Balade au lac [Tanaïs]

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 10/10/2006

La jeune homme poussa un soupir inaudible lorsque la jeune femme répondit que le fait que la plupart des gardes n’avaient jamais touchés une seule orpheline pouvait être contredit, non, ça ne pouvait pas être contredit, étant le directeur de cet établissement infernal, il était d’ailleurs très bien placé pour le savoir, après tout, n’était-il pas le grand patron des lieux?
Il savait absolument tout ce qu’il se passait ici, il y avait partout des caméras, très bien cachées, cet endroit tout entier était une gigantesque prison, et lui, il était le plus grand de tous, le chef, il était même, d’une certaine manière, comparable à Dieu, intouchable, et avec le droit de vie ou de mort sur tout ce qui était dans cet orphelinat…
Mais il n’était pas prêt à révéler tout cela juste pour avoir raison, il avait un but, et la voie de la violence n’était pas un moyen valable, pour le jeune homme, de réussir à séduire Tanaïs, non, il devait se montrer calme et posé, ôter à la magnifique orpheline cette sorte de phobie des hommes, il avait déjà en partie réussi, enfin en vraiment très très petite partie, une fois qu’il eut ouvert la porte et qu’il eut commencé à la tenir à la jeune femme, il remarqua l’étonnement de la jeune femme, oui, certaines personnes dans ces lieux connaissaient le sens du mot galanterie…
La jeune femme souhaitait, selon ce qu’avait compris le jeune homme, ne pas se retrouver en plein milieu d’une bataille pour savoir qui aurait l’orpheline, il savait que ça n’arriverait pas, déjà, tous les gardes étaient à l’intérieur à ce moment, pour attraper les orphelines qui étaient allées dans le hall au moment de la pluie, le jeune homme réfléchissait à l’endroit où les deux personnes pourraient éventuellement aller, le lac était la meilleure option, aucun raisonnement logique n’avait amené Gin à cette conclusion, il jugeait juste que le petit lac était l’endroit idéal, car c’était aussi un coin où peu de gens allaient, allez savoir pourquoi, c’était vraiment un endroit magnifique et en plus si peu fréquenté que ne pas y aller aurait été une grosse erreur…
Une fois que la jeune fut donc passée, il referma doucement la porte et s’en alla avec elle, une fois qu’il furent devant les escaliers, il commença à les descendre en prenant bien soin de rester derrière la jeune femme, elle avait une sacrée manière de marcher, enfin pour ainsi dire, de rouler…
Il faisait bien sûr très attention à ne pas regarder que ça au cas où elle se retournerait subitement, ce qui, bien qu’assez peu probable, n’était pas à exclure, et Gin ne souhaitait pas vraiment s’embrouiller avec la jeune orpheline, car au stade de leur relation, une seule engueulade et tout était définitivement fini!

« Au fait, je pensais aller au Lac! »

Il s’approcha d’elle une fois qu’elle eut fini de descendre les escaliers, puis s’empara de sa main gauche, et commença à la tirer un peu à la manière d’un enfant qui emmène un ami voir quelque chose d’incroyable, puis il se rendit compte de sa bourde, écarquilla les yeux et lâcha brusquement la main de la jeune femme avant de ne la regarder avec un air gêné , c’était vraiment involontaire, il ne fallait pas qu’une bêtise pareille puisse tout gâcher!!!!
Il fit alors comme si de rien était et reprit son chemin en sifflotant, ses sifflements étant de temps en temps coupés par son souffle, qui se faisait de plus en plus court, par pitié, pas ça, pas ça!
Le directeur paniquait, pas énormément mais il paniquait quand même, avec calme, il poussa la porte de la cour intérieure pour pénétrer dehors et regarda les alentours avec calme, comme prévu, ni garde ni orpheline, parfait, il s’approcha du lac et alla tranquillement s’asseoir sur l’herbe humide, il se tourna alors vers la jeune femme et lui demanda pourquoi elle était ici, ce qu’il s’était passé…

« Si tu ne veux pas me dire parle moi au moins un peu de toi, tes goûts! »

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 26/08/2007

Tanaïs descendait l’escalier en regardait où elle mettait les pieds sur les marches. Elle n’avait pas envie de marcher sur quoi que se soit. Ça lui était déjà arrivé et depuis, elle faisait attention. Ça faisait mal de descendre sur les fesses presque toutes les marches. Elle ne prêtait aucune attention à Gin qui la suivait. Elle ne semblait pas penser qu’il ne pourrait qu’avoir les yeux rivés sur elle plutôt que de se préoccuper de l’endroit où il mettait les pieds. Elle ne se rendait pas compte, non plus, de la manière dont elle marchait. Ce n’était pas comme dans le bureau où elle ne faisait que de petits pas, comme si elle observait avec attention le contenu des tablettes. Là, c’était différent. Là, elle marchait et elle se déhanchait bien plus. Elle ne faisait aucune exagération pour Gin, elle marchait simplement comme à son habitude, mais elle ne s’en rendait pas compte. L’orpheline avait mieux à faire que de surveiller le mouvement de ses hanches et de ses fesses. Ce n’était tout même pas de sa faute si elle avait un corps à mettre en valeur!
Une fois au bas des escaliers, elle attendit Gin. Celui-ci la suivait de près. Le lac, hein? Oui, l’endroit était bien. L’herbe risquait d’être mouillée, mais sinon, se serait parfait.

« Parfait, alors! J’aime bien cet endroit. »

Puis, Gin lui avait prit la main gauche pour la traîner sur une courte distance, avant qu’il ne la lâche subitement. Tanaïs mit plus de temps à se rendre compte de ce qu’avait fait l’homme. C’était un geste involontaire, elle s’en rendait bien compte, mais elle se sentait… bizarre. Aucun homme ne l’avait touché depuis qu’on l’avait sortit de l’endroit où ces deux hommes la retenaient prisonnière. D’ailleurs, Tanaïs se défendait dès que quiconque osait faire mine de vouloir la toucher. Il n’était pas question que l’on touche à son corps une seconde de plus. Ça valait tout aussi bien pour les filles que pour les gars, même si elle acceptait plus facilement qu’une fille la touche qu’un gars. Ça lui arrivait quelques fois qu’une orpheline effleure sa main en lui donnant quelque chose, ou des trucs du genre et elle n’en faisait pas un plat. Mais avec un homme, ce n’était pas pareil.
Finalement, Tanaïs fit comme s’il ne s’était rien passé. Gin n’avait pas fait exprès et il ne lui avait fait aucun mal, après tout. Elle le suivit jusqu’au lac et s’assit à côté de Gin, dans l’herbe encore trempée. Tant pis pour le pantalon.

« Je suis ici parce que je suis orpheline, c’est tout. Ne cherche pas à en savoir plus, c’est tout ce que tu sauras. Sinon, pour ce qui est de te parler de moi… je ne sais vraiment pas quoi te dire. »

La jeune femme bloquait à la question de ses goûts. Qu’aimait-elle? Elle n’aimait pas nécessairement lire. Elle n’aimait pas une couleur plus qu’une autre. Elle n’aimait pas un plat en particulier. Si! Elle aimait quelque chose…

« J’aime bien ne rien faire et rester seule. Dommage qu’ici on puisse rarement être seul. Dès qu’on cherche la solitude, il y a toujours quelqu’un pour s’inquiéter. Ça devient énervent à la longue. Je fais bien ce que je veux de ma vie! Et puis toi, tes goûts, c’est quoi? J’imagine que c’est probablement plus intéressant que les mieux. Je n’aime pas grand chose, en fait. »

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 10/10/2006

Contrairement à ce que pensait le jeune directeur, la jeune femme sembla comprendre qu’il ne l’avait pas fait exprès et ne lui redit rien, le jeune homme commença donc à réfléchir à la seconde partie de son plan, l’amener au lac, oui, c’était une super idée, mais encore fallait il qu’il trouve ce qu’il pourrait faire pour se rapprocher encore plus d’elle, et vu qu’elle ne semblait pas du tout encline à lui raconter ne serait-ce que quelques vagues bribes de son passé qui semblait l’avoir marqué suffisamment pour que sa haine des hommes atteigne des sommets!
Il devait d’abord essayer de lui prouver que tous les hommes n’étaient pas forcement des salopards, mais quand un principe est encré dans le crâne de quelqu’un, l’en sortir est une mission presque impossible, mais il fallait bien essayer avant de s’avouer dépassé, d’ailleurs il était assez étrange de remarquer que Tanaïs semblait incapable de ressentir n’importe quelle émotion qui soit autre que négative, bien qu’il était évident qu’elle devait être capable, au moins, d’apprécier quelque chose, mais bon, une fois qu’ils furent assis la jeune femme commença à lui parler de ses goûts, après avoir refusé de lui parler de son histoire, qui devait être la vraie raison de son traumatisme envers tous les hommes, bah sans doute une histoire de viol ou un truc du style, vraiment c’était si banal!
Apparemment la seule chose qu’elle appréciait était la solitude, ceci arracha un sourire à Gin, comment pouvait-on aimer être seul? C’était absurde, insensé, s’amuser avec des amis, rencontrer d’autres personnes, passer du bon temps, comment pouvait-on préférer la longue et ennuyante solitude à ça?
Enfin bon, chacun ses préférences, il pencha légèrement sa tête en arrière avant de ne se replacer normalement pour répondre à la question de la jeune femme…

« Moi? Comme tous les hommes, je ne vais pas te mentir, j’aime les jolies femmes, m’amuser aussi, enfin dans cet endroit c’est vrai que … Enfin! J’aime aussi me balader… »

Il la regarda avec ce même regard charmeur qu’il avait eut peu de temps auparavant dans l’infirmerie, une fois qu’il eut laissé passé quelques minutes, il se leva d’un coup et s’approcha un peu plus de l’eau du lac, dans laquelle il trempa sa main rapidement pour la ressortir l’instant d’après, elle était plutôt froide, mais pas glaciale non plus, il eut alors une petite idée, pourquoi ne pas se baigner, elle ne souhaitait pas s’amuser, il allait l’obliger, c’est tout, pas de manière forte bien sûr, mais il allait la convaincre, il fallait bien qu’elle s’amuse un peu ou rien n’irait bien, oui, c’était décidé, elle allait se baigner, il se releva donc avec calme et s’approcha de la jeune femme en la regardant d’un air amusé, avec un petit sourire cachottier qui ne laissait rien envisager de bon, si elle l’envoyait chier après ça, il considérerait que tout était perdu, c’était quitte ou double, avec beaucoup plus de chances de tomber sur quitte, mas il fallait bien qu’il tente le coup, une fois qu’il fut près d’elle, il se pencha vers l’avant, son visage se trouvant à une vingtaine de centimètres de celui de Tanaïs, à qui il proposa un baignade en souriant, lui indiquant qu’elle pouvait bien sûr garder ses vêtements si elle avait peur qu’il la dévore du regard.

« Enfin moi ce que j’en dis hein, ça serait bien tu m’as l’air trop tendue ! »

En disant cela, il se retourna et enleva sa chemise noire qu’il jeta au sol, dévoilant son dos à la jeune femme, un dos couvert de multiples cicatrices qui, loin d’être hideuses, lui donnaient un petit coté viril, il se retourna alors et décida de s’asseoir en tailleur en face de la belle jeune femme.

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 26/08/2007

Gin aimait pas mal de choses, comparativement à Tanaïs. Néanmoins, il était plus franc que la plupart des personnes qu’elle connaissait au sujet de ses goûts. Il ne s’était pas gêné pour lui dire qu’il appréciait les jolies femmes. Non. Ça faisait deux fois qu’il lui disait cela. La première fois avait été assez peu explicite, mais ça revenait au même.
Gin aimait aussi se balader. Tanaïs aussi, à bien y penser. Se balader toute seule, dans le calme… La présence de Gin lui faisait étrange, mais il n’était pas désagréable comme tous ces autres hommes de l’orphelinat. Elle avait presque confiance en lui, même si, pour le moment, il devait encore garder un peu de distance entre eux. Mais c’était tout de même tout de même bien que Gin puisse encore autant l’approcher! C’était un peu comme un… privilège. Un privilège au seul homme qu’elle trouvait intelligent.

« Moi aussi j’aime bien me balader, je crois… Enfin, surtout dans les endroits les plus tranquilles comme le grenier, même s’il est sale et poussiéreux. Il faudrait qu’on le nettoie un jour… Il y a la forêt que j’aime bien. Et puis cette pièce vide où il n’y a jamais rien ni personne. Je traîne souvent dans ces endroits-là… »

Gin saurait où la trouver s’il la cherchait. De toute façon, Tanaïs n’était pas bien difficile à trouver dans cet orphelinat. Elle aimait être seule, alors il fallait aller aux endroits peu fréquentés. Puis, l’homme recommença à nouveau avec ce regard… Tanaïs soupira. Ça la mettait mal à l’aise, et cette fois, elle n’avait aucune étagère pour faire croire qu’elle voyait quelque chose d’intéressant afin d’échapper à ce regard si troublant. L’orpheline n’avait jamais vu un tel regard de la part d’un homme. Ce n’était pas le même genre de regard que pouvaient lancer les violeurs à leur future victime… C’était… autre chose.
Perdue dans ses pensées troublées, Tanaïs vit que Gin s’était levé pour aller plonger l’une de ses mains dans l’eau du lac. Comptait-il se baigner? L’eau devait être froide après une telle pluie… L’air de Gin la fit arquer un sourcil. Qu’est-ce qu’il avait en tête celui-là? Effectivement, c’était une baignade. Étrangement, l’homme lui avait même dit qu’elle pourrait garder ses vêtements si elle préférait. Elle ne répondit rien au directeur, se contentant de l’observer enlever sa chemise noire. La bouche de la jeune femme s’ouvrit à la vue des cicatrices, puis, elle se referma. Gin s’était rassit devant elle. Tanaïs resta quelques secondes sans rien dire, puis, elle parla :

« Si j’avais su que tu me proposerais une baignade, j’aurais emmené un costume de bain, mais puis que je n’en ai pas sous la main, je crois que je vais tout de même éviter de mouiller mes vêtements. Ici, on est seuls, personne ne viendra me regarder, mais si je retourne dans l’orphelinat avec mes vêtements trempés, je crois que je vais avoir une bande de sangsues aux talons. Mais qui t’as fait toutes ces cicatrices? »

Tout en posant sa question, Tanaïs enleva son chandail. Elle portait, en dessous de celui-ci, un simple soutient-gorge blanc. Puis, elle se leva et enleva aussi son pantalon, ne portant, en dessous, qu’une petite culotte tout aussi simple et de la même couleur que son soutient-gorge.

« Alors, on y va dans l’eau? »

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Alors comme ça elle aussi elle aimait ce balader, bah après tout, qui pouvait ne pas aimer ça? C’était une activité très sympathique et distrayante, mais dans des endroits propres aux solitaires comme elle, le grenier, la fameuse pièce vide et la vieille forêt bah, des endroits vraiment sympa pour les gens amateurs, surtout que la pièce abandonnée faisait vraiment vieille chambre de vieux films, un bureau avec une bougie usée depuis longtemps, un lit encore confortable car presque jamais utilisé, et une vue sur la forêt et le lac, quoiqu’il en soit, le jeune directeur, il remarqua l’expression étonnée de la jeune orpheline lorsqu’il revint vers elle après avoir vérifié la température de l’eau, il savait aussi que son regard avait fait son petit effet, en bien ou en mal, c’était du pareil au même, du moment que ça avait eut un petit effet, c’était déjà ça!
Ah, elle lui dit que si elle avait sût elle aurait pris son costume de bain, il afficha un large sourire en entendant ça, il aurait dû la prévenir, bah, pas grave, il était persuadé que ça ne changerait pas grand-chose, elle commença alors à l’interroger sur ses cicatrices, il répondit en souriant que tout le monde avait ses secrets, même lu, après quoi il se releva et s’apprêta à sauter dans l’eau quand il vit la magnifique jeune femme se déshabiller, ce qui le fit écarquiller ses yeux, et rien de plus, pour l’instant en tous cas, elle était en blanc!!!!
Dans l’eau ça allait chier, tout le monde sait bien ce qui arrive au blanc lorsqu’il est humide, bah oui, il devient transparent, Gin afficha un sourire satisfait et fit part de ce fait à la belle femme aux cheveux bruns clair…

« Si tu me vois te reluquer comme un détraqué t’étonnes pas! »

Il afficha alors un petit sourire et se laissa tomber dans l’eau avec un saut de l’ange, heureusement qu’il n’avait aucun objet électrique dans son pantalon, vu qu’il avait complètement oublié de le retirer, une fois qu’il se fut bien habitué à la basse température de l’eau, il remonta brusquement la tête et cracha l’eau qu’il avait avalé par inadvertance, puis il fit signe à la jolie jeune femme de rentrer à son tour dans l’eau, il commença lui-même à faire quelques longueurs tout le long du lac, au bout de la troisième, il soufflait déjà, ce lac était vraiment immense et ça le tuait presque, mais il attendait toujours l’entrée de la belle orpheline qui l‘accompagnait,quand elle se décida à entrer, il s’approcha d’elle et lui proposa un petit marché très simple, ils devaient aller toucher la terre de l’autre coté du lac, si elle réussissait il lui dirait pourquoi et qui lui avait infligé ses cicatrices, et si lui réussissait eh bien il ne se passerait absolument rien, en fait la seule bénéficiaire de ce jeu était Tanaïs, que le jeune homme espérait bien voir se défoncer pour obtenir une réponse…
Il la regarda alors intensément et lui fit signe de s’approcher un peu pour qu’ils aient la même distance à parcourir à la nage, et le jeune homme allait bien sûr se retenir en plus de la fatigue qu’il avait eut à faire 3 aller-retour de ce grand lac…

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Gin avait toujours répondu à ses interrogations, jusqu’à maintenant. Mais cette fois-ci, il ne le fit pas. Voulait-il se « venger » parce qu’elle avait refusé de lui parlé de son passé? Il irait vraiment jusqu’à faire cela? Non, pas Gin. Peut-être était-ce simplement parce qu’il voulait garder cela secret. Néanmoins, cela intriguait la jeune femme. Qui avait pu lui faire cela et pourquoi? Les cicatrices ne semblaient pas vraiment récentes, mais Tanaïs ne pouvait faire autrement que se questionner sur le passé de cet homme. Était-il tout aussi noir que le sien? Lui aussi, il avait vraisemblablement souffert. Mais pourquoi? Pour une fois qu’un homme n’était pas cruel et méchant, il n’y avait pas de quoi le faire souffrir!
Finalement, elle haussa les épaules. S’il ne voulait pas en parler, c’était son choix. Tanaïs ne le forcerait pas non plus. Puis, ce qu’il dit avant sauter la fit légèrement sourire. Ces gars, tous les mêmes! Ils étaient incapables de voir une fille avec ses sous-vêtements blancs trempés sans la regarder comme des idiots. Enfin, Gin pouvait regarder, mais pas toucher. Tanaïs ne passerait pas son temps à se cacher non plus. Et puis ce n’était tout de même pas de sa faute si ses sous-vêtements noirs étaient sales.
La jeune femme se contenta d’observer Gin, debout, sur la rive. Il nageait plutôt bien et rapidement. Ça devait être crevant de faire des tours de lac… il était plus grand qu’une piscine, en plus. Finalement, Tanaïs se glissa dans l’eau. C’était froid. Drôlement froid.
Quand elle vit s’approcher d’elle, elle parla :

« Eh bien reluques-moi si ça te chante, mais pas touche. Je n’avais que ça ce matin. »

Elle se déplaçait lentement dans l’eau, cherchant à se réchauffer au peu. Puis, vint le marché que Gin lui proposa. Ce n’était pas équitable. Il était fatigué et en plus, il ne lui demandait rien si c’était lui qui gagnait la course. Néanmoins, la proposition était… tentante. Finalement, l’orpheline s’approcha de Gin pour être à peu près à la même distance que lui pour le départ.

« D’accord pour le marché, mais ne viens pas te plaindre si tu es mort de fatigue et que tu perds, Gin! On part à Go. 1… 2… 3… GO! »

Tanaïs partit en même temps que Gin. Elle comptait bien gagner. Ça l’intriguait trop tout ça! Elle nageait le plus rapidement qu’elle le pouvait.

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Gin savait que la jeune femme se posait énormément de questions sur les cicatrices qu’il arborait, et ça le poussait à tenter ce petit jeu auquel il était sûr d’obtenir une défaite, mais dévoiler son histoire ne le dérangeait pas le moins du monde, quand Tanaïs l’informa du fait qu’il pouvait reluquer, il ne s’en priva pas et observa avec la plus grande attention dont il était capable de faire preuve les généreuses formes de la jeune orpheline, et, lorsqu’elle entra dans l’eau claire, il ne put s’empêcher d’essayer de capter quelque chose de ce que cachait sa petite culotte ou encore son soutien gorge, enfin bon il verrait tout ça après leur petit course, qu’il avait vraiment l’intention de gagner, coûte que coûte, non pas qu’il ne voulait pas parler de lui mais plutôt qu’il avait lancé un défi et qu’un défi sur lequel on est pas sérieux n’a rien d’amusant, or son but principal était de s’amuser et d’amuser la jolie jeune femme qui était avec lui…
Après tout, n’était-ce pas le véritable but de ce opérations? Il était à demi sûr d’avoir déjà sa confiance et un petit bout de son amitié, mais pour viser plus haut, il faudrait encore faire preuve d’une très grande patience, que le jeune homme se forcerait tant bien que mal à avoir, et puis pourquoi il ne pouvait pas toucher? C’était injuste, il bouda un peu et reprit alors son sérieux, et il commençait à se prendre à son propre jeu, il commençait à se montrer tel qu’il était réellement, et ça pouvait être très dangereux, bien sûr il n’était pas mauvais ni quoi que ce soit, en fait il était naturel depuis le début, mais si il prenait trop ses aises il pourrait finir par balancer un indice permettant de connaître sa vraie identité…
Quand la jeune femme accepta l’idée de la course, il afficha un demi sourire qui ne s’étalait que sur sa joue gauche, puis il attendit le « Go » pour partir, dès que ce mot sorti d’entre les jolies lèvres de Tanaïs, il commença un crowl, le plus rapide qu’il pouvait encore faire après avoir enchaîné 3 aller-retour le long du lac et en ayan pris quelques secondes de pause à peine, et puis il réduisait volontairement ses capacités, autrement ça n’aurait pas été équitable, il avait toujours été très doué dans la nage et avait sans doutes eut beaucoup plus de temps à y consacrer que l’orpheline, mais elle avait un avantage, elle n’avait pas de pantalon pour la gêner, c’était un vrai problème pour le directeur qui dût malheureusement s’avouer vaincu face à la jeune femme…

« Argh bon, viens! »

Il s’approcha de la terre ferme, monta dessus et retira son pantalon, n’étant plus qu’en boxer, après quoi il commença à raconter l’histoire de chacune de ses cicatrices, oui chacune avait sa petite histoire bien à elle, et vu qu’il en avait une dizaine ça pouvait prendre un certain temps, il précisa qu’il avait été militaire et commença son récit la première, une longue et fine qui se trouvait sur son dos avait été causée par son supérieur comme une punition pour avoir déserté temporairement le camp avec tout un escadron pour avoir voulu aider un ami pris dans une embuscade, une autre, en forme d’impact de balle près de ses abdominaux, était due à une arme trafiquée qui avait tirée dans l’autre sens, chacune des autres venaient d’une séance de torture par laquelle il était passé…

« Crois moi cet endroit est un vrai paradis comparé à certains endroits de cette terre! Mais il est vrai que ça reste atroce… ça te dit un petit jeu? J’essaye de te couler et si je gagne tu me raconte un peu de ton histoire, ou alors on se refait une course! »

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 26/08/2007

L’air boudeur que prit Gin la surpris. Non, franchement. Qu’il ne s’attende pas à pouvoir la toucher! C’était déjà bien qu’elle lui permette de regarder sans tenter de se cacher. En fait, c’était un peu comme un gros privilège pour Gin. Ce n’était pas tous les hommes qui pouvaient se permettre cela.

« Eh! Mais ne boude pas. Tu ne croyais tout de même pas que je te permettrais cela? Continue à rêver, mais n’en attend pas plus. » fit-elle, un petit sourire sarcastique au coin des lèvres.

Enfin, pour le moment, ce qui importait, c’était cette course. Gin, même après trois tours de lac, était encore un adversaire coriace. Tanaïs allait le plus rapidement qu’elle le pouvait, mais elle n’était pas une aussi bonne nageuse que le directeur. Il avançait rapidement et puissamment. Tanaïs, elle, allait moins vite et n’était pas aussi forte. Elle se comptait pratiquement chanceuse qu’il soit déjà un peu épuisé. Autrement, elle aurait perdu. La jeune femme nageait comme une demeurée pour tenter de gagner et réussir à savoir ce qui l’intriguait tant. C’est épuisé qu’elle se rendit à la rive la première. Un sourire satisfait s’afficha sur son visage. Gin venait d’être battu! Elle se hissa sur la terre ferme une fois que Gin se fut hissé. Il avait gardé son pantalon, ça avait probablement dû l’embêter durant la course. Il avait dû être ralenti. Mais Tanaïs avait gagné quand même!
La jeune femme était trempée de la tête aux pieds après cette course. Et ses sous-vêtements… elle n’osait même pas y songer. Autant dire qu’elle n’avait probablement plus rien sur le dos. Puis, Gin commença son récit. Ça aurait pu être pratiquement passionnant si tout cela n’avait pas été causé de façon aussi horrible. Une séance de torture… Tanaïs frissonna d’horreur. Combien de gens dans ce monde avaient pu être torturé physiquement et moralement? Tellement de gens…

« Un paradis? Je ne vois pas ce qu’il y a comme paradis, ici. Il se passe tellement d’atrocité partout… On ne peut même plus aller dans les douches sans se faire violer, Gin. On ne peut plus rien faire sans avoir des problèmes! Ce n’est pas le paradis, ici. Enfin, ce n’est pas le paradis pour les orphelines. »

Puis, Gin proposa un autre jeu. Ça aurait pu être tentant… si Tanaïs n’avait pas eu à faire partit du pari. Et qu’est-ce qu’elle avait à perdre? Gin ne parlerait probablement jamais de son passé à qui que se soit. Il était sympathique. Bien plus que ce qu’elle l’aurait imaginé.

« D’accord! Si tu réussis à me couler pendant plus de… 5 secondes, je te raconte une partie de mon passé. Si tu me coules 10 secondes, je t’avoue tout et si tu arrives à me tenir sous l’eau plus de 10 secondes… tu pourras me demander ce que tu veux. Ça te va? » 10 secondes… c’était quand même beaucoup. Il y avait peu de chance que Gin réussisse à dépasser cela. « Par contre, si tu ne réussis pas à me tenir sous l’eau 5 secondes, je ne te dirai rien. Et il est hors de question que tu me tiennes sous l’eau plus de 20 secondes. Je n’ai pas envie de suffoquer. »

Tanaïs s’était levée et elle s’était déjà glissée de nouveau dans l’eau, attendant Gin dans un coin plus ou moins creux. Pas assez pour que le jeu devienne dangereux, en fait. Assez pour être coulée à une bonne profondeur, mais sans exagération.

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Il était vraiment très déçu de ne pas pouvoir toucher ce si beau corps c’était vraiment trop dommage ne serait-ce que pour effleurer le ventre de Tanaïs, ou bien encore sa joue ou ses cuisses, ses hanches, en fait, pas une partie de son corps n’était pas désirable, elle avait aussi de magnifiques cheveux entre le brun et le roux, coiffés avec un soin très particulier qui faisaient passer chaque parcelle de son corps pour une œuvre d’art, oui, plus il la regardait plus il repensait à ces histoires sur les déesses grecques qui éblouissaient juste par un regard, et il eut tôt fait de se dire que ces fameuses « déesses » ne valaient décidément pas Tanaïs…
Le moment de la course avait été harassant pour Gin qui avait perdu de vraiment très peu, à peine deux petits mètres, il ne ragea pourtant pas à un seul moment, quelles que soit les conditions de sa défaite, c’était et ça resterait toujours une défaite écrasante, après avoir donc raconté l’histoire de quelques unes de ses cicatrices, il retira son pantalon pour se retrouver en caleçon, il portait un simple caleçon noir, le directeur écouta alors avec un grand intérêt la proposition de Tanaïs, il n’allait pas se retenir, c’était parti pour un petit jeu qu’il allait se défoncer pour gagner, alors qu’il s’apprêtait à sauter comme un barbare sur la jeune femme pour vite en finir celle-ci s’éclipsa sous l’eau, laissant Gin seul comme un abruti, mais quelques bulles venant d’un coté attirèrent son attention et il sauta très vite et très haut vers l’origine des bulles, malheureusement il tomba dans le vide et fit un fantastique plat qu’il allait très probablement encore sentir plusieurs heures après…
Quoiqu’il en soit, il se concentra et, qu’il eut entendu un bruit fort d’eau s’agitant, il sauta en sa direction et afficha un sourire satisfait, il la tenait, il poussait un peu sur son dos avec sa main gauche et lui retenait le pied droit avec la main pour l’empêcher de remonter, il compta avec calme, mais au bout de la troisième seconde, il lâcha prise, eh bah, oui, les gens se débattent aussi, il pesta et se cacha lui-même sous l’eau, attendant le bon moment, il était possible d’ouvrir les yeux mais la vision était bien trop floue pour bien tout distinguer et pouvoir attaquer au moment opportun.
Dès qu’il vit une forme d’un couleur rappelant de la peau, il nagea très vite en brasse vers cette forme et s’en saisit, une jambe et la tira très fort en remontant à la surface, puis il s’allongea rapidement sur le corps de Tanaïs, essayant tant bien que mal de la retenir pour l’empêcher de remonter, il n’arrivait pas à compter, il n’avait pas le temps et ne parvenait pas du tout à se concentrer sur ce qu’il faisait en ce moment alors pour compter en même temps!

*Argh, j’en suis à combien?*

De peur d’être resté sur la jeune femme trop longtemps, le jeune homme s’écarta très rapidement et alla vite rejoindre le sol, après quoi il regarda son ennemie et afficha un grand sourire, lui demanda quel était le résultat final, si elle avait compté elle, au moins, parce que lui n’en avait pas était capable…

« Si tu me dois un service je veux … »

Il constata alors avec stupeur qu’il n’avait plus son caleçon, soit elle lui avait piqué soit il l’avait paumé amis en tous cas c’était assez embarrassant, il rougit d’un coup et fini sa phrase rapidement…

« MON CALECOOOOOOOON! »

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 26/08/2007

Tanaïs était agile sous l’eau. Bien plus qu’à la surface. Elle s’amusait à narguer Gin. Elle faisait quelques bulles à un endroit avant de rapidement se déplacer sans bruit. L’eau n’était pas assez claire pour qu’il puisse bien la voir et c’était ce qui rendait ce petit jeu amusant. Gin n’arriverait jamais à la couler plus de vingt secondes sous l’eau. Gin faisait un bruit fou dans l’eau! À sauter partout où il voyait des bulles, il n’était pas subtil. Puis, Tanaïs commença à ressentir le manque d’air. Ça faisait un moment qu’elle s’était mise sous l’eau. Voulant remonter quelques secondes sa tête à la surface, elle fit légèrement trop de bruits. Gin l’avait entendu et en quelques secondes, elle se retrouvait coincée sous l’eau. Gin la poussait d’une main et retenait l’un de ses pieds de l’autre. L’orpheline voulait respirer. Pas question d’être retenue plus longtemps ici! Se débattant comme une folle, elle finit par lui échapper et remonter à surface pour prendre de l’air, remplir ses poumons. Trois secondes pour Gin. Ce n’était pas assez. Tanaïs aussi avait compté. Reprenant sa respiration, elle guettait les environs. Gin devait être caché sous l’eau. Attentive à tous les sens qu’on pouvait entendre, son oreille n’était cependant pas assez raffinée pour repérer Gin sous l’eau.
C’est surprise qu’elle se retrouva sous l’eau, Gin allongé sur elle pour l’empêcher de remonter. Tanaïs comptait et se débattait. C’était la première fois, depuis qu’elle était arrivée ici, qu’un homme la touchait autant. 10 secondes. Personne à part Gin n’avait pu faire cela. C’était stupéfiant et la jeune femme, étrangement, ne semblait dégoûtée. 20 secondes. Tanaïs avait l’impression de ne plus avoir d’air dans le corps. Elle n’avait pas pris de respirations avant d’être plongée sous l’eau… 25 secondes. Elle avait beau tenter de frapper Gin pour qu’il s’écarte, il ne bougeait pas. 30 secondes. C’était beaucoup. Beaucoup trop. Il avait dépassé ses attentes. À la trente-cinquième seconde, Gin finit par la lâcher. Tanaïs se précipita à la surface. L’air lui avait pratiquement manqué. Il n’avait pas fait exprès, elle s’en doutait, mais 35 secondes, c’était énorme!

« 35… secondes… Je te dois… plus qu’un service… Bravo… Mais la prochaine fois, essaie de compter… »

Tanaïs respirait comme si elle avait courut pendant plusieurs minutes, sans pouvoir s’arrêter. Elle avait du mal à reprendre une respiration normale, mais ça revenait. Gin commença à parler, demandant son service. Son caleçon? Quel était le rapport? Il l’avait perdu? Tanaïs le lui avait peut-être retiré par accident. Elle l’avait frappé plusieurs fois sans trop prêter attention à ce qu’elle faisait. Songeant à cela, elle fut prise d’un fou-rire. Elle mit quelques minutes à reprendre son sérieux. Elle chercha des yeux le caleçon de Gin un moment avant de le repérer, flottant au milieu du lac.

« Je vais le chercher, reste là! » fit-elle, nageant vers celui-ci.

Elle s’en saisit avant de le ramener à Gin. Elle resta légèrement distante, par contre, quand elle le lui remit. Elle regardait ailleurs que dans l’eau.

« Désolée si je te l’ai fait perdre. Ce n’était pas mon intention. »

Tanaïs remonta sur la rive. Avant de sortir de l’eau, elle s’était assurée discrètement qu’elle avait toujours ses sous-vêtements. Bon, d’accord… ils ne cachaient plus du tout rien, mais elle ne voulait pas les perdre non plus. Assise dans l’herbe, elle soupira tout en observant le suppléant.

« Non, sans blague… qu’est-ce que tu veux pour m’avoir maintenue sous l’eau 35 secondes? Disons que le caleçon, ce n’était pas un service. Vu le temps que tu as réussit à me tenir sous l’eau… j’imagine que tu peux me demander deux choses de ton choix. 35 secondes… je ne m’attendais vraiment pas à cela! Déjà que 20 secondes, ça me semblait beaucoup… »

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 10/10/2006

Gin enrageait,il sautait dans tous les sens et rien n’y faisait, sa jolie orpheline restait insaisissable, quoiqu’il puisse faire, c’était vraiment quelque chose de très problématique, elle semblait le sentir arriver dix secondes à l’avance, mais, au bout d’un moment il finit par réussir à se saisir d’elle un très très court moment, un moment trop court pour qu’il puisse demander quoi que ce soit, il attendit donc un peu avant de repasser à l’assaut, dès qu’il attaqua pour le deuxième fois, il senti que c’était la bonne mais il ne put pas compter, quand il lâcha la jeune femme, il remonta fièrement vers la terre et remarqua qu’il était nu, après quoi il décida de s’asseoir vite en tailleur sur le sol pour tout cacher, ça c’était totalement involontaire aussi, il commença à bouder jusqu’à ce que la belle Tanaïs lui rapporte son caleçon, qu’il accueillit avec un grand sourire satisfait.
Il regarda comme un pervers les jolis sous-vêtements trempés de la belle orpheline que l’humidité rendait transparents, elle avait vraiment un corps de rêve, d’ailleurs le jeune homme mit un long moment à récupérer son caleçon, préférant rester là, en tailleur, comme un ahuri, à regarder la belle jeune femme marchait, toujours avec une sensualité involontaire qui la rendait irrésistible…
Elle lui fit alors remarquer que trente cinq secondes s’étaient écoulées, il rougit de honte et demanda pardon, il aurait pût l’étouffer si il n’avait pas lâché dès qu’il avait senti la jeune femme le taper, et puis d’ailleurs le coup du caleçon l’avait bien fait rire, en y repensant il avait dû avoir l’air complètement ridicule, bien fait pour lui, ça lui apprendra à noyer une jolie jeune femme sans faire attention, il prit son caleçon et l’enfila rapidement tandis que la brunette détournait son regard, il s’écroula d’ailleurs au sol car il avait raté son coup, enfin il avait réussi à le mettre, mais pas à retrouver son équilibre après, il se releva donc rapidement et regarda la jeune femme droit dans les yeux, deux petits services hein?

« Hum je veux que tu me raconte ton passé et… Un câlin pour me soulager de cette histoire de caleçon ! »

Il n’attendit pas qu’elle lui réponde et il s’approcha rapidement d’elle, sauf que tout allait au ralenti dans sa tête, allait il beaucoup trop vite? Ne prenait-il pas de gros risques inconsidérés? Non, après tout, elle n’avait rien dit quand il l’avait touchée dans l’eau, et puis il devait bien essayer, chaque pas vers une nouvelle étape était risqué, et puis il avait fait des choses bien plus risquées que ça, non, il ne devait pas s’inquiéter pour ça, pas de risques tant qu’il était suffisamment confiant quant à ce qu’il pouvait faire, oui il fallait juste être confiant, il pouvait le faire!
Quand il fut arrivé juste devant elle, il prit le risque et l’étreignit, pas fort du tout, quasiment sans appuyer pour que ses seins ne s’écrasent pas contre son torse, chose qui l’aurait fait passer pour un pervers à coup sûr, il s’écarta ensuite rapidement et regarda Tanaïs en souriant…

« Tu vois c’est pas si terrible! Alors ton histoire? »

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 26/08/2007

Elle se sentait observé, mais ne fit aucun commentaire. Le résultat aurait été le même avec ses vêtements trempés sur le dos. Pour Tanaïs, c’était pire d’avoir ses vêtements collés à la peau que de ne rien porter du tout. Avec les vêtements, tout le monde le remarquait. Quand on était pratiquement nu, il n’y avait, généralement, qu’une ou deux personne pour la regarder. C’était moins gênant et Gin n’était pas un idiot. Il ne lui sauterait pas dessus, elle le sentait. Il était… différent. Qu’il se rince l’œil, ça ne la dérangeait pas tant qu’il ne tentait pas de la toucher. Enfin, de la toucher pour autre chose que ces jeux dans l’eau, pour le moment. Tanaïs avait bien aimé s’amuser avec Gin dans le lac. Elle s’était bien marrée à le narguer. Et ce qui était le mieux dans tout ça, c’était que Gin ne lui ferait aucun mal parce qu’elle l’avait nargué dans ce petit jeu! C’était vraiment génial.
Puis, quand elle lui dit le temps qu’elle était restée sous l’eau à cause de lui, elle se mit à rire devant sa tête. Il n’avait pas être rouge de honte. Ça avait été très bien quand même. 35 secondes… c’était phénoménal!

« Oh, ce n’est pas grave, c’était bien quand même! C’est ça le problème quand on ne compte pas les secondes qui passent… on ne sait pas combien de temps il s’est passé, mais tu m’étonnes. T’es fort, sincèrement, pour avoir réussit à me garder si longtemps sous l’eau! »

Quand il voulut enfiler son caleçon, elle détourna le regard. Elle n’était pas du genre… voyeuse. Elle n’était pas comme Gin qui ne semblait pas se priver de la belle vue qu’il avait sur elle. Après tout, elle aurait été nue et il n’y aurait presque pas eu de différence. Seulement, ça la rassurait de sentir le contact des vêtements sur elle. Personne ne viendrait personne ne pourrait troubler son intimité tant qu’elle avait quelque chose sur le dos. Si cette pensée ne la hantait pas jours et nuits, elle se serait peut-être baignée nue pour éviter de mouiller ses sous-vêtements, mais ce n’était pas le cas.
Puis, Gin s’était approché, de nouveau avec son caleçon sur le dos. Il avait réussit à le remettre! Il lui demanda ses deux services. Il voulait connaître le passé de Tanaïs et il voulait un câlin. Pour le passé, c’était d’accord, mais le câlin, c’était beaucoup lui demandé. La jeune femme ne pouvait tout de même pas lui dire non. Il était gentil et elle lui dit qu’il pouvait demander n’importe quoi. Il aurait pu demander pire, non? Plus Gin approchait, plus son cœur battait rapidement et fort. Elle sentait le sang déferler dans ses veines. Elle mit quelques secondes à comprendre que l’homme ne tentait même pas de la tripoter en la serrant contre lui. Ses seins touchaient à peine le torse de l’ancien militaire. Il ne cherchait pas à détacher son soutient-gorge non plus. C’était un câlin terriblement simple, sans aucune exagération, bien qu’il soit un peu distant. Même un câlin entre amis lui aurait probablement encore plus écrasé la poitrine contre le torse de Gin que ce câlin-ci. Finalement, pour réagir un peu, elle ne fit que poser ses mains dans le dos de Gin et le tapoter légèrement, incapable de faire plus pour le moment, même si cela restait un exploit en soi pour Tanaïs.
Gin s’écarta finalement assez rapidement, même si ce moment avait parut une éternité à la jeune orpheline. Elle ne se sentait pas dégoûtée. Elle n’avait pas mal au cœur. Tanaïs se sentait même… très bien. Elle acceptait plus facilement d’être touchée par Gin. Le seul problème, c’était elle-même. Elle était incapable de le toucher plus que cela pour un simple câlin. Enfin, peu importait.

« Tu sais, quand j’ai dit que tu ne pouvais pas me toucher, tout à l’heure? Eh bien… disons que tu peux, mais jusqu’à un certain point seulement. Je t’avertirai si tu fais quelque chose qui dépasse ce « certain point ». »

Effectivement, elle n’avait pas trouvé cela aussi terrible que ce qu’elle s’était attendue. Son passé… La jeune femme avait plus ou moins envie d’en parler. Elle soupira avant de s’allonger dans l’herbe humide. Étendue sur le dos, le regard rivé vers le ciel, elle commença son récit :

« Je suis née en France dans un quartier très pauvre. Ma mère était une prostituée… j’étais un accident, mais elle m’a quand même gardé sans jamais me forcer à coucher avec ses clients pour avoir plus d’argent. Nous avions un petit loyer. Il était sale et il tombait en morceau, mais c’était mieux que rien et ma mère ne pouvait rien se payer de plus cher pour nous deux. Je détestais ces hommes qui se ramenaient chez nous pour coucher avec ma mère. Il y en avait tellement certains soirs! J’avais du mal à dormir, parfois, à cause des bruits. Puis un soir, je devais avoir 10 ans à l’époque, deux hommes sont venus quémander les services de ma mère. J’étais dans ma chambre quand c’est arrivé. Ma mère a été tuée par ces deux hommes et ils m’ont emmenée avec eux après m’avoir… enfin… après m’avoir violé. J’ai passé une année chez eux. Je n’étais rien pour eux. Ils s’en prenaient à moi pour passer leur colère et leurs envies sexuelles. Puis, un jour, la police est débarquée chez ces deux types. Ils m’ont sortit de là et m’ont conduit ici. » Les larmes roulaient sur les joues de la jeune femme. « J’ai toujours détesté les hommes… je les pensais… tous pareils et voilà que toi, tu te pointes dans le décor. Je commence à croire que je me suis peut-être trompée pendant toutes ses années. Gin… s’il te plait, n’en parle pas. Je ne veux pas qu’on sache ce qui m’est arrivé, d’accord? Tu es le seul à être au courant. Je n’en ai jamais parlé à la vieille dame qui tenait l’orphelinat, ni même aux autres orphelines. » demanda-t-elle tout en se redressant légèrement sur ses coudes.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 10/10/2006

Le jeune directeur se faisait un grand plaisir d’observer la belle jeune orpheline qui se tenait, quasiment nue, devant lui, elle était réellement superbe, et avait une peau délicieusement douce, il le savait depuis qu’il l’avait tenu sous l’eau, elle dépassait largement le stade de la perfection, enfin, si il l’avait pût, il lui aurait sans doutes sauté dessus, mais il se retenait, il feignait de moins en moins ce qu’il faisait, ça devenait de plus en plus dangereux pour lui, mais bon, il ne s’en souciait pas vu que sa vraie personnalité semblait bien plaire à Tanaïs, c’était quand même le plus important… Il sentait qu’il lui faisait découvrir d’autres choses, qu’elle commençait à avoir confiance en lui, il commençait presque à se sentir dégueulasse de lui mentir comme ça, bah, il se reprit bien vite et écouta la jeune femme qui l’informait que le coup d’avoir dépassé les 20 secondes n’était pas très grave, peut-être mais il se sentait toujours vraiment très mal, il aurait pût la noyer, enfin elle insistait pour qu’il comprenne que ce n’était pas grave et qu’il avait accomplit une grosse performance, il fini par en rougir encore plus et la regarda droit dans les yeux en souriant…

« Vraiment la vue est magnifique je trouve! »

Il alla alors faire son fameux câlin, bien que c’en fut à peine un, il ne voulait pas trop se coller à la belle brunette de peur qu’elle n’apprécie pas tellement , il ne voulait pas qu’elle commence à le haïr pour l’avoir un peu trop collé, surtout qu’ils partaient du bon pied tous les deux et que Gin lui-même commençait à s’attacher à la jolie orpheline, il ne voulait pas la perdre pour des bêtises pareilles, non, elle était la seule femme ici avec qui il traînait dans un autre but que le sexe, depuis peu en tous cas, il voulait vraiment l’aider, qu’elle perde cette haine des hommes…
Lorsqu’il eut fini de lui faire son petit câlin, il s’éloigna un peu d’elle et recommença avec son petit sourire charmeur, puis elle fini par s’allonger et commença à raconter son histoire il s’allongea alors lui aussi et l’écouta, encore une histoire infâme, qui pouvait en partie expliquer sa haine farouche envers les hommes, et le fait qu’elle ait du mal à en toucher un, enfin que ça l’écoeure, si elle avait été violée, enfin il ne pouvait pas changer le passé des gens, malheureusement, sinon il l’aurait bien fait pour elle, et ça y était en quelques secondes, elle commençait à pleurer, il avait achevé de se sentir dégueulasse, il prendrait bien soin à ne jamais la briser, jamais elle ne découvrirait sa vraie identité, il s’approcha donc un peu d’elle et se pencha juste en face d’elle tandis qu’elle pleurait… Il passa ensuite doucement son pouce sur les joues de la belle orpheline en lui suppliant de ne pas pleurer, assurant qu’elle était vraiment plus belle quand elle souriait…

« Allez, j’aime pas te voir comme ça! »

Il continua alors, lui disant que les jolies femmes ne devaient pas pleurer, que tout était fini de toute manière et qu’il fallait qu’elle profite du présent, car c’était en fait la seul chose importante… Il se recula alors un peu, pensant qu’il fallait toujours qu’il y ait une distance limite entre eux, il alla alors dans l’eau en demandant à la belle orpheline de l’attendre, il alla donc sous l’eau et trouva ce qu’il recherchait, il le prit dans sa main droite et s’approcha de la jeune orpheline en souriant, puis il lui demanda de dire bonjour à son amie… La grenouille, grenouille qu’il lui envoya en pleine figure, sans se montrer violent, puis il sauta rapidement dans l’eau pour éviter des représailles de sa jolie petite orpheline.
Le jeune homme attendit un peu et ressorti rapidement sa tête de l’eau, sauf qu’il regardait du mauvais coté et ne pouvait pas voir une éventuelle vengeance lui arriver en pleine poire, il remarqua que Tanaïs n’était pas là, normal vu qu’il était tout de même du mauvais coté!

« Mouhaha! On se cache hein hein hein? Alors, qui c’est le boss? C’est moi, tu m’auras jamaiiiiis! Abandonne!!! »

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 26/08/2007

Gin ne lui avait toujours pas dit qui il était réellement. C’était mieux ainsi pour l’instant. Il se trouvait peut-être dégueulasse de lui mentir, mais l’orpheline n’avait pas encore assez confiance en lui pour accepter le fait qu’il soit directeur. Mieux valait qu’elle ne sache rien pour le moment. Oh, bien entendu, Gin n’était pas le premier directeur de l’établissement, ce n’était pas lui qui avait commencé tout cela, mais Tanaïs ignorait ce changement comme la plupart des orphelines. Néanmoins, la personnalité de Gin, la vraie, lui plaisait bien. C’était la première fois qu’elle se fiait à autre chose que le stéréotype qu’elle s’était fait des hommes. Le seul problème, c’était qu’elle n’appréciait que Gin. Elle détestait quand même tous les autres.
Tanaïs sourit à la remarque de Gin sur la « magnifique vue ».

« Pourquoi ai-je un doute sur le fait qu’il pourrait s’agir du décor derrière moi? » dit-elle en riant, avant de hausser les épaules. « De toute façon, je préfère cela à savoir tous mes vêtements trempés. Je me demande si tu dois considérer cela pour un privilège de me voir ainsi. Ça n’arrive pas tous les jours, quand même, de me baigner sans mon maillot! »

Puis, vint le câlin demandé par Gin. Il aurait pu la coller plus, elle ne l’aurait probablement pas haït pour cela. L’homme n’avait pas cherché à lui faire quoi que se soit, après tout. Chose certaine, il avait son petit côté pervers, ce gars. Il regardait sans toucher, par contre, comme elle le lui avait demandé. C’était pour cela qu’elle appréciait autant Gin. Elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance sans toujours être obligée de cacher son corps.
Elle lui raconta son passé. Elle avait presque l’impression de le revivre, même si elle n’avait pas tout dit de ce qu’elle avait pu vivre avec ces deux hommes. Elle ne voulait pas tout revivre, c’était déjà assez pénible de songer à cela. Maintenant, par contre, elle n’était plus seule. Gin savait. Gin aussi avait vécut d’horribles choses. Il avait été torturé et il en gardait des cicatrices. Tanaïs, elle, n’en gardait qu’une grande blessure mentale. Qu’est-ce qu’il y avait de pire? Gin semblait s’en être remis de toutes ses tortures, lui, pourtant. Il ne semblait pas haïr qui que se soit. Il disait préféré la voir sourire que pleurer. Alors qu’il essuyait ses joues de son pouce, sans comprendre pourquoi, la jeune femme sentit le besoin de se faire consoler par Gin, mais elle ne bougea. Pourquoi cette envie si soudaine alors qu’elle avait peine à elle-même toucher Gin? L’orpheline ne se comprenait pas. Mais l’homme avait raison. Ça ne servait à rien de pleurer, tout ça, s’était terminé. Aucun homme dans l’orphelinat n’était encore arrivé à la violer ou la torturer. Seul Gin avait pu la toucher et tant l’approcher. Il était seul à avoir fait flancher sa barrière. Tanaïs acquiesça, prit une grande inspiration et s’assit pour tenter de se calmer un peu. Elle aurait aimé rester forte pour raconter son passé à Gin.

Puis, Gin se recula et lui demander de rester là, de l’attendre. Qu’est-ce qu’il faisait? Tanaïs le vit plonger sous l’eau. Il finit par réapparaître après un moment. Il revint vers elle. Dire bonjour à son amie? Elle arqua un sourcil, ne comprenant visiblement pas de qui il parla… avant de recevoir une belle petite grenouille toute froide en pleine figure. Surprise, elle cria et tomba sur le dos, alors que Gin s’enfuyait déjà dans le lac. Elle prit la grenouille la déposa par terre et sourit. Elle allait se venger. Sans rien dire, elle se leva et se glissa silencieusement dans l’eau, plongeant sous celle-ci. Gin regardait du mauvais côté. Tant mieux, elle allait le piéger! Elle s’approcha doucement de lui, par derrière. Puis, au dernier moment, elle lui sauta sur le dos, ses bras entourant son cou et ses jambes sa taille. Elle appuya son menton sur l’épaule sur l’épaule droite de l’homme.

« Ah non! Pas question que j’abandonne, monsieur-tout-puissant-qui-se-prend-pour-le-boss! C’est moi qui dirige ici, pff! » fit-elle en riant, avant de reprendre son sérieux. « Gin… » commença-t-elle, presque gênée. « Tu n’en parleras à personne de ce que je t’ai dit? S’il te plait… »

Elle se sentait bien, là, comme ça, contre Gin. Même lors du câlin, ils ne s’étaient pas tant collés. Il n’y avait presque pas d’espace entre elle et Gin, cette fois. Tanaïs se tenait à lui… Elle était tout simplement contre lui. Ça ne la mettait pas mal à l’aise. Elle avait besoin de sentir quelqu’un près d’elle.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 10/10/2006

Gin observa avec fierté le sourire qu’afficha le belle orpheline quand il lui dit que la vue était magnifique, il avait une chance avec elle, enfin beaucoup plus qu’une chance à vrai dire, il était apparemment une des rares personnes à qui elle donnait un minimum de confiance, c’était tout de même pas mal, vu qu’elle semblait haïr viscéralement tous les hommes qui existaient, lorsqu’elle commença à pleurer, il s’empressa de s’approcher d’elle pour sécher ses larmes avec son pouce, elle avait une peau délicieusement douce, c’était vraiment une femme qui avait de quoi détourner l’attention des hommes, tout était magnifique chez elle et en plus tout semblait parfaitement naturel, il la tenait la femme parfaite, oui il la tenait et il serait prêt à tout pour ne pas la perdre, Lorsqu’il lui eut jeté la grenouille en pleine tête, il sauta vite dans l’eau pour se cacher, mais manquant très rapidement du précieux oxygène, il remonta à la surface, pas de signe de Tanaïs, il pouvait souffler, elle devait être cachée, alors qu’il commençait à se vanter en criant, elle lui sauta dessus de par derrière, il eut à peine le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait qu’elle était déjà sur lui, elle était toute chaude, et bien collée!
Elle commença alors à lui parler, il commença à rire à son tour dans un premier temps, et lorsqu’elle revint sur cette histoire à propos de son passé, il effectua un hochement de tête positif et lui dit de ne pas s’en faire pour ça, il aimait bien sentir la belle jeune femme contre son dos, il prit alors ses mains et les ramena tout près de ses lèvres, avant de ne déposer un petit baiser dessus, timidement, sans en faire trop non plus, puis il détourna très légèrement sa tête vers sa belle orpheline, qu’il regarda, avec un regard simple et très légèrement charmeur, puis il prit doucement la parole…

« Tu sais, je dirais rien, juste pour te faire plaisir… »

Il détourna alors lentement son regard et resta sans bouger un petit moment, tenant toujours délicatement les mains de la belle jeune orpheline, passant régulièrement son pouce sur les doigts longs et fins de la jeune femme, il se décida alors à bouger, puis il lui fit remarquer que toucher les hommes n’était finalement pas si terrible, à mesure qu’il la faisait redescendre, une fois qu’elle fut redescendue, il l’observa avec calme, il posa alors sa main droite sur son épaule gauche et la regarda calmement, avant de ne lui demander d’un air déçu pourquoi il ne pouvait pas toucher, il rougit alors de suite et envoya une grand vague d’eau vers les yeux de la jeune femme puis il cria qu’il était le chef tandis qu’il se cachait vite sous l’eau…
Il en ressorti rapidement au bout d’une dizaine de secondes pour attraper la jeune Tanaïs par derrière et commencer à la chatouiller sous les bras, une petit manière de se venger, puis il recula rapidement au bout de quelques secondes et observa en souriant la belle orpheline…

« T’as la peau douce… »

Il s’approcha ensuite d’elle lentement, il fallait qu’il tente encore quelque chose, il la regarda droit dans les yeux, puis observa ses lèvres et dégluti, il pencha un peu sa tête pour être très près de ses lèvres, pas comme pour l’embrasser mais comme pour lui murmurer quelque chose, il la regarda dans les yeux, un petit sourire assuré en coin, mais il devait quand même lui demander, il attendit un très long moment, enfin non il attendit juste quelques secondes, des secondes qui lui parurent durer une éternité, il se décida enfin à demander, l’air très gêné…

« Est-ce que je peux… T’embrasser? »

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 26/08/2007

Quand Gin hocha positivement la tête, elle soupira faiblement. Elle avait beau l’apprécier beaucoup, elle tenait à ce qu’il lui assure qu’il ne dirait rien. Et dire qu’elle demandait cela au directeur. Tanaïs aurait un choc si elle finissait par l’apprendre d’une quelconque façon, mais maintenant qu’elle lui faisait de plus en plus confiance, elle comprendrait peut-être mieux ce pourquoi Gin était directeur, à présent. Après tout, il n’était pas du tout le neveu de la vieille dame! Gin représentait beaucoup pour elle, à présent. Surtout depuis que l’orpheline lui avait dit son sombre passé. Tanaïs se sentait comme… délivrée d’un poids un énorme qui pesait depuis des années sur ses épaules.
La jeune femme, perdue dans ses pensées, sentit son cœur faire un bond quand Gin vint déposer un petit baiser sur ses mains. Il était tout timide ce baiser, mais Tanaïs avait réellement sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Pendant un moment, elle s’était presque mise à avoir peur. Non, c’était Gin. Il ne lui ferait pas de mal et ne lui ferait rien de plus sans son consentement. Gin ne cherchait pas à lui faire du mal. Ces pensées la calmèrent. Ce n’était pas le moment de gâcher ce doux moment simplement parce que ces mauvais souvenirs refaisaient surface. Elle devait les mettre de côté, penser au moment présent, à Gin. Pas à ces hommes qui lui avaient fait tant de mal. Gin était gentil, différent…

« Merci d’accepter de ne rien dire sur mon passé aux autres. C’est gentil. » dit-elle, réellement sincère.

Si elle avait eu moins peur des hommes en général, elle aurait probablement donné un baiser, sur la joue, à Gin. Peut-être que dans un avenir rapproché, elle en serait capable d’elle-même, sans que ce ne soit à cause d’un jeu ou d’un truc du genre. Au bout d’un moment, l’homme la fit descendre de son dos. Tanaïs trouvait cela dommage, elle y serait bien restée accrocher encore un bon moment!

« Pas si terrible? Pour ce qui est de toi, ça va, je te fais confiance… mais pour les autres, ça reste une autre histoire, Gin. Toi, tu es… différent de tout ce que j’ai pu voir ici ou à la maison. Tu n’as jamais essayé de me violer ou simplement de me toucher… et je dois avouer qu’avec la « tenue » que j’ai sur le dos, ça ne doit pas vraiment t’aider, mais tu n’as pas tenté de me faire quoi que se soit. »

C’était cela qui faisait que Tanaïs lui faisait de plus en plus confiance. Elle avait déjà fait tomber ses barrières.
Puis, Gin posa l’une de ses mains sur l’une des épaules de la jeune femme avant de lui adresser la parole. La réponse était facile à trouver, pourtant. Elle n’avait pas besoin de lui en fournir. Elle avait beau apprécier beaucoup Gin, mais sa peur la limitait. Une vague d’eau vint lui piquer les yeux. Il avait fait exprès! Alors qu’elle s’essuyait les yeux, Tanaïs le traita de tricheur. Elle s’affairait encore à s’essuyer les yeux quand Gin l’attrapa par derrière pour la chatouiller. Elle criait et le traitait de tous les noms qui lui passaient par la tête, mais elle s’amusait bien. Elle adorait Gin.

« Et toi tu n’es qu’un tricheur, monsieur-le-chef! Tu sais que c’est lâche de me lancer de l’eau dans les yeux? Mais je t’aime bien quand même. T’as de la chance que je ne sois pas aussi forte que toi, sinon, tu serais sous l’eau, monsieur-le-chef! »

Elle ne dit rien sur le fait que Gin trouvait sa peau douce. Sincèrement, elle s’en fichait un peu. Oh, bien entendu, elle sourit au compliment, contente que l’homme lui en fasse, mais c’était sans plus, pour elle. Une peau douce, ça restait une peau douce.
La tête de Gin était bien proche de la sienne… surtout ses lèvres… Ce qu’il lui demanda la laissa un moment sans voix. Il lui demandait s’il pouvait l’embrasser… Tanaïs bredouilla quelques mots incompréhensibles. Pouvait-elle accepter? Gin prenait tout de même la peine de le lui demander et puis Tanaïs ignorait ce que ça faisait quand on le voulait. Elle ne connaissait cela que par la force et n’avait jamais trouvé cela agréable. L’était-ce plus quand on était consentante?

« … Oui… Oui, tu peux... »

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 10/10/2006

Il entendit la jeune femme soupirer suite à son hochement de tête, il n’avait d’ailleurs pas compris pourquoi cela pouvait embêter ou bien énerver la belle orpheline, ou bien peut-être qu’un simple hochement de la tête n’était guère suffisant, chose qu’il pouvait parfaitement comprendre, il ajouta donc bien vite une phrase à son geste, promettant à la jolie jeune femme qu’il ne révélerait pas un simple détail de son histoire, qui l’avait, soit dit en passant, vraiment touché, car, comparativement à la plupart des autres femmes du pensionnat, elle avait été confrontée à ceux qui étaient la cause de son malheur et n’en avait jamais parlé pour se soulager, il remarqua qu’elle avait comme sursauté au moment où il lui avait embrassé la main, elle semblait être gênée pour un simple câlin alors pour lui embrasser les mains, il avait pris un risque stupide et complètement inconsidéré…
Enfin elle ne semblait pas non plus être trop gênée par ce qu’il venait de faire, chose qui l’arrangeait bien quand même, il remarqua qu’elle était un peu déçue lorsqu’il la reposa au sol, oui bah il était, certes, très fort et pouvait porter de lourd charges mais en combinant ses efforts avec le poids de Tanaïs il y avait de quoi fatiguer le pauvre directeur, il répondit aussi à ses remerciements par un sourire charmeur dont il avait le secret. Il commença alors à mettre en place un petit cinéma, dont le but final était de surprendre la jolie orpheline pour lui administrer quelques chatouilles, elle l’insultait, mais pas méchamment du tout, ça l’amusait, elle avait une peau si douce, délicieusement chaude…

« Tu sais, je trouve que tu as beaucoup trop de préjugés sur les hommes, plein sont comme moi! »

Il approcha alors sa tête de celle de la magnifique jeune femme, et plus particulièrement ses lèvres, lorsqu’il prit le risque de lui demander un baiser, elle répondit, bien qu’avec des hésitations notables, de manière positive, il releva alors lentement sa main droite et la posa sur la nuque de la jeune femme, puis il approcha ses lèvres froides et les colla délicatement contre celles de la belle jeune femme, saisissant sa lèvre supérieure entre ses deux propres lèvres, lui chatouillant les amygdales avec sa langue, doucement et avec affection, il voulait qu’elle apprécie le plus possible, et tandis que la main droite du directeur massait avec attention la nuque de la belle orpheline, elle avait une peau de velours, vraiment…
Il profitait le plus possible de l’instant, s’appliquant le plus possible, fermant les yeux, pour mieux savourer ce moment, son premier gros défi était en fait très bien passé, il n’avait même pas eut à insister pour obtenir ce qu’il souhaitait ardemment, il la tenait presque, le plus gros du travail avait été plus qu’accompli!
Il fit alors descendre ses deux mains sur les avant bras de la belle orpheline puit mit fin, à regrets tout de même, au doux baiser, jugeant en avoir fait suffisamment, si ça cassait ici, tout était foutu, mais il avait confiance en lui, après tout il faisait de son mieux depuis le début, il fallait qu’il tienne bon, il recula alors un peu après avoir lâché Tanaïs et lui demanda avec une voix quelque peu timide…

« Alors ça t’a plut? »

Il reprit alors un air très sérieux en regardant la belle jeune femme, il ne voulait pas que tout s’achève là, ça devait continuer, il donnerait d’ailleurs tout ce qu’il avait pour que ça ne s’arrête pas là, il se devait de réussir dans son entreprise, encore un but futile qu’il s’était fixé, après tout il avait bien avancé en seulement un jour!
Il était passé du rang du simple homme de l’infirmerie à celui de personne fréquentable voir peut-être d’ami, ce qui était déjà énorme, il baissa donc lentement les yeux vers le sol, ou plutôt l’eau et commença à reprendre la parole…

« Tu sais je t’apprécies vraiment beaucoup… »

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 26/08/2007

Tanaïs regrettait effectivement de devoir descendre du dos de Gin. Enfin, même dans l’eau, elle devait peser quelque chose, même si elle n’avait jamais pesé bien lourd. De plus, Gin devait être fatigué, elle pouvait comprendre cela, mais elle aurait aimé pouvoir reste tellement plus longtemps comme ça, contre l’homme! Il était… rassurant. Elle se sentait en sécurité avec lui. Depuis le temps qu’elle était avec lui, Tanaïs savait qu’il ne lui ferait pas de mal. C’était la première fois de sa vie qu’elle avait tant confiance en un homme. Enfin, ça se limitait toujours à un homme, par contre. Tous ses préjugés pour les autres étaient encore très (peut-être trop) présents chez elle. Gin le lui fit remarquer, d’ailleurs. L’orpheline haussa les épaules.

« Qu’est-ce que tu veux que j’y fasse? J’aimerais bien pouvoir te croire, Gin… mais je n’y arrive pas. Pour moi, tu es l’exception à la règle. Je n’ai jamais rencontré un homme comme toi, auparavant. Tu crois que… tu pourrais m’en faire connaître, des hommes comme toi? »

En connaissant un ou deux hommes comme Gin, elle finirait peut-être par comprendre que tous étaient différents. Peut-être que Tanaïs finirait par comprendre que ce n’était pas tous des hommes qui ne pensaient qu’avec ce qu’ils ont entre les jambes.
Puis, Gin lui demanda s’il pouvait l’embrasser. Après quelques hésitations, elle avait fini par accepter. Elle était curieuse de savoir ce que ça faisait quand on le voulait. Oh, bien entendu, Tanaïs avait peur, mais elle voyait bien qu’il s’agissait de Gin en gardant les yeux ouverts. Ne sachant pas quoi faire ni comment réagir, elle laissa, tout simplement, l’homme faire. Ses lèvres étaient froides, comme l’eau. Les siennes aussi devaient l’être, mais Tanaïs avait tellement chaud… Elle avait l’impression de bouillir dans l’eau. Gin était tellement doux… c’était tellement plus agréable que tout ce qu’elle avait connu qu’elle n’opposait aucune résistance au directeur. Elle n’avait jamais rien fait d’autre que se débattre durant ce genre de moment, se retrouvait devant une situation et des sensations nouvelles, complètement inconnues, mais terriblement plus attirantes ainsi. La jeune femme avait fermé les yeux sans même s’en rendre compte. Pourquoi était-ce si agréable quand on le voulait vraiment? Pourquoi souhaitait-elle que cela ne s’arrête jamais?
Toute bonne chose a une fin, par contre. Tanaïs rouvrit les yeux en sentant que Gin mettait fin au baiser. Son premier véritable baiser, si on pouvait dire cela. Le seul qu’elle avait aimé et trouvé agréable. Pour tous les autres, elle s’était débattue, elle avait mordu les langues qui réussissaient à s’infiltrer entre ses lèvres, etc.

« Oui… oui, beaucoup… Pourquoi est-ce que c’est si… différent avec toi? Est-ce que c’est aussi agréable pour… enfin… pour les relations, quand on le veut? »

La réponse de Tanaïs avait été franche, assez confiante, mais pour les questions, elle avait hésité à les poser. Elle avait l’impression d’être complètement idiote de poser ce genre de questions.

« Moi aussi je t’apprécie beaucoup, Gin… vraiment beaucoup… et je ne comprends toujours pas pourquoi. Même avec les autres filles de l’orphelinat je n’arrive pas à aussi bien m’entendre. C’est peut-être parce qu’elles n’en savent rien… Toi, tu sais tout. »

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 10/10/2006

Ah, elle lui répétait encore une nouvelle fois qu’il devait sans doutes être l’exception à la règle qui disait que chaque homme se devait d’être un salopard pensant uniquement avec sa queue, décevant, il avait pourtant espéré la faire changer d’avis, mais bon, il avait apparemment complètement raté son coup le pauvre! Pas grave il avait le temps de la convaincre qu’une très grande majorité des hommes étaient en réalité comme lui, il voulait l’aider, autant qu’il avait voulu la charmer au départ, étant donné que maintenant il souhaitait qu’elle soit entièrement à lui, pas dans un sens charnel, mais dans un sens amoureux, sentimental, il l’appréciait vraiment beaucoup… Elle accepta ensuite son baiser, il lui en fit donc un, du mieux qu’il le pouvait. Le baiser qu’avait offert le directeur à la belle et jeune orpheline était de loin le meilleur qu’il avait donné depuis son retour de l’armée, le premier étant sans doute son premier baiser, et encore, il s’était énormément donné sur cette embrassade là… La jeune femme semblait avoir apprécié, et c’était après tout le principal, il doutait vraiment en ce qui concernait ses chances pour envisager d’aller un peu plus loin mais il tentait de garder son calme, après tout il passait quand même du bon temps!
Il resta là, la contemplant de longues minutes qui lui parurent être des secondes, il ne se lassait pas l’observer, rien n’aurait pût l’obliger à regarder ailleurs que là où il regardait, soit dit en passant, il regardait les beaux yeux de la jolie orpheline, il repensait donc à tous les progrès qu’il avait accomplit avec elle depuis leur rencontre dans l’infirmerie auparavant, après tout, il avait vraiment bien avancé avec l’orpheline en moins de deux heures!

« Parce que tu m’apprécies! Quant aux rapports, je ne saurais te dire, mais ça doit être comme pour le baiser en cent fois mieux! »

Il lui avait dit ça en souriant à la jolie Tanaïs, il ne comprit pas beaucoup pourquoi la jeune femme était supposée le préférer aux autres, il savait quoi? Sans doute parlait elle de son affreux passé, il la serra dans ses bras avec douceur, sans rien dire, se collant plus que lors de son autre câlin, il aimait bien la sentir contre lui, il avait froid et elle le réchauffait, ils étaient tous les deux là, il laissa s’écouler un petit moment et fini par aller chercher ses affaires, faisant signe à la belle jeune femme de faire de même, puis il se ravisa au moment où il voulu se rhabiller, son caleçon trempé allait mouiller tous ses vêtements, il s’éclipsa alors rapidement hors de la vue de la magnifique orpheline pour essorer très rapidement ses sous vêtements, il fit alors le tour du lac pour rejoindre la belle Tanaïs…
Quand il fut enfin rendu à coté d’elle, il lui prit délicatement la main et commença à la caresser en passant très doucement son pouce dessus puis il lui dit en affichant un grand sourire amusé…

« Tu peux te changer devant moi ça ne me gêne pas du tout! »

Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 26/08/2007

Cela devait faire peut-être deux heures qu’elle traînait avec Gin au lac. Elle avait l’impression que ce court laps de temps était aussi long que des années, pourtant. Gin la remettait tellement en question… Il lui faisait découvrir tellement de nouvelles choses… Tanaïs n’avait jamais passé tant de temps avec quelqu’un, depuis son arrivée ici. Avec Gin, elle ne voyait pas le temps passer… et elle ne voulait pas le voir passer non plus. L’orpheline voulait rester avec lui le plus longtemps possible. Pour une fille qui déteste les hommes, elle s’était réellement attachée à cet homme-ci, par contre!

« En cent fois mieux? » fit-elle fronçant les sourcils.

Elle n’arrivait pas à imaginer cela. Elle avait beaucoup aimé le baiser, mais pour elle, « cent fois mieux », ce n’était pas inimaginable. Comment cela pouvait-il être encore mieux que le baiser? Tanaïs soupira faiblement. Elle ne comprenait pas parce qu’elle n’avait jamais connu cela de façon agréable. Elle n’avait jamais fait cela de manière consentante… Elle, elle, n’avait connu que le viol et rien de plus. Même le baiser ne lui avait jamais été agréable, jusqu’à maintenant. La jeune femme avait beau faire tous les efforts du monde pour comprendre comment une relation pouvait être aussi agréable, elle n’arrivait à rien. Gin, pourtant, savait de quoi il parlait, elle en était plus qu’assurée. Il semblait être un peu coureur de jupons, mais sans être un salopard comme beaucoup. Enfin, ça faisait plus joli de dire qu’il aimait simplement apprécier les femmes. De toute façon, ce n’était pas cela qui importait Tanaïs, mais plutôt la véracité des propos de l’homme. Elle avait tellement de mal à comprendre!
Finalement, l’orpheline haussa les épaules.

« De toute façon, j’ai beau tenter d’imaginer cela mieux que le baiser que tu m’as donné, je n’arrive à absolument rien. Tu crois que… je finirai par comprendre, un jour, ce que tu veux dire par « cent fois mieux »? »

Gin l’avait prise dans ses bras pour la serrer contre lui. Appuyant sa tête contre son torse, elle ferma un moment les yeux. Elle se sentait vraiment bien, là, comme ça. Elle trouvait cela agréable de se trouver dans les bras de Gin. Il était si fort, mais si doux avec elle! Elle détestait qu’on lui brise ses stéréotypes de cette façon. Gin était tout le contraire de ce qu’elle s’imaginait en permanence de tous les hommes. C’était horriblement… énervant et déroutant. Mais aussi terriblement agréable. Elle regrettait sa peur des hommes. Il cherchait peut-être à l’aider, mais elle aurait aimé être encore plus à l’aise avec lui.
La jeune femme commençait à avoir froid quand l’homme se décolla pour aller chercher ses vêtements. Elle le suivit, songeant qu’il n’aurait pas pu avoir une meilleure idée. Gin s’éclipsa hors de sa vue pour aller tordre son caleçon trempé. Ce n’était pas une mauvaise idée. Tanaïs regrettait l’absence d’arbre ou de buisson près du lac. Elle aurait bien fait la même chose. Elle était encore là, ses sous-vêtements trempés, quand Gin revint. L’orpheline sourit à ses paroles, avant de soupirer.

« Je crois que même si je te demandais de te retourner le temps que je torde mes sous-vêtements, ça ne t’empêcherait pas d’avoir des yeux tout autour de la tête… De toute façon, pour ce que ça « cache », je crois que ça ne changera pas grand chose… »

Les mains au niveau de son dos, elle défit son soutient-gorge. Gin pouvait s’en mettre plein la vue, d’accord, mais puisque ce qu’elle portait était transparent… il n’y avait pas beaucoup de différence. La seule grosse différence, c’était que ses seins étaient nus et trempés. Chacun de ses mouvements les faisait bouger alors qu’elle essorait son sous-vêtement.

« Je me demande si je n’en ai pas un autre propre et sec à l’intérieur… Je n’ai pas envie d’être malade parce que je n’ai rien d’autre et que celui-ci est humide et froid. » marmonna-t-elle pour elle-même, pensive.

Tanaïs remit son soutient-gorge après un assez long moment. Elle avait enlevé le plus d’eau possible de celui-ci. Puis, la jeune femme eut un moment d’hésitation pour le reste. Non, Gin n’était pas dangereux. Il ne lui sauterait pas dessus dès qu’elle enlèverait sa petite culotte pour l’essorer. De toute façon, pour ce qu’elle cachait, ça ne changerait rien. Si Gin avait voulu lui sauter dessus, il l’aurait fait bien avant. Finalement, elle l’enleva et l’essora rapidement, avant de la remettre. Elle prit ses vêtements et les enfila.

« On rentre dans l’orphelinat? Il fait froid avec les sous-vêtements humides… On pourrait aller au dortoir ou à ta chambre, c’est comme tu veux… ça nous évitera de garder nos sous-vêtements trempés. J’ai beau bien t’aimer en tant que remplaçant à l’infirmerie, mais ça ne me donne pas envie de tomber malade. »

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