Mange et réfléchit [Karl]

Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 03/12/2006

Il observa son reflet dans la cuillère de sa soupe. Il avait encore les égratignures que lui avaient causées les branches des arbres. Il soupira, songeant que sans Kaileena, il n’aurait pas eu cela au niveau des joues. Aujourd’hui, pourtant, il faisait jour. Sauf que Sean-Edward avait caché toutes les fenêtre à l’aide de rideau, sachant que même s’il étai à l’intérieur, un coup de soleil pouvait lui faire plus de mal qu’autre chose. Saki, lui manquait légèrement, bien qu’il l’eut croisé en début de matinée… Chaque fois qu’il la voyait, c’était plus fort que lui, il avait envie de la prendre et de caresser son corps. Néanmoins, il ne parlait de cela à personne. On le prendrait pour un fou s’il allait dire que l’une des femmes étaient habitées par l’esprit de son père, probablement mort. Les autres hommes ne semblaient voir en Saki qu’une femme sans importance… une petite rebelle bien mignonne… Sean soupira. Il plongea sa cuillère dans son bol de soupe, tout en se secouant légèrement la tête pour se changer un peu les pensées.

Le concierge porta la cuillère pleine de soupe à ses lèvres, en buvant aussi le contenu. Il devait être midi, mais la salle était vide. Soit les hommes avaient déjà mangé, soit ils mangeraient plus tard. La seule autre personne présente dans la pièce, était l’orpheline qui lui avait servit son repas. Mais sa présence énervait le concierge. Il lui fit signe de sortir. Celle-ci sembla soulagée de pouvoir quitter cette pièce, mais Sean-Edward l’était encore plus. Au moins, elle cesserait de le regarder comme s’il était un extraterrestre blanc! Le calme. Enfin! Retournant à ses pensées, l’homme à la peau trop blanche soupira. Il devrait trouver une manière de convaincre les orphelines de l’aider à nettoyer le grenier, les caves et le cachot. Il en aurait pour des années à faire cela seul! Certes, Saki pourrait l’aider, mais il ne serait jamais aussi gentil avec les autres femmes qu’avec elle. Il imaginait déjà toutes sortes de façon de les faire travailler. D’abord, il serait gentil avec eux et si elles ne travaillaient pas plus que cela, il s’amuserait grandement à toutes les faire souffrir. La torture et le viol, deux choses qui l’amuserait un long moment.

Sean-Edward avait déjà une liste de quelques orphelines, mais pas grand chose bien consistant. Anna, Kaileena, Saki, Lacus, Yria, Jessica. Il en avait d’autres, mais n’était pas certain que ces orphelines-là soient toujours en vie. Amaryllis, Inki, True. C’était tout. C’était loin d’être beaucoup, mais il n’avait pas eu le temps de noter tous les noms d’orphelines que les autres gardes nommaient de temps en temps. L’homme soupira. Il n’irait pas bien loin avec si peu de prénom et petite description physique.

Karl s'était levé de méchante humeur. Il avait dormi pratiquement deux jours sans interruption. Cette histoire l'avait litéralement épuisé....mais il n'en dirait mot à personne... Son visage était empreint de fatigue et d'une lègére fragilité. Au réveil les rayons du soleil assaillirent de leurs vive lumière les yeux cercés de Karl et la faim vint taillaider le ventre de ce-dernier. Rien de meilleur pour être de mauvaise humeur. Karl s'habilla à la va vite et parti à la recherche de quoi satisfaire son ventre qui criait famine. Il ouvrit la porte en bois d'un geste empli de lassitude. Il tenait de sa main blanche sa tasse à café et de l'autre une assiette.
Il jeta un bref regard vers l'homme qui se tenait déjà dans la pièce et parti s'installer à une autre table. Il s'était assit pret d'une fenêtre dont il ouvrit le rideau. Maintenant que le soleil l'avait taquiné de ses doux rayons, il voulait en profiter pleinement. Il était maintenant assit le regard posé sur la fenêtre

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Un homme entra dans la pièce, faisant légèrement sursauter Sean-Edward qui se brûla la langue avec sa soupe trop chaude. L’homme lui semblait fatigué, mais Sean était trop préoccupé par sa langue qui lui semblait brûlée à cause de la cuillérée de soupe trop chaude qu’il venait d’avaler. Il put voir Kal aller s’asseoir à une autre table, près des fenêtres. Mais dès qu’il ouvrit le rideau, le concierge se raidit et mit sa main devant ses yeux. Il n’était guère habitué de voir le soleil et il l’évitait plus que possible. D’ailleurs, il n’avait jamais comprit les gens qui aimaient se trouver au soleil. Sean-Edward, lui, l’avait toujours détesté, mais c’était plus que pire depuis que son père s’était amusé à le laisser brûlé au soleil.

« Eh! Vas-y doucement avec le soleil hein… » dit-il à Karl, songeant que celui-ci verrait bien qu’il était trop blanc pour rester plus de quelques minutes sous les rayons sans brûler.

C’était un peu comme le mettre sur un bûcher. L’effet lui semblait être tout aussi douloureux. Ça brûlait. Tout simplement. Sean préférait les journées de pluies. Au moins, il n’y avait pas de soleil et il pouvait aller dehors de jour. C’était bien le seul genre de journée qu’il aimait! Les autres, il finissait toujours avec de graves brûlures sur son corps et il lui était impossible de cacher chaque parcelle de son pauvre corps blanc!

« Et qui es-tu au juste? » lui demanda-t-il, curieux.

C’était la première fois qu’il croisait Karl. Les traits plutôt féminins du visage de l’homme le laissaient un moment perplexe, mais bon. On ne choisissait pas le visage que l’on voulait avoir! Remontant ses lunettes sur son nez, Sean attendit patiemment la réponse de Karl, tout en notant à nouveau le nom d’une orpheline dans son calepin. Lyra. Il l’avait pratiquement oublié celle-là. Il sourit en songeant qu’il avait de plus en plus de noms. Au moins, il n’aurait peut-être pas trop de mal à se trouver des femmes pour l’aider à nettoyer leur cochonnerie d’orphelinat.

Lorsque Karl tira le rideau pour laisser les rayons chatoyants du soleil se projeter dans la salle à manger, l'autre homme prononca quelques mots. Karl posa doucement son regad sur l'autre homme. Il semblait vide d'expression et emplie d'une extrême lassitude. Son regard semblait être dans le vague. D'autres paroles vinrent aux oreilles de Karl mais il ne répondit pas de suite.

« Et qui es-tu au juste? »

Il y eut un petit silence, cet homme semblait l'importuner. Il n'avait même pas encore touché à ses tartines qu'on venait déjà subir un interrogatatoire de bon matin...du moins pour lui c'était encore le matin puisqu'il à venait peine de se réveiller.

-Celui qui risque d'être fort désagréable; s'il n'a pas touché son café et à son déjeuner dans les secondes qui suivent....

Karl ne semblait pas très enclin à la discution.

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Sean soupira. Il s’était levé du pied gauche celui-là en tout cas! Pourtant, le concierge avait été assez sympathique avec lui… Finalement, pour toute réponse, il haussa les épaules. Que pouvait-il faire de plus de toute façon, si Karl était complètement associable pour le moment? Le même genre de marabout que son père celui-là. Tant qu’il n’avait pas mangé, mieux valait ne pas lui parler.

« Bon d’accord, eh bien quand tu seras plus enclin à discuter, fais-moi signe. » lui dit-il, non sans être quelque peu en colère contre Karl qui ne lui avait pas répondu.

Continuant de manger –ou boire, comme vous voulez- sa soupe toujours trop chaude, Sean-Edward nota à nouveau deux autres prénoms d’orphelines. Bien… il en avait plusieurs maintenant. Il lui suffirait de savoir si les orphelines que l’on croyait morte l’était réellement.

« Excuse-moi de te déranger à nouveau, mais connaîtrais-tu quelques orphelines? Disons que j’aimerais bien savoir leur prénom pour leur demander de m’aider à nettoyer cette porcherie que devient l’orphelinat. Et si je le fais seul, j’en ai pour des années. Pendant qu’elles travailleront, au moins, elles ne seront pas violées ou torturer et ça leur changera un peu les idées. »

Bien que… lui-même comptait se trouvait un ou deux proies dans le paquet d’orphelines qu’il y aurait. N’importe lesquelles, sauf Saki.

« Oh, mais c’est vrai, j’oubliais que Monsieur n’était pas du genre à faire la conversation. » lâcha-t-il, ironiquement.

« Bon d’accord, eh bien quand tu seras plus enclin à discuter, fais-moi signe. »

°Tu sais quels genre de signes j'ai envis de te faire moi?!°

Karl était vraiment de mauvaise humeur. Mais il préférait ne rien répondre mais il pensait fortement...Il posa alors son regard sur sa tasse à café et commenca à boire tranquillement.

« Excuse-moi de te déranger à nouveau, mais connaîtrais-tu quelques orphelines? Disons que j’aimerais bien savoir leur prénom pour leur demander de m’aider à nettoyer cette porcherie que devient l’orphelinat. Et si je le fais seul, j’en ai pour des années. Pendant qu’elles travailleront, au moins, elles ne seront pas violées ou torturer et ça leur changera un peu les idées. »

Karl reposa sa tasse sur la table et fixa du regard l'homme. Des noms? Mais qu'en savait il?....Il est vrai depuis qu'il était arrivé...il avait eut pas mal d'ennuis...mais n'avait eut aucunement el temps de se pencher sur les orphelines...

°Et merde....°

« Oh, mais c’est vrai, j’oubliais que Monsieur n’était pas du genre à faire la conversation. »

Cet homme se voulait vraiment désagréable.

Karl lui jeta un regard froid, ses yeux étaient d'un gris vert ténébreux et d'un jaune perçant. Karl n'avait pas envis de s'énerver, son état ne lui permettrait pas...sa blessure avait eut le temps de se refermer mais n'avait pas totalement cicatrisée...cela lui prendrait surment un bon moi d'ailleurs; puisque l'entaille était assez profonde. Il reprit sa tasse et bu posement afin de reprendre son calme.

Puis il reposa son regard sur l'homme

-Ecoutez... *pose ses mains à plat sur la table* je n'ai pas envis de paraitre désagréable...mais je n'est pas vraiment envis de parler "chiffons"....

Karl eut un léger sourire en coin à son jeu de mot...

[Hrp: désolé pour les couleurs ^^' j'ai quelques probs des fois avec les codes de couleur.]

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Karl restait calme. Tant mieux. Au moins, il n’était pas assez énervé pour venir étrangler quelqu’un. Mais étrangement, cela ne lui semblait que très peu possible. Il faisait exprès d’énerver l’homme près des fenêtres, mais celui-ci gardait son calme… quelque chose clochait. Peut-être était-il blessé? Peut-être n’avait-il réellement pas le temps et l’envie d’étrangler Sean-Edward? Sean l’ignorait, mais ne put qu’avoir un faible sourire en coin. Les paroles de Karl le firent néanmoins rire un peu. Le jeu de mot n’était pas trop mal, bien qu’un peu tiré par les cheveux.

« Dis plutôt que tu n’as pas envie de parler du tout… Ça règlera tout. »

Sean soupira et finit sa soupe. Il avait mal à sa langue… Mais pourquoi fallait-il que les soupes soient toujours aussi chaudes?! Ça faisait deux fois en moins d’une semaine qu’il se brûlait la langue. Il balança quelques jurons à sa soupe à présent terminé et finit par s’attaquer au repas principal. Ensuite… il irait peut-être dans les sous-sols, l’un des seuls endroits où il n’y avait pas de soleil… Y en avait-il dans la bibliothèque? Lire l’occuperait un peu…

« Tu sais où se trouve la bibliothèque? Ce doit faire deux jours que je la cherche… »

Il ne souhaitait pas engager la conversation, mais seulement avoir un renseignement. De toute façon, Karl ne semblait pas plus enclin à parler.

[Hj : Désolé, gros manque d'inspiration.]

« Dis plutôt que tu n’as pas envie de parler du tout… Ça règlera tout. »

L'atmosphere était de moins en moins tendue entre les deux hommes. Mais Karl continuait à regarder par la fenêtre en savourant son café silencieusement.

-Ma foi....c'est bien possible...

Karl eut un léger sourire.

L'homme soupirait et Karl lui profitait du soleil en cet hiver glacial. Son souffle chaud produisait de la buée au contact de la vitre froide. La pièce beigna dans un silence absolu durant un petit moment lorsque l'autre homme; encore troubla ce silence.

« Tu sais où se trouve la bibliothèque? Ce doit faire deux jours que je la cherche… »

-Deux jours? La bibliotheque?

Karl etouffa un léger rire en prennant une gorgée de café. Lui, la bibliotheque la cotoyait chaque jour...bien sur qu'il savait où elle était.

-Oui...mais cela doit bien faire presque deux jours qu'elle est fermée....soit vous n'avez pas raté grand chose...

Karl esquissa un léger sourire et posa un regard interessé sur son interlocuteur.

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Bien possible? Mais qu’il ne le fasse pas rire, bon sang! Sean était pratiquement certain. Karl était loin de vouloir discuter, tout simplement. Et même s’il finissait de manger et de prendre son café, il ne serait probablement pas plus d’humeur à parler. Quel dommage! Pour une fois que Sean-Edward avait du temps à perdre, il ne le pouvait pas correctement! Pourtant, la seule chose dont le concierge avait envie pour le moment, c’était que cet imbécile referme le rideau. La pièce plongée dans l’ombre, au moins, il ne risquait pas d’avoir la peau brûlée. Mais ainsi… Il préférait nettement les sous-sols à ce genre de pièce! Il avait même fait exprès pour que sa chambre se trouve le plus difficilement possible au soleil. Par contre, lorsque Karl finit par lui expliquer que la bibliothèque était fermée depuis près de deux jour, il arqua un sourcil. Mais pourquoi donc?! Le bibliothécaire s’était fait attaqué par des orphelines enragées?! Il se retint avec peine pour ne pas éclater de rire en imaginant ce genre de scène.

« Ah oui? Et pourquoi donc?! Je ne vois pourquoi la bibliothèque est fermée depuis tout ce temps pourtant! À moins que le bibliothécaire ne se soit fait attaquer par des orphelines… Ce dont je doute fort! »

Sean-Edward ignorait qu’il avait en, justement, en face de lui, le bibliothécaire… ou plutôt LA bibliothécaire! Finalement, il termina de manger, salua Karl et partit.

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