Chambre de Maliel Filurrian

Maliel gardait le silence quant à la remarque de Takeo. Elle n'avait pas envie de jouer à ce genre de jeu pour le moment. Non, le moment fatal, du moins elle le croyait, arrivait légèrement trop vite, ce qui l'enrageait. Elle en voulait à ses parents qui l'avaient mis dans cet embaras en ne faisant pas attention. Elle en voulait à la "Justice", au "gouvernement" pour sa paranoïa de voir le mal partout, et surtout pour son sadisme pour exécuter des inoscents. Finalement, elle en voulait à ce Takeo qui lui lançait sans doute une flatterie mensongère l'une après l'autre.

D'ailleurs, on y pensant, elle n'avait réellement pas été maligne en disant qu'elle aimerait déposer ses affaires dans la chambre. Enfin... mieux peut-être une chambre qu'un autre lieu plus étrange...

Bref... la question pour un champion aurait besoin d'une réponse, et vite... Comment s'en sortir de la gueule du loup, comment survivre dans cet endroit ? Takeo était-il un bon exemple de ce qui l'attendait chaque jour ? Elle se rendit compte que finalement, elle ne savait pas réellement à quoi s'attendre, et cela la mettait terriblement mal à l'aise.

Arrivée à la chambre, Takeo la laissa entrer première. Elle voulait d'abord refuser, mais... après tout cela ne servait pas à grand chose... Comment échapper à quelqu'un, comment échapper à un bourreau sur un terrain si petit... et surtout.. un terrain qu'il connaissait mieux qu'elle !

Une solution, il lui fallait une solution ! Dieu, que c'était un supplice de voir une torture s'approcher sans pour autant arriver à faire quoique ce soi ! Ou bien elle se trompait peut-être réellement... qu'à force de voir les hommes lui courir après, elle voyait des pervers partout ? Elle aimerait tellement y croire, mais elle y arrivait pas.

D'ailleurs la chambre confirmait ses peurs. Une vraie prison, elle ressemblait à une vraie prison, peut-être un peu plus luxurieuse, mais une prison quand même avec les barreux devant les fenêtres. Elle s'approchait de la fenêtre pour jetter un coup d'oeil dehors. Elle entendit Takeo fermer la porte et lui lancer quelques mots.

- De toute façon, même si cela ne me conviendrait pas, je ne pourrais rien y changer , n'est-ce pas ?

Elle se tourna vers Takeo, s'appuiyant sur le rebord de la fenêtre.

- Bien, maintenant qu'on est arrivé à destination, puis-je savoir ce que vous avez en vu de faire avec moi ? demanda-t-elle sur un ton calme et naturel, même si au fond, elle sentit une immense peur lui étrangler le coeur.

Takeo lui bloquait la porte, la fenêtre être verrouillée avec des barreaux. Elle ne pouvait pas fuire. De toute façon, une fuite n'aurait pas eu un sens.... pour le moment.

Elle se retrouvait prise au piège. Et rien que cette raison lui donnait une envie folle de lâcher tout son vocabulaire de jurons.

La première remarque de Takeo la laissait douter pour la première fois de son arrivé ici. Mais elle ne laissait rien parraître extérieurement de ses doutes, si ce n'est une petite lueur tout au fond de ses yeux.

- Disons plutôt que je prends ceux qui m'ont envoyé ici pour des paranoïdes sadique et sans pitié qui avait autre chose derrière la tête que la bien pour ma petite personne qu'ils auraient aimé voir mort mais qu'ils n'ont pas pu tuer, répliqua-t-elle après un moment, Et donc, logiquement, jusqu'à preuve du contraire, je reste sur mes gardes, et peut-être que votre travail, c'est justement de sauter sur les pauvreso orphelines ?

Elle ajoutait la dernière phrase d'un ton légèrement ironique. pour masquer le doute et la peur en fond d'elle et pour s'encourager soi-même. Elle ne bougeait pas quand il s'approchait d'elle. Pourquoi aussi ? Elle ne pouvait pas fuire... pas loin en tout cas... Il lui disait qu'elle était charmante.

- Si vous savez combien d'hommes m'ont dit ceci,, chuchotait-elle à son tour le regardant dans ses yeux, combien d'hommes m'ont lancés les mêmes flatteries ? Je les connais par coeur à présent. Et souvent après, ils ont essayé de m'avoir pour eux, comme un simple objet. Mais ils m'ont jamais eue.

Elle s'étonna elle-même de tous les mots qu'elle parlait alors qu'elle était de nature silencieuse. le silence n'allait pas arranger son cas en tout cas..., peut-être arrivait-elle à s'en sortir en utilisant son arme préférée.

Ensuite, il lui disait qu'elle sentait bon. On lui l'avait sorti souvent. celle-là, aussi. Mais celle-là, elle faisait toujours plaisir à entendre. Au moins, malgré les jours en prison et en interrogatoire sans avoir droit à une douche, elle ne puait pas... On l'avait laissé rapidement se laver avant de partir pour l'orphelinat.

La jeune chanteuse tréssaillissait quand leur corps se touchère rapidement. À travers ses vêtements légèrs elle pouvait sentir la chaleur de ce jeune homme qui la dégoutait autant qu'elle lui semblait agréable. C'était la première fois qu'un homme s'approchait autant d'elle avec son corps se blottissant contre le sien. Sa fierté d'avoir réussit à s'échapper des hommes en avait pris un bon coup. Son coeur battait la chamade, et Maliel avait peur que Takeo le sentit, son corps si proche du sien, son torse contre le sien. Elle pouvait garder son calme extérieurement - après tout sur scène elle avait dû faire pareil - mais son coeur était incontrôlable.

Il se décolla finalement de lui. Maliel en fut soulagée, même si elle était surprise et enragée de constater que la chaleur de cet homme lui manquait... légèrement.... Son corps se languissait peut-être à des expériences qu'elle ne s'est jamais permise de faire pour ne pas risque sa carrière à laquelle elle avait tant tenue....

- À votre guise, dit-elle,de toute façon, je ne pourrais pas vous échapper. Que le bourreau décide sur sa victime.

Elle le regardait, toujours appuyée sur le rebord de la fenêtre, comme une fauve qui guêttait prise au piège qui guêttait le moindre mouvement de son chasseur pour y trouver une fuite...

[Fiouff! j'pourrais pas écrire aussi longueument!]

Takeo l'embrassa une nouvelle fois langoureusement. Ne sachant pourquoi, il était comme... envouté et en même temps, il se sentait si minable. Être aussi faible face à une orpheline! mais comment pouvait-il réagir face à une jolie jeune femme tel qu'elle? Il y eut une fois de plus un instant de silence. Leurs regards restèrent longtemps figé l'un dans l'autre. Il vit que la jeune fille voulait lui dire quelque chose, mais en vain... aucun mot ne sortait, jusqu'à ce qu'elle prenne son souffle et lui avoua qu'elle ne savait plus quoi penser. Si seulement elle savait à quel point lui aussi était perdu. Perdu entre ce qu'il faisait et entre ce qu'il aurait normalement due faire! Il se demandait d'ailleurs si se métier était réellement fait pour lui. A bien y réfléchir, il faillit avoir un enfant avec l'une des orphelines... une orpheline à qui il aurait donné son temps. Il se serait enfuit avec elle et son enfant si il avait pu la sauver...
Takeo ortit de ses songes lorsqu'il entendit la voix mélodieuse de Maliel. Une douce mélodie, mais qui ressortait une tristesse poignardante. Il l'écouta tout en la maintenant contre le mur, mais les pieds à terre. Il l'écouta, songeant encore à tout ce qui avait pu se passer avec Verona, puis, la voix de l'orpheline s'intensifia. Il lui carressa une nouvelle fois la joue et lui demanda

"Tu a une jolie voix... mais pourquoi la fais-tu raisonner aussi tristement? une aussi jolie femme que toi devrais chanté une chanson qui fait ressortir sa beautée... d'ailleurs..."

Il ne finissa pas sa phrase, mais il lui carressa le long du bras, faisant decendre une petite bretelle de son débardeur. Il se colla une fois de plus à elle, posa une main derrière sa tête et l'embrassa passionément, faisant jouer s alange avec la sienne. Il en profita d'ailleurs pour poser une de ses mains sur son petit haut qui recouvrait une partie de sa poitrine, malaxant cet endroit quelque peu. Rien que de sentir un de ses seins en mains lui donnait déjà une foulée d'émotion. Il lui faisait comprendre que s'étai tout de suite et non pas après, et que même si elle ne le voulait pas, ça serait la même chose. Gentiment, il prit fit lever ses bras en hauteur et d'une seule de ses mains, il prit les deux mains de la jeune fille maintenue en hauteur. Il souria malicieusement et l'embrassa cette fois-ci fougeusement.
Et par excistation, il ne pu s'empêcher de passer sa main sous sa jupe et de commencer à carresser le tissu qui recouvrait son intimité, tout celà en douceur

[Bah.... Désolée...]

Maliel ne partageait pas les pensées de Takeo quand à sa faiblesse. cet homme... pouvait tout lui faire, tout. Elle ne pouvait s'échapper, callée contre le mur, Takeo devant elle. Avec son agilité elle réussissait peut-être à s'échapper de la pièce, et après ? Elle le connaissait pas le manoir, et allait peut-être tomber su pire... Alors que Takeo pour le moment, ne faisait que l'embrasser, et il s'était excusé... chose dont elle ne revenait toujours pas.

Elle esquissa un sourire quand Takeo lui disait qu'elle devrait chanter quelque chose qui ressortirait sa beauté. Cette beauté qui lui a déjà amené tant de problème, et qui sait ? qui l'avait peut-être légèrement d'une torture, d'un viole, brutal.

-Parce que... je ne suis pas réellement d'humeur à chanter quelque chose de gaie,, furent ses uniques paroles, et elle songeait aux deux coup de feu qu'elle avait entendu en prison... ces deux coup de feu qui avait été destinés à ses parents... Sa gorge se nouait tout un coup, elle s'interrompit brusquement dans son chant suite à se souvenir et déstabilisée par Takeo qui lui caressait doucement le bras pour après lui enlever une bretelle de débardeur. Il se colla encore une fois au corps de Maliel dont le coeur ne cessait de battre de plus en plus violemment, par angoisse. Après tout.... après tout, elle n'y connaissait rien, et ce Takeo semblait vraiment déterminé quand à ses actes.

Takeo l'embrassa à nouveau, mais d'une manière bien plus passionement qu'avant, ce qui la fait téssaillir encore plus. Pendant le baiser, elle sentit comment Takeo posait une main sur sa poitrine, le malaxant un peu. Elle avait envie qu'il arrêtait... même si elle sentit un léger plaisir à ce qu'il lui faisait, elle n'avait pas envie qu'il aille plus loin... Mais elle avait comme l'impression, que Takeo essayait de lui faire comprendre qu'elle ne pourrait rien y changer. Rien... elle haissait être impuissante.

Le jeune lui pris les bras, Maliel s'étonna de la douceur et le gentillesse avec lequel il le fit. Ensuite, il bloqua ses bras en prenant ses mains dans une des sienne.

- Pourquoi ?, murmura-t-elle. Avait-il peur qu'elle se débattait ? Qu'elle le griffait, qu'elle le gifflait ?

Le sourire qu'il lui lança la fit tréssaillir de peur. Il était malicieux... plus comme avant.. et le baiser qu'il lui fit alors... Non... elle voulait qu'il arrêtait... Elle sursauta quand Takeo commençait à caresser son intimité, ne s'attendant pas à cela, reculant automatiquement, mais vu qu'elle se trouvait face à un mur, c'était chose impossible.

Après avoir posé sa question, Takeo lui répondit en posant son front sur le sien et en soufflant quelques mots. Ne pouvant pas détourner le regard, avec le front de Takeo posé sur le sien, elle ferma les yeux pour reprendre son calme avec quelques respirations profondes.

- Tant de personnes m'ont dit la même chose,... murmura-t-elle, tant d'hommes qui m'avaient désirée que pour une nuit... ou moins.

Elle rouvit les yeux, lui jetant un regard légèrement défiant.

- Est-ce pareil chez vous ?, demanda-t-elle.

Takeo lui lâcha les mains, pour l'embrasser et caresser et la serrer contre lui d'une manière qui ne plaisait pas tellement à Maliel, surtout quand il lui enleva une seconde fois la jupe... pour...

Elle eut un mouvement de recul automatique. Elle jetta un regard hésitant à Takeo. Elle était vièrge après tout... elle ne connaissait rien à rien de ce que Takeo lui faisait ou avait envie de lui faire. Enfin, si, elle savait comment cela se faisait... mais il y avait une nette différence entre apprendre commenet ça marche ou le vivre... Elle était effrayée, c'était un fait qu'elle ne pouvait pas refuter. Mais ce qui lui fit Takeo était si doux.. et lui procurait un peu de plaisir... assez pour ne pas se débattre, mais pour avoir seulement reculée par réflexes.

Elle ne disait pas un mot. Elle cherchait un moyen de s'en sortir, car même... même si elle sentait un peu de plaisir... Zut... elle venait d'entrer dans cet orphelina il y a même pas une heure... et on voulait déjà la "violer"... ? Elle le sentit réellement mal, sa vie futur dans cet orphelinat. Peut-être devrait-elle "profiter" de Takeo qui était doux pour le moment ? Elle ne doutait pas qu'il pouvait faire autrement aussi... et que d'autres hommes ici, allaient faire autrement... s'attirer les bonnes grâces de quelqu'un pouvait peut-être rendre cet enfer un peu moins horrifique ?

Et peut-être que ce Takeo était une bonne personne au fond... qui valait la peine d'être aimé...

Elle essayait à nouveau de reculer instinctivement quand Takeo fit un nouveau va et vient avec son doigt.