Chambre d'Heather

Elle s'y était précipité, pour que Lacus ne la suive pas. Elle rangea ses vêtements correctement dans l'armoir. Elle avait prit ses propres draps, elle détesait utiliser les affaires des autres ; A ses yeux, ils étaient sales. Elle voulait qu'on la laisse seule dans ce qui lui servait de chambre... C'était moyen, avec une grande fenêtre donnant sur la forêt. Elle avait même apporté des rideaux de soies noirs, qu'elle accrocha aux fenêtres malgré sa petite taille. Heather avait également apporté des tableaux aux quelles elle tenait ; c'était des tableaux qu'elle-même avait fait ; Ils refletaient ses rêves. Tous étaient assez sombrement peint...

"Bien."

Ca la convenait beaucoup mieux, à présent. Elle eut un fin sourire de satisfaction aux lèvres... Elle se coucha sur son lit après avoir mit ses draps.

Nombre de messages : 63 Date d'inscription : 23/08/2006

Des bruits sourds se firent entendre sur la porte de la chambre d'Heather, pièce se trouvant tout juste à côté de la chambre de notre cher James. Trois tocs précipités puis plus rien, une ombre élancée pouvait être aperçu s'allongeant par cette soirée dans la chambre de la jeune femme où les lumières électriques étaient toutes en marche, diffusant leur éclat aseptisé. . . Le jeune homme grommela derrière la lourde porte de chêne, de toute évidence, il venait de se trahir, c'était un homme et grand de surcroît ! Sa voix était assez mélodieuse, voir harmonieuse même s’il pestait apparemment qu’il n’y ait personne pour lui répondre. En effet, la vague des tocs aux portes s’était déplacée crescendo jusqu’à celle d’Heather. Quel énergumène l’attendait dehors ? Encore un de ses pathétiques gardiens ? Pourquoi James cherchait-il véritablement à taper à toutes les portes, et bien, parc qu’il n’avait pas encore de chambre qui lui était attribuée, il devait trouver quelqu’un pour dormir quelque part, par cette froide soirée. Une clope au bec comme à son habitude, des volutes de fumée odorantes, spirales se dessinant dans l’air ambiant s’échappait de sa cigarette à intervalles réguliers. . Finalement d’une voix amusée, il s’écria :

« Il y a quelqu’un ?? »

Elle était rester les yeux fermés, à rêver quels torturent pourrait-elle faire subir si un gardien venai tà faire du mal à une des orphelines... Des tocs résonnèrent à sa porte.

*Mais ce n'est pas vrai !*

Elle attendit encore un moment, puis, passive, elle se leva lassée de bouger. Elle mit la main au poigné de la porte, jusqu'à entendre une voix. Celle d'un homme, sans aucun doute.

*Il a toqué à la mauvaise porte !*

Elle eut un sourire malicieux et ouvrit la porte. Elle posa tout son poid sur la porte, en se tenant. Heather fixait du regard le jeune homme des yeux pénétrants et arqua un sourcil. Toujours de sa voix froide, mais avec un leger ton de sensualité, elle rétroqua :

Puis-je vous être utile, peut-être ?

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James dévisagea l'étrange beauté qui lui faisait face, une beauté sombre tout comme la sienne, une élégance et un charisme indéniable émanait de la jeune personne qui lui faisait face. C'est ainsi, que le surveillant, en entrouvrant sa bouche, fit tomber sa cigarette dans une chute lente, descente où l'étrange batonnet tentait sûrement de s'accrocher en faisant un parachute de fumée, mais contre toute attente, le bel artiste la rattrapa d'une main leste juste avant qu'elle n'atteigne le sol. Visiblement amusé de trouver une femme parmi les membres du personnel, James engouffra sa tête dans l'entrebaillement sans aucune gêne, effleurant au passage le corps d'Heather, sous cette lumière artificielle, les traits précis et fins du visage de James ressortaient lui donnant par moment un léger air efféminé. Il recula légèrement puis en esquissant de ses lèvres charnues et appétissantes, il dit d'un air jovial :

"Salut collègue ! Tu peux m'héberger pour cette nuit, je n'ai pas encore de chambre affectée ?"

Quel malpoli, décidément ! Il n'avait même pas pris la peine de se présenter et cette façon de se présenter si. . familière alors qu'il ne se connaissait même pas ! Quel étrange homme !

L'homme la regarda un moment, la dévisageant quelque peu. Ce n'est pas son regard qui allait le déranger ni la mettre mal à l'aise ; elle se contentait de le regarder aussi, tout aussi neutre qu'elle soit.

Sans gêne, il passa sa tête dans l'entrebaillement. Elle arqua un sourcil, mécontente et quand il recula, elle posa ses doigts fins sur le torse du jeune homme, comme pour dire "stop".

Vous ne voulez pas que je vous aide, non plus ?

Elle rétroqua ça sur un ton aussi glacial qu'il y a quelque instant. Il avait du cran, pour osé être aussi fouineur. Il lui demanda de l'hébergé...

D'abord, on ne me tutoies pas, est-ce clair ? Ensuite, vous ne vous gêné pas à visiter des yeux la pièce pour savoir si celle-ci vous convient ! Quel attitude irrespectueux envers quelqu'un comme moi. Cela dit, j'accepte, mais ne vous imaginez pas choses à caractères sexuels, je vous l'avertis.

Elle se poussa pour le laisser entrez, un sourire malicieux et plus que mauvais aux lèvres. Avait-elle une idée... ? Oui. Elle s'avança vers sa fenêtre et dit sans se retourner :

Fermez la porte derrière vous.

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Tout content d'avoir trouvé un abri pour la nuit, James pénétra avec ses gros sabots dans la chambre d'heather, le beau garçon fit exprès de laisser la porte grande ouverte comme pour mettre un peu plus en rogne cette femme d'apparence si glaciale, ça pourrait être amusant, mais dès qu'elle le regardait, il prenait un petit air innocent en faisant une moue adorable. De toute évidence, James était vif d'esprit et tout aussi malicieux que sa propriétaire, il ajouta d'un ton amusé et qui se voulait naif, alors qu'elle était dos à lui, observant sûrement quelque chose par la fenêtre :

"Oh moins, je ne m'imagine rien, je suis outré que vous pensiez cela de moi, mademoiselle, ou madame ? Comment dois-je vous appeler ? "

Puis sans vraiment écouter la réponse pour la pousser dans ses retranchements, il pointa d'un air ravi le lit du bout de son index et s'écria jovialement:

"C'est mon lit, c'est ça ? Je suis sûr qu'une dame comme vous ne souffrira pas de m'offrir sa couche plutôt que de dormir par terre, par contre, vous faites un effort, et j'espère que vous ne ronflez pas ! "

Posant son sac près du lit, il s'assit dans un fauteuil en cuir noir tout aussi ténébreux que ses orbes et sa crinière, observant d'avance et se délectant de l'attitude de sa partenaire. .

Ses yeux devinrent rouge de colères, elle était proche de devenir incontrolable ; Il n'avait pas refermé la porte. Elle s'avança vers son armoire, et en retira son fouet. Ella s'approcha près de l'homme et longea avec son fouet le corps de l'homme :

Vous allez fermer cette porte immiédiatement.

Elle lui fit un sourire, rien de bon, et regarda la porte ouverte au gardien. Puis, il pointa de l'index le lit... Elle retira son fouet et rétroqua sechement :

Vous dormirez à terre, ou où vous le souhaitez, mais pas dans le lit, c'est bien entendu ?

Elle reporta son attention sur la porte et refit le même manège ; elle passa, plus fort pour faire un peu mal, le fouet le long du corps de l'homme.

Fermez cette porte.

Elle arqua à nouveau un sourcil, en le poussant vers l'armoir qui était face au lit et s'installa. Il s'assit sur le fauteuil... Elle attendit qu'il aille fermer cette satanée porte.

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"Décidément, vous êtes une femme un brin autoritaire, mais j'adore votre fouet, vous avez un animal de compagnie ou quelque chose comme ça ?! Eh bien dis donc chez vous, c'est bien joli, un peu noir peut-être ! "

Dit-il amusé par l'objet puis alors qu'Heather s'énervait avec l'histoire de la porte, il se leva du fauteuil en un bon félin et gracieux puis tourna d'une main leste et vive l'épaisse porte de chêne ! Puis revint se mettre à sa place en croisant les autres, tout en détaillant son interlocutrice d'un oeil curieux comme s'il voyait une extraterrestre débarquait sur terre ! Une jolie extraterrese cela dit, bien qu'habillée dans un robe de cuir noire, ce qui n'était pas tellement son goût !
Après un léger moment, il se présenta en esquissant un sourire, sa bouche gourmande fleurit pour laisser entrevoir de belles dents de porcelaine.

"Je m'appelle James ! Ravi, je viens tout juste d'arriver et à qui ai-je l'honneur ?"

Elle se contenta de répondre simplement, car aussi, c'était la vérité :

Mes animaux de compagnie que je fouette comme vous le dites si bien sont les hommes dans votre genre. Qui font des bétises.

Elle lui fit un clin d'oeil et posa son fouet qu'elle aimait et maniait si bien sur le lit. Il lui reparla, en se présentant. Elle se contenta de hocher la tête, disant un bref "oui".

Elle ne répondit pas tout de suite. S'approchant d'une petite commode, et en sortit une boîte. Elle s'assit sur le lit, croisa ses jambes très à vues et commenca à limer ses ongles. Quand elle eut finit, environs cinq minutes plus tard, elle lui répondit :

Heather Warner, je viens d'arriver également.

Elle soupira et reprit, l'air joueuse et sadique :

Sans cette salle de torture, je ne serais pas là.

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