment imcomplète. Il aurait tout simplement disparu du jour au lendemain, et le sous-directeur n'aurait surment aucun problème à faire en sorte que cette histoire ne sorte des murs de ce manoir.


Karl avait misé le tout pour le tout en venant ici. Personne ne remarquerait sa mort...ses rares amis à qui il avait ouvert sa confiance, savaient qu'il ne restait jamais au même endroit plus de quelques mois. Karl était un vrai nomade et n'avait aucun lieu de résidence fixe. En ce qui concerne le monde du travail, c'est comme s'il n'avait jamais travaillé. Cela restait un vrai mystère que lui seul connaissait.

-L'armée...

Karl eut un léger sourire.

°L'armée...il découvrira surment que j'ai fait quelques années la bas...mais bon rien de contrariant°

"Karl Dargor, n'est ce pas?"

Ellioth souriait. Peut être se plaisait il à penser qu'avec ce nom là il trouverait quelques chose de bien concret sur sa vie.
Allait il s'amuser à faire l'arbre généalogique de Karl? Serait il aussi oisif qu'il n'ait que ca à faire de ses journées? L'idée de voir Ellioth s'adonner à cette activité rendait la situation quelque peu comique du point de vue de Karl. Soit soit...qu'il s'amuse à chercher quelques petites choses sur sa famille. Karl était fière de ses origines et ne s'en cacherait aucunement. Enfin...d'une partie de ses origines...;qui étrangement n'étaient pas celles de la famille paternelle comme on aurait put penser mais celle de la famille maternelle, la famille Dargor... La famille paternelle....Quelle famille? Pour Karl cette famille n'existait pas, tout simplement.

"Et bien à part ceci je te souhaite la bienvenue..."

°Va..va...°

L'homme ne tarda pas a complèter sa phrase...

"EN ENFER!"

-Merci bien.

Karl avait abaissé son chapeau. Il était provoquant jusqu'au bout...cela semblait être dans sa nature.

Ellioth semblait avoir grogné à la remarque. Il devait surment le detester maintenant et ne raterai pas une occasion de lui faire savoir.

Karl était maintenant seul dans cette grande pièce. Il resta un moment l'air songeur.

Pourquoi cet homme s'était il tout d'un coup donné comme centre d'interet de découvrir une quelconque information au sujet de Karl? Bien..bien qu'il aille...il aura de quoi occuper une bonne partie de son temps libre...si du moins il arrive a trouver quelque chose de concret.

-Flatté que l'on me porte tant d'interet. Mais je crains que cela soit en vain...A moins que quelquechose ne sorte de cette bouche *pose son doigt sur sa bouche* ...mais celle-ci restera scellée, quoi qu'il advienne...

Karl eut un sourire en coin et remit son chapeau.