Une promenade pas comme les autres

Nombre de messages : 83 Age : 35 Date d'inscription : 21/10/2006

Pour la première fois depuis de nombreuses semaines le temps, se faisant plus clément, lui permit d’envisager une petite excursion dehors. Les bois étant trop sombres et glauques et le lac encore glacé, son choix se porta sans la moindre hésitation sur le parc. De l’air frai lui ferait le plus grand bien, car à force de rester confinée dans ce manoir qui, malgré ses vastes dimensions, lui semblait exigu, elle allait devenir cinglée, si elle ne l’était pas déjà. Kaede foulait pourtant à présent l’herbe d’une démarche sereine et assurée en fredonnant un petit air tranquillement. Quand elle se fut aventurée suffisamment dans le parc pour que les arbres cachent totalement l’infecte bâtisse où elle était contrainte de rester, l’orpheline ferma les yeux et inspira profondément. Depuis que l’établissement avait changé de direction et que tout avait basculé elle était passée par diverses « phases ». Dans un premier temps l’incompréhension et le désespoir l’avaient assaillie. Puis terreur et paranoïa y avaient succédé, vite remplacées par des sentiments de rage et de frustration. Aujourd’hui elle était dans un état d’esprit encore différent, le « stade final ». Elle arrivait à accepter sa situation, organisait ses journées selon son bon vouloir sans craintes, connaissait en gros l’ensemble des gardes à éviter à tout prix et savait qu’elle pourrait compter sur Sessho en cas de problèmes pour la venger. On ne pouvait pas dire qu’en ces lieux elle soit la plus malheureuse à vrai dire, elle aurait beau essayer de se lamenter il était évident que ça n’aboutirait à rien de concret mis à part une attitude indécente vis-à-vis de ses autres « soeurs ». D’ailleurs avec du recul elle réalisait qu’elle était affreusement associable et qu’il serait bien qu’elle noue de plus amples relations d’amitié avec les autres pensionnaires. Enfin la jeune femme n’était pas d’humeur à prendre des résolutions sages et réfléchies pour le moment, bien au contraire même. En effet elle souhaitait profiter de cette promenade pour se ressourcer mais aussi pour ajouter quelques frasques à sa liste de petits méfaits qui commençait à être conséquente. Après tout elle avait bien le droit de se défouler un peu après avoir tourné pendant si longtemps en rond dans des couloirs froids et mal éclairés.

*Voyons ça devrait être dans les environs pourtant je ne vois rien…*

Avec une petite moue ennuyée, Kaede scruta les alentours avec minutie jusqu’à ce qu’elle découvre enfin l’objet de sa convoitise: une caméra de surveillance. Un sourire un peu trop épanoui pour annoncer de bonnes choses se dessina alors sur ses traits. D’un pas léger elle s’approcha et se positionna de manière à être en plein dans le champ de vision de l’appareil. Elle commença par des mimiques de gamine avant de rapidement enchaîner avec des gestes relativement peu élégants de la part d’une femme. Après s’être assurée que son message était bien passé l’orpheline alla fouiller dans son inséparable sac qu’elle faisait suivre partout où elle allait et en sortit une grosse barre de fer qu’elle avait déniché dans les sous-sols il y a peu. Elle escalada avec agilité l’arbre où était fixé sa cible sans lâcher son arme et commença à s’acharner dessus une fois qu’elle trouva un bon équilibre sur une branche à proximité. Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle fut réduite à un vulgaire morceau de ferraille en bouillie. Satisfaite de son petit massacre elle prit la décision de renouveler l’opération et se remit immédiatement en quête de caméras, profondément satisfaite de son nouveau hobby. Elle n’aurait jamais imaginé que la dégradation d’un tel matériel pouvait être autant relaxante dans des conditions précises. Elle s’assit quand même quelques instants sur un rocher pour reprendre son souffle et passa une main dans ses cheveux d’un geste machinal. Ils avaient bien poussé depuis sa dernière « folie capillaire » et l’étrange couleur qu’elle s’était appliquée avait à présent complètement disparu. Sur tous les points c’était vraiment une bonne journée. Néanmoins la jeune femme avait aussi parfaitement conscience des risques de représailles suite à ses actes de vandalisme. Bah si elle faisait attention comme toujours et ne quittait pas Sessho une seconde le temps que l’affaire se calme elle s’en sortirait sans « dommages collatéraux ». Cette technique utilisée déjà à maintes reprises avait déjà fait ses preuves c’est pourquoi elle ne se faisait que peu de soucis pour les conséquences de ses actes. D’ailleurs maintenant qu’elle y pensait il ne devait pas tarder à arriver. En effet le matin même Kaede avait laissé dans sa chambre un mot bref et évasif lui donnant rendez-vous dans le parc aux alentours de 16 heures. Enfin elle n’allait pas l’attendre éternellement et, ne tenant plus en place, elle reprit ses recherches qui par chance furent rapidement fructueuses. Cependant le boucan qu’elle fit alors qu’elle détruisait sa deuxième caméra de surveillance couvrit des bruits de pas s‘approchants…

Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 13/10/2006

Comme à son habitude, le très jeune médecin avait passé sa journée à glander dans son bureau, il n’avait pas vraiment d’autres choses à faire, non il attendait juste tous les jours qu’il fasse soir pour pouvoir se coucher, espérant que demain serait un jour moins chiant mais ça n’arrivait malheureusement jamais, la seule chose qui lui permettait de passer un peu le temps c’était sa jolie et disjonctée compagne, Kaede, qu’il préférait largement depuis que son horrible couleur était partie et que ses cheveux avaient repoussés, il n’était pas vraiment admirateur des gens aux cheveux de couleurs non naturelles, enfin bon, il n’avait d’ailleurs pas vu le mot qu’elle avait laissé à son attention et se demandait vraiment où elle était en ce moment, c’est alors qu’il se tourna rapidement en ayant entendu des bruits de pas qui s’étaient arrêtés brusquement, un garde qui devait faire sa ronde et s’était arrêté devant la porte d’un autre garde, décevant, le jeune médecin avait espéré voir sa petit brunette mais non, c’est alors qu’il entendit distinctement un bruit de froissement de papier qui le fit se retourner amis toujours rien…
Il baissa alors les yeux et ramassa le morceau de papier sous son pied, un rendez vous à 16 heures dans le parc, et il était 15h40, le jeune homme soupira et alla chercher un caleçon qu’il enfila rapidement, il sortait à peine de sa douche, et il avait une vingtaine de minute pou s’habiller, il s’empara d’un T-shirt noir moulant à manches courtes, puis il enfila un jean bleu délavé, n’étant même pas sûr de ne pas les avoir déjà mis, car on pouvait dire que ni lui ni l’orpheline avec qui il partageait cette chambre n’aimaient le rangement et des fringues et autres traînaient partout, et seulement deux tiers devaient êtres propres, seuls les chaussettes et les sous-vêtements étaient tous propres, enfin, le jeune albinos s’empara des clefs de sa chambre et de son cabinet après quoi il sorti en fermant à double tour derrière lui.
Les couloirs étaient énormément éclairés et les murs étant d’un blanc éclatant, le reflet de la lumière faisait très mal aux yeux, contraignant le jeune homme à les fermer à moitié au passage, d’ailleurs, il se rappelait que lui aussi avait changé de coupe et de couleur de cheveux, mais malheureusement pour lui rien n’était revenu, à part une demie douzaine de centimètres de cheveux à l’arrière, quoiqu’il en soit, il avançait avec lenteur et calme dans les couloirs jusqu’à tomber enfin sur les escaliers, qu’il descendit rapidement, voulant le plus vite possible arriver près de sa chère Kaede, d’ailleurs il avait toujours le mot à la main, il le fourra donc rapidement dans sa poche, e tenant pas à se mettre en danger ni à la mettre en danger, une fois qu’il fut dans la court intérieure, qu’il observa avec la même et habituelle fascination, il fit une petite pause de quelques minutes et reparti, sauf qu’un garde, qui devait se prendre sans doutes pour quelqu’un d’important, il le questionna donc une dizaine e minutes jusqu’à ce que le médecin ne perde patience et ne lui balance un énorme coup de genoux directement dans les burnes, qui laissa l’homme à terre, plié en deux, il ne violerait pas de la journée avec un coup de cette force, enfin, le jeune médecin arriva enfin dans la forêt, restait à trouver sa belle, mais il tilta et regarda rapidement le bout de papier, quel crétin, c’était au parc, pas dans la forêt, et il lui restait à peu près quatre petites minutes, il couru vers le sentier le plus proche et entendit alors des bruits sourds, elle était là en train de dégommer une caméra de surveillance, il arqua un sourcil et prit u air amusé avant de ne toussoter très fort, pour que Kaede le remarque, décidément, il se demandait pourquoi elle n‘avait pas encore eut de problèmes!

« Salut ma belle! »

Il s’approcha de l’endroit sur lequel était perchée la jeune femme d’un pas lent et calme et commença à grimper à son tour, il avait un peu de mal mais se débrouillait pas trop mal quand même, une fois qu’il fut rendu à coté d’une branche qui était juste à coté de celle de la jeune beauté, il sauta dessus et regarda avec amour la jeune femme qui venait de démolir avec une barre de fer la caméra, puis il lui demanda gentiment si ça la défoulait, puis, sans attendre de réponse, il sauta sur la même branche qu’elle, qui manqua d’ailleurs de céder, mais la chance était toujours du coté du plus idiot, et en l’occurrence sur le moment c’était Sessho qui poussa un soupir de soulagement et embrassa doucement la belle brune.

« Passé une bonne journée? »

Nombre de messages : 83 Age : 35 Date d'inscription : 21/10/2006

Kaede sursauta à l’écoute des toussotements et resserra un peu plus par réflexe sa prise sur la barre de fer. Cependant toutes ses craintes s’envolèrent dès qu’elle reconnut Sessho et laissèrent place à un sourire chaleureux. C’était stupide, elle n’aurait pas du s’inquiéter si vite, car après tout, quel garde malintentionné l’aurait prévenue de sa présence en toussotant de la sorte ? Aucun, cela ne faisait pas un pli, ils étaient beaucoup trop lâches pour affronter quelqu’un à armes égales et en face. Enfin cette petite anecdote aurait au moins servi à lui ouvrir les yeux sur les risques inconsidérés qu’elle était capable de prendre sans en avoir conscience pour satisfaire ses nerfs et caprices. Il ne fallait pas que son assurance se transforme en une arrogante témérité et pour ce elle redoublerait à présent de vigilance.

*Je ne dois plus déconner comme ça…*

Une fois cette mise au point intérieure faite, elle observa son compagnon escalader l’arbre à son tour. Il se débrouillait plutôt bien en vue de son imposante carrure qui dans ce cas précis ne devait que l’handicaper. Néanmoins elle ressentit un soupçon d’appréhension à l’idée des effets que son poids pourrait causer à leur frêle perchoir. Ils n’auraient pas l’air fin si la branche cédait, les entraînant ainsi dans une longue chute des moins gracieuses, et surtout, douloureuse. Enfin il semblait que la chance soit encore avec eux: la branche tint bon. Rassérénée sur ce point la jeune femme sentit son humeur s’améliorer encore plus suite à son baiser. Rayonnante de joie elle donna une réponse affirmative aux deux précédentes questions formulées par le médecin: oui ça défoulait et oui elle était en train de passer une bonne journée. Depuis leur dernier froid remontant à quelques semaines déjà la situation n’allait qu’en s’améliorant et d’ailleurs, elle nourrissait l’espoir que ce jour ne soit que les prémices d’une longue période heureuse et sans peine et non la simple apogée de ce processus. Bah c’était par des petits efforts quotidiens qui concrètement ne coûtait rien, qu’une situation de ce genre s’entretenait et s’amplifiait. En effet dans son esprit il était clair qu’elle n’allait plus tout gâcher pour des points de détail ridicules et insignifiants. Le « laisser aller » était aussi dorénavant totalement exclu pour elle. Enfin bon il fallait bien qu’elle s’amuse un peu, évacue toutes ses tensions aussi et en l’occurrence cette activité de démolissage, certes peu évoluée et instructive, lui faisait un bien fou. Autrement dit l’orpheline n’était pas prête à y renoncer tout de suite. C’est alors qu’une idée lui vint: pourquoi Sessho ne l‘aiderait pas dans son entreprise ? Elle enlaça son cou de ses deux bras et se mit à tripoter ses cheveux qui commençaient à repousser avant de déclarer.

« Dis… »

Elle le fixa alors avec un air de chien battu, ce genre d’expression qui chez elle annonçait une nouvelle requête presque toujours déraisonnable. Le charme fonctionnerait-il encore une fois ? En tout cas c’était-ce qu’elle espérait ardemment. Pour bien faire passer le message elle n’opta pas pour la finesse et en rajouta une couche en l’embrassant longuement. S’il commençait à bien cerner sa personnalité il sentirait qu’il avait du souci à se faire et que des ennuis pointaient à l’horizon malheureusement pour lui. Kaede resta tout de même silencieuse encore quelques longs instants, telle une enfant n’osant pas demander quelque chose. Puis d’une voix enjouée et légère, comme si de rien n’était, elle cracha enfin le morceau en ajoutant toutefois un enjeu à sa proposition, pour rendre l‘affaire intéressante et faire monter l‘intérêt de son compagnon.

« Si on faisait un concours de dégommage de caméras dans le parc ? Le gagnant pourra demander une faveur à l’autre et sans ces fichus appareil on aura un peu plus de calme. Qu’est-ce que tu en dis ? »

Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 13/10/2006

Le jeune homme savait qu’il avait fait peur à Kaede en toussotant comme il l’avait fait, et c’était d’ailleurs parfaitement voulu, il voulait qu’elle comprenne que si ça avait été un garde qui faisait sa ronde, elle aurait eut de sérieux ennuis, qui plus est il la savait incapable de se contrôler et ça finirait par lui attirer des problèmes, il ne pouvait pas toujours être avec elle après tout…
Quand il eut monté l’arbre, il effectua un saut incroyable qui failli lui coûter la vie, autant si il avait raté que si la branche avait cassé, il prenait vraiment des risques stupides, inconsidérés, mais c’était dans sa nature après tout! Lui, il embrassait toujours gratuitement sa jolie petite orpheline, ne lui demandant jamais rien en échange, mais il savait pertinemment que si elle se montrait si câline, si douce avec lui, c’était pour une raison, elle s’était encore mis un garde à dos? Quand elle lui demanda avec une candeur enfantine de l’aider à démolir des caméras, il afficha un grand sourire amusé, ça ne le tentait pas vraiment, en fait pas du tout, mais lorsqu’elle lui annonça que celui qui en aurait détruit le plus pourrait demander une faveur à l’autre, il afficha un très grand sourire, il embrassa ensuite chastement la belle jeune femme sur les lèvres et lui dit qu’il était partant tout en lui caressant doucement les cheveux, puis il commença à descendre du grand chêne sur lequel il s’était posé avec Kaede et, une fois au sol, sorti un 9mm auquel il ajouta un silencieux discrètement puis il parti en direction des caméras, car il savait exactement où elles étaient…
Au bout de quelques petites minutes, il avait déjà détruit une bonne dizaine de caméras, il visait vite et précisément, pour pouvoir s’en aller le plus tôt possible, il était persuadé de gagner, il s’arrêta à la 17eme caméra et retourna vers la belle jeune femme qu’il regarda avec envie, il était persuadé d’avoir gagné, quand il fut près d’elle, il saisit avec douceur la main qui tenait la barre de fer et la lui reprit après quoi il la jeta avec calme au sol, pour ensuite embrasser la jeune femme à qui il annonça en souriant qu’il venait de détruire à peu près 16 ou 17 caméras de surveillance…

« Ah ah je suis sûr que t’as pas fait mieux! »

Il disait bien sûr cela sans être sérieux, il serra la jeune femme dans ses bras et réfléchit fort à ce qu’il pourrait lui demander, il voulait tester d’autres choses, non, il ne se lassait pas de son orpheline, il ne s’en lasserait d’ailleurs jamais, mais il voulait expérimenter de toutes nouvelles choses, espérant qu’elles plairaient aussi à la jeune femme, bah, il avait droit à une faveur il pouvait bien tenter le coup non?
Il prit bien son souffle, proposer à une jeune femme de pratiquer la sodomie, surtout une femme avec des préférences « classiques » comme Kaede, était assez risqué mais c’était à tenter, après tout le célèbre proverbe ne dit-il pas « qui ne tente rien n’a rien » ?

« Hum, ça te dirait de tenter euh… La sodomie? »

Dès qu’il eut dit ça il tourna rapidement la tête pour regarder les arbres avec un faux air attentif, comme si il en avait réellement quelque chose à faire de ces arbres ridicules, non, ça ne l’importait pas du tout, loin de là, vraiment!

Nombre de messages : 83 Age : 35 Date d'inscription : 21/10/2006

Kaede répondit au sourire de Sessho quand elle prit connaissance de sa réponse positive sur sa proposition. Avec le même enthousiasme elle entreprit la descente de l’arbre qu’elle conclut par un saut, d’une hauteur raisonnable toutefois. Effectuer des défis aussi stupides était un de ses passe-temps favoris d‘où sa bonne humeur, néanmoins elle déchanta bien vite quand elle prit conscience de l‘énorme boulette qu‘elle venait de faire. En effet elle avait oublié un « léger » détail de taille: son adversaire avait en sa possession une arme à feu dont il savait très bien se servir et très probablement des informations sur la localisation des caméras. Dans de telles conditions on ne pouvait pas vraiment dire que ce soit du jeu, le vainqueur étant désigné d’avance. L’orpheline essaya toutefois de faire de son mieux et, au prix de multiples efforts, elle finit par détruire environ cinq ou six appareil. En vue du temps qu’elle avait mis pour arriver à ce résultat, sa performance était honorable, peut-être aurait-elle finalement une infime chance ? Malheureusement pour elle, tous ses soupçons antérieurs s’avérèrent véridiques et confirmés à l‘annonce des scores: cinq ou six contre seize ou dix-sept, autrement dit, elle venait de subir une défaite écrasante et sans appel, telle était la dure réalité. Enfin malgré sa déception de ne pas avoir vraiment joué sur un pied d’égalité, elle se devait de se montrer fair-play et de reconnaître sans broncher la victoire du jeune médecin, car après tout, si elle avait été à sa place elle n’aurait pas hésité à faire de même que lui et puis elle aurait bien à un moment ou à un autre sa revanche... C’est ainsi par ces divers raisonnements qu’elle renonça à l’idée très tentante d’aller récupérer sa barre de fer pour essayer de lui fracasser le crâne avec. En bonne perdante la jeune femme cessa alors de ruminer son échec et accueillit avec un sourire la joie du « vainqueur », le questionnant sur ce qui lui ferait plaisir pendant qu‘il la serrait dans ses bras. Cependant malgré toute sa bonne volonté elle ne put cacher sa stupéfaction à l’écoute de sa requête.

*Il est gonflé lui…*

Paradoxalement son regard fuyant l’irritait et l’arrangeait en même temps. En effet elle aurait préféré qu’il la regarde en face au moins après avoir lâché une telle « bombe » au lieu de fuir la responsabilité de ses mots. Mais d’une autre coté Kaede se réjouissait qu’il ne regarde pas sa direction et évite ainsi le spectacle de ses joues cramoisies sous le coup de la surprise et du caractère incongru de la sollicitation à ce moment précis. Elle se trouvait dans une situation assez délicate en fin de compte. D’un coté elle n’avait en aucun cas envi de tenter l’expérience ou quoi que ce soit ayant un rapport proche ou éloigné avec, rien que l’idée lui donnait la nausée. Mais d’un autre coté comment Sessho pourrait-il la respecter si elle se défilait à chaque fois devant ses « gages » et ne tenait parole que quand cela l’arrangeait ? A force il risquait de se lasser et d’appliquer ce principe de « promesse variable selon l’humeur » pour aller voir ailleurs et alors il lui serait bien difficile de lui en faire le reproche, vu que dans un sens, elle faisait exactement la même chose. Non vraiment… elle avait beau tourner le problème sous tous les angles possibles il lui paraissait toujours aussi insoluble. Il n’y avait pas des dizaines de solutions finalement, elle devait se plier à sa promesse de lui accorder une faveur. Elle lui exposerait ce qu’elle en pense mais ajouterait que s’il le fallait elle s’y résoudrait. L’orpheline verrait alors s’il était capable de la pousser à faire quelque chose qui la répugnait ou pas, ça pourrait lui servir de test. De plus au pire des cas si elle n’arrivait vraiment pas à supporter d’envisager cette pratique elle pourrait toujours y renoncer au dernier moment. Après réflexion la jeune femme pouvait très bien se sortir de cette situation au premier abord délicate, elle ne risquait rien à lui donner une réponse affirmative. D’une voix sincèrement mitigée elle déclara donc en essayant de le regarder dans les yeux.

« Ca ne me tente vraiment pas mais si tu y tiens… enfin tu n’as pas dit où et quand faire ça. »

Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 13/10/2006

Lorsque Sessho fut revenu, ayant fini de détruire un nombre de caméras supérieur à la moitié pour s’assurer la victoire, il s’amusa beaucoup de voir le visage déçu de sa jolie petite orpheline, il sentait bien qu’elle mourrait d’envie de détruire autres choses que les caméras avec sa jolie barre de fer toute cabossée… Mais elle ne le ferait pas, pas à lui, après tout c’était bien lui le seul homme en qui elle pouvait avoir totalement confiance en ces lieux, et puis il se plaisait beaucoup à croire qu’elle l’aimait bien trop pour pouvoir faire ça, bien qu’il la trouve beaucoup trop agressive avec lui par moment pour pouvoir réellement l’aimer…
Bah à vrai dire il n’avait aucune idée de ce qu’il représentait aux yeux de la belle et jeune orpheline, un protecteur qui n’avait pas son mot à dire et qui était payé avec de faux sentiments?
Il s’en carrait complètement à vrai dire, il n’était pas dans le cerveau de Kaede et tant mieux pour lui, il savait qu’elle aurait fait très exactement la même chose si l’occasion lui avait été donnée, elle n’avait juste pas eut de chance, mais bon, lorsqu’il eut enfin lancé sa phrase, il remarqua bien la gêne de la jeune femme qu‘il regardait du coin de l‘œil, ça sentait vraiment très mauvais, elle était toute rouge, après allez savoir si c’était de la colère ou autre chose! Pourquoi toutes les femmes trouvaient ça écoeurant? Après tout c’était à peine différent que de le faire d’une manière dite classique, il poussa un soupir de désespoir intérieur et finalement elle se décida à lui répondre, expliquant que ça ne la tentait pas et qu’il n’avait pas dit où et quand ils devraient faire ça, il la regarda alors un long moment, hésitant sur le lieu et le moment, oh et puis ce ne serait pas la première fois qu’on lui refusait quelque chose, il trouverait bien un moyen de la convaincre…

« Bah laisse tomber je veux pas te forcer, si jamais ça te tente un jour dis le moi hein! »

Il ne se faisait aucune illusion, ce jour n’arriverait très probablement jamais, mais c’était quand même au cas où, il alla donc s’asseoir près d’un banc, regardant avec calme la jeune femme, puis il lui fit un signe de la main lui demandant de venir s’asseoir près de lui, sans attendre qu’elle s’exécute, il se plongea dans ses pensées, que pourrait il demander à la place de ce service ridicule qu’il avait précédemment proposé à Kaede, bah, il pouvait lui demander de le faire ici, maintenant, de manière simple, comme à son habitude, quoique le lieu n’était pas terrible pour les préliminaires, partie préférée du jeune homme…
Il se releva donc rapidement et regarda amoureusement la belle brunette à qui il prit délicatement la main…
Il la prit alors contre lui en la tirant doucement et commença à l’embrasser au niveau du cou, elle avait une peau toujours aussi douce que d’habitude et même un peu plus, il lui lâcha alors la main et lui demanda avec un petit sourire coquin si elle voulait le faire ici, sur l’herbe fraîche bien sûr il pensa à préciser qu’il ne passerait pas par derrière cette fois ci, puis, après avoir dit cela, il recommença à embrasser Kaede sur les lèvres tout en lui caressant affectueusement les cheveux, il avait souvent envie d’elle mais très rarement à ce point !

Nombre de messages : 83 Age : 35 Date d'inscription : 21/10/2006

Kaede accueillit avec une agréable satisfaction l’avant dernière déclaration de son compagnon. Plus que le soulagement de ne pas avoir à suivre à la lettre sa promesse c’était le respect qu’induisait son geste qui provoquait son ravissement. Si jamais elle avait eu des doutes au sujet de la sincérité de ses sentiments ils se seraient envolés à l’instant. Oui elle avait la sincère conviction d’avoir trouvé enfin quelqu’un de bien malgré ses quelques petits défauts. Comme la situation était ironique… c’était dans l’endroit où elle aurait du succomber à un désespoir sans fin qu’elle parvenait à s’épanouir. Néanmoins cela ne signifiait en rien qu’elle voyait déjà la lumière au bout du tunnel, la réalité était très loin de là, même si sa vie venait de prendre un autre tournant lui promettant des jours plus heureux. Toutefois elle ne savait pas vraiment si la vision des choses de Sessho sur la question était aussi claire que la sienne. Après tout elle n’était pas très démonstrative pour tout ce qui concernait ses sentiments profonds et il serait naturel que quelques doutes de sa part soient permis. C’était ennuyeux mais en partie de sa faute…

*Bon je le ménagerai un peu plus à l’avenir…*

Etrangement l’orpheline ne doutait pas une seconde de ses paroles et envisageait en aucun cas qu’il puisse lui mentir pour au final parvenir plus aisément à ses fins. Il s’agissait là d’un pari risqué trouvant son origine dans un sentiment très simple et banal dans tout d’autres circonstances : la confiance. Il était certain que plus d’un l’auraient jugée stupide, déraisonnée immédiatement mais elle s’en fichait. Depuis bien longtemps déjà elle ne se souciait plus de ce que les autres pourraient penser, ce n’était pas leur opinion qui allait la rendre malade. Enfin bref, elle se concentra à nouveau sur le moment présent et repensa à un constat évident : le médecin était assurément déçu de son peu d’engouement pour sa petite excentricité qui en devenait comparable à un refus devant son degré. Il allait lui demander autre chose à coup sur, elle se rattraperait alors là pour distiller son éventuelle amertume.

*Ce sera le plus simple…*

Sessho se fit ensuite subitement plus câlin, attentionné et Kaede n’eut pas besoin d’attendre l’énoncée de sa seconde requête pour comprendre ce qu’il souhaitait : c’était simple il avait toujours envi de le faire, quel que soit le lieu ou le moment de la journée. Ses incessantes demandes en étaient presque à s’en remettre en question. Néanmoins elle devait lui concéder qu’il faisait un sans faute au niveau de la douceur et des marques d’affection, elle n’avait absolument rien à lui reprocher. D’ailleurs elle ne voyait aucune objection à lui refuser ce petit plaisir en pleine nature. Maintenant qu’il n’y avait plus de caméras dans le secteur ils pouvaient bénéficier de toute l’intimité dont ils avaient besoin. Certes cela risquait d’être d’un confort limité néanmoins ce dernier point ne la dérangeait finalement pas en outre mesure, la nouveauté du lieu atténuerait certainement ce petit inconvénient. Cependant la jeune femme décida de ne pas donner sa réponse affirmative tout de suite : elle souhaitait le faire mariner et s’inquiéter quelques instants avant ça. Bah elle ne jouait pas trop avec le feu en faisant ça, ce n’était pas bien méchant et il en serait d’autant plus agréablement surpris après. Elle mit alors à exécution son plan « fausse frayeur » en commençant par afficher une expression figée, fermée comme si elle venait de poser un mur infranchissable entre eux deux après l’avoir repoussé lentement. Un silence pesant suivit, troublé uniquement par deux ou trois bruits lointains. Puis sans prévenir elle sauta à son cou et l’embrassa avec fougue. Avec un large sourire elle lui dit ensuite que cela ne la dérangeait pas et que finalement elle était prête à essayer tout ce qu’il voudrait si ça pouvait lui faire plaisir, à condition qu’il agisse progressivement, petit à petit, y compris pour sa précédente sollicitation.

Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 13/10/2006

Sessho sentait bien le soulagement de Kaede au moment où il lui avait annoncé qu’elle n’était bien sûr pas obligée de faire ça si elle ne le souhaitait pas, après tout il n’y avait pas à le remercier pour ça, c’était normal ça s’appelle le respect après tout… En y repensant bien, ça faisait un sacré bail qu’il n’avait pas touché une autre femme que sa belle orpheline, il commençait à savoir tout ce qu’elle aimait, où elle l’aimait et bien d’autres choses sur elle, il savait bien que sa libido gigantesque pouvait être vraiment très énervante pour la belle brunette mais il n’y pouvait rien si son appétit sexuel faisait passer le pire des pervers pour un simple petit prude dégoûté du sexe… Et puis il fallait bien aussi dire que la magnifique orpheline avait un corps qu’il était quasiment impossible de ne pas désirer, des seins d’une taille parfaite, un fessier qui rivalisait avec celui des chaudes brésiliennes et une jolie petite bouille vraiment très belle, surtout très mignonne, chose qui n’était guère représentative du tempérament de la jolie femme, mais c’était bien pour son caractère abominable que le jeune médecin l’aimait, non?
Il commença donc rapidement à se montrer beaucoup plus doux et affectueux avec sa jolie petite orpheline, et, cette dernière le connaissant elle aussi très bien, n’eut apparemment aucun mal à deviner ce qu’il souhaitait, il préférait toujours faire ça dans un lit mais les endroit peu conventionnels avaient aussi leur charme, l’herbe humide et douce du parc pourrait éventuellement servir pour un ou deux petits jeux érotiques, et quand il s’agissait de faire preuve d’originalité, le jeune albinos savait parfaitement y faire, même une simple petite brindille pouvait lui donner des idées, il avait toujours été comme ça depuis qu’il avait été introduit aux joies du plaisir charnel, chaque nouvelle fois était un nouvel émerveillement, pour lui c’était autant une forme d’art qu’une manière de partager ses sentiments, chose qui le rendait sans doute spécial et qui faisait de lui quelqu’un appréciant le sexe plus que tout au monde, tout comme certains adorent peindre, découvrir, faire du sport, lui il adore le sexe, c’est ainsi, sans doute le fait d’avoir été dépucelé très jeune par une femme en qui il avait toute confiance et à qui il vouait une admiration sans bornes était la raison de cette recherche permanente, et Kaede répondait plus que bien à ses attentes à ce niveau là, les femmes de caractères sont toujours beaucoup plus douces au final, c’est amusant à constater d’ailleurs! La jeune orpheline commença alors à faire comme si elle ne voulait pas, arrachant à Sessho un soupir intérieur désespéré, un silence lourd et pesant régna un très long moment, rendant encore plus triste le jeune médecin, et, alors qu’il s’apprêtait à demander à la jeune femme de partir avec lui traîner elle lui sauta dessus et l’embrassa comme une bête sauvages, enfin, oui, enfin il retrouvait la brunette avec qui il avait accepter de passer le restant de ses jours, celle qu’il aimait vraiment, une sorte de félin qui pouvait passer du petit chat mignon et innocent à la lionne, dire qu’il l’avait rencontré dans des circonstances vraiment très particulières et insolites…
Elle lui annonça aussi qu’elle ferait ce qu’il voudrait tant qu’il le faisait de manière progressive, sans trop forcer dès le départ, il fit bouger sa tête de droite à gauche et de gauche à droite rapidement pour signifier à la jeune femme que ça n’était pas la peine, il continua de l’embrasser un long moment et commença à lui caresser gentiment la joue, elle était tiède, il déposa un petit baiser dessus et commença à descendre très lentement, pour s’arrêter au niveau du cou, il passa alors sa main droite derrière la nuque de la jeune femme et l’approcha un peu pour renforcer légèrement la pression de ses lèvres sur le cou de la jeune beauté…

« Ça me manquait! »
Il remonta alors au niveau de ses lèvres et l’embrassa, emprisonnant sa lèvre supérieure entre ses deux propres lèvres et lui chatouillant cette même lèvre avec sa langue, par petits coups, pendant ce temps, sa main gauche s’affaira ensuite à caresser doucement les cheveux de la jeune femme, Sessho rompit alors, non sans regrets, son petit baiser et en déposa trois à trois endroit différents du cou de Kaede, en profitant pour regarder derrière elle, il y avait un petit coin vert entouré par des buissons, il la souleva alors entre ses bras et commença à marcher tranquillement vers le petit carré de verdure, une fois arrivé il reposa la jeune femme droite sur ses pied et commença à remonter son haut pour qu’elle se retrouve en soutien gorge, il faisait assez chaud et il doutait que ce soit très gênant pour elle…

« Tu me dis hein, si t’as froid. »

Il commença à déposer quelques baisers sur la partie découverte des seins et frotta doucement le dos de sa belle.

Nombre de messages : 83 Age : 35 Date d'inscription : 21/10/2006

Kaede se laissa aller aux douces attentions de Sessho pendant un moment, le remerciant encore une fois de respecter ses choix et elle par la même occasion. Elle nota aussi une petite nouveauté : c’était la première fois qu’il l’embrassait de cette manière, en s’attardant sur sa lèvre supérieure et il fallait reconnaître que c’était plutôt agréable. A présent toute forme d’agressivité ou de violence l’avait quitté, chacun de ses gestes, la moindre de ses paroles, étaient empreints de douceur et de suavité, et tout ça n’était uniquement possible que grâce à lui. D’une certaine manière elle plaignait les autres orphelines qui n’avaient pas eu sa chance et qui devaient se sentir seules au monde. Que pouvait-il y avoir de pire que la solitude en ces lieux froids et hostiles ? Probablement rien et elle ne souhait pas se pencher plus sur la question à vrai dire, elle avait déjà assez soupé de tout ça. Oui pour une fois que le sort était clément à son égard elle n’allait pas tout gâcher en se morfondant avec le triste destin d’inconnues pour elle. Le malheur frapperait bien assez tôt, autant profiter de l’instant présent et des petits ou grands plaisirs que la vie pouvait lui offrir dans l’immédiat. On aurait beau la blâmer pour ce genre de raisonnement ou pour la relation qu’elle entretenait avec quelqu’un faisant parti du « camp ennemi », elle repousserait d’un revers de main négligent tous les reproches. Elle avait des tendances de plus en plus épicuriennes depuis qu‘elle fréquentait le jeune médecin, et alors ? Etait-ce un crime pour autant ? N’était-elle pas la seule à avoir le droit de diriger sa vie comme elle l’entendait ? Pourquoi fallait-il toujours que l’extérieur ajoute son grain de sel ? Les soupçons à son sujet s’épaississaient de façon croissante, elle devait faire constamment des efforts pour justifier ses absences d’une durée variable lors de ses escapades avec son amant et son absence de blessures ou de marques de coups sur sa peau lisse dépourvue de la moindre cicatrice devenait de plus en plus suspecte. Avec son caractère parfois peu facile à vivre et l’arrogance qu’elle affichait ouvertement par moment l’orpheline aurait du être une habituée des salles de tortures. Le mensonge s’avérait donc d’une stricte et rigoureuse nécessité; tant qu’ils seraient coincés dans ces murs elle devrait faire tout son possible pour garder leur relation secrète. En effet sa découverte les compromettrait tous les deux et leur situation déjà délicate ne ferait qu’empirer si cette éventualité se réalisait. Néanmoins elle avait aussi conscience que ce petit manège ne pourrait durer qu’un temps, tôt ou tard la vérité éclaterait au grand jour, si ce n’était pas déjà le cas depuis bien longtemps, et alors il faudrait faire face au pire. Enfin ce jour n’était peut-être pas encore arrivé et c’était dans l’immédiat la dernière de ses préoccupations...

Kaede frissonna sous les baisers déposés sur le haut de sa poitrine et sous les douces caresses dans son dos. Il lui demanda alors si elle était gênée par le froid. Avec un sourire en coin elle lui conseilla de faire lui aussi tomber le haut pour juger par lui-même de la température ambiante. Alliant le geste à la parole elle l’aida à son tour à se départir de son t-shirt, découvrant ainsi son torse bien bâti. Elle laissa s’échapper un sifflement admirateur tout en faisant glisser ses doigts le long de ses muscles. Le spectacle était tout sauf désagréable, d’ailleurs elle n’en perdait pas une miette. Après tout il ne se gênait pas pour la dévorer des yeux à la moindre occasion, pourquoi n’aurait-elle pas le droit de le détailler de la même manière ? La jeune femme lui murmura quelques compliments au creux de l’oreille avant de déposer plusieurs baisers dans son cou tandis que, mine de rien, sa main droite s’aventurait à l’intérieur de son pantalon, pour d’une part flatter son homme, et d’autre part s’assurer de l’effet qu’elle lui faisait. Elle ajouta d’une voix caressante après avoir retirée sa main.

« Dis moi si j’ai fait fausse route… »

Sans attendre la réponse elle s’éloigna d’environ un ou deux mètres - afin de lui donner plus de recul sur le petit numéro qu’elle lui réservait - sur la pointe des pieds après avoir envoyé valdinguer dans un buisson non loin ses chaussures d’une secousse experte de chaque pied. Elle commença alors à faire glisser les bretelles de son soutien-gorge en prenant tout son temps. Mais un malheureux ou plutôt heureux hasard fit qu’elle n’arrivait plus à le dégrafer. En le fixant avec des grand yeux candides elle lui demanda sur un ton innocent de l’aide.

Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 13/10/2006

Sessho adorait ça, faire ça à sa belle dans ce genre d’endroits très peu conventionnels, elle semblait totalement détendue, toute calme, il la préférait vraiment dans cet état là, elle se laissait aller, et lui aussi, c’était vraiment la femme la plus étrange qu’il avait jamais rencontré auparavant, mais c’était sans aucun doute possible ce qui faisait tout son charme, il l’aimait vraiment cette femme là et ne souhaitait pas qu’il lui arrive quoique ce soit, elle était à lui, et, réciproquement, il était tout à elle, chacun des baisers qu’il donnait à la jeune femme, où qu’ils puissent être portés, étaient des marques d’amour, il adorait la faire frissonner de plaisir, ça le faisait bouillir, il voulait toujours le faire, peu lui importait l’endroit, et encore moins le moment, mais après tout c’était bien compréhensible avec une si belle femme en guise de compagne, son corps si bien fait, il fallait dire que l’endroit regorgeait de belles créatures, mais qu’elles ne représentaient désormais plus rien aux yeux du jeune médecin, qui ne pouvait plus considérer aucune autre femme que Kaede comme belle, magnifique petite orpheline… Quand elle lui conseilla de vérifier par lui-même la température ambiante, il se mit à sourire, sachant pertinemment ce qu’elle allait faire, et en effet, elle lui ôta son haut, il commença à sourire, après tout, pourquoi ne pourrait elle pas aussi profiter de son corps? Il se musclait couramment rien que pour elle, enfin c’était à la base pour toutes les femmes qu’il croisait, mais il avait fini par le faire uniquement pour la plus belle de toutes, normal, Son sifflement le fit légèrement rougir, tandis qu’il continuait de lui caresser le dos affectueusement, il ne faisait pas si froid que ça, ou peut-être avait il chaud pour une autre raison! Elle caressa alors ses muscles, le faisant, à son tour cette fois ci, frissonner de plaisir, elle avait bien gagné en perversité, elle ne voyait plus trop le sexe comme un service qu’elle lui rendait, du moins c’était ce que percevait le jeune homme, les compliments qu’elle lui murmura au creux de l’oreille firent eux aussi leur petit effet et Sessho s’empressa d’y répondre par un baiser langoureux et chaud, cherchant à l’exciter le plus possible, il voulait tant lui faire plaisir, car c’était plus comme cela qu’il voyait le sexe…

« Toujours aussi magnifique… »

Il senti alors qu’elle glissait sa main dans son pantalon tandis qu’elle l’embrassait au niveau du cou, ça l’excitait toujours autant ce petit air innocent qu’elle arborait constamment, comme si elle suppliait de se montrer doux et aimant avec elle, chose que ferait le jeune albinos sans problèmes! Elle commença alors à s’éloigner d’à peu près un mètre et envoya ses chaussures dans les buissons, , après quoi elle fit glisser très lentement les bretelles de son soutien gorge, il commença à sourire, gentiment, c’était vraiment très sexy tout ça!
Et, comme de par hasard, la pauvre n’arrivait plus du tout à dégrafer son soutif’, elle demanda donc de l’aider pour ça, avec un petit air innocent et un regard ingénu, elle avait vraiment un don pour lui donner envie, il arriva donc devant elle, la prit dans ses bras sans trop serrer et s’affaira à ôter son soutien gorge à la jeune femme, chose qu’il réussit à faire en moins de deux secondes chrono, puis il le laissa tomber au sol et embrassa sa belle dans le creux de son cou, tout en caressant son dos vers le haut de ses fesses, enfin, pendant ce temps, il embrassait Kaede de plus en plus bas jusqu’à arriver son sein gauche dont il se contenta de lécher par petits coups la base, mais son envie fini par l’emporter et il posa sa main gauche sur le sein droit, l’englobant le plus possible avec sa main et titillant le téton avec son pouce, alors que sa langue commençait à descendre de plus en plus près du mamelon, lapant alors la chair de plus en plus lentement pour faire languir la jolie orpheline, pour augmenter le plaisir qu’elle ressentirait quand il s’attaquerait à cette partie de son corps… Lorsqu’il arriva enfin au téton, il le lécha d’un grand coup, goulûment, tout était si parfait…

« Tu sais que je t’aime toi? »

Il lui sourit ensuite et retourna l’embrasser sur les lèvres, un baiser simple, sans langue, mais pourtant très sensuel…

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Kaede le gratifia d’un charmant sourire quand il vint à son aide pour finir d’ôter son soutien-gorge. C’était un des nombreux petits jeux auxquels elle aimait bien se prêter quand elle était d‘humeur ou les circonstances étaient favorables, et en l‘occurrence les deux conditions étaient réunies. Certes le niveau ne volait pas haut ce qui ne l’empêchait toutefois pas de tirer de légers contentements dans ces « futilités » comme les nommeraient certaines personnes se croyant au-dessus de toutes ces pratiques. Alors qu’elle sentait ses doux baisers être apposés de plus en plus bas elle le complimenta encore une fois sur ses talents.

« Mmmh toujours le même savoir faire d‘expert… »

Cette fois-ci elle ne fit pas vraiment d’efforts et ne se mordit pas non plus légèrement la lèvre inférieure pour se contenir. Non, elle laissa tout simplement son plaisir se manifester librement, sans tomber pour autant dans une excessivité vulgaire et ridicule. Pourquoi devrait-elle cacher tout le bien qu’il lui faisait par ses chauds coups de langue et ses douces caresses sur sa poitrine ? Que pouvait-il y avoir de mal à exprimer son contentement, même par de légers gémissements ? La manière dont son compagnon abordait le sexe n’avait rien d’écoeurant et s’approchait plus d’une forme d’art à part entière. Le plus beau des arts à vrai dire, celui où ils pouvaient laisser libre cour à leur sentiment et laisser parler leur corps en toute simplicité, sans faux semblants ni censure d‘aucune sorte. Avec lui dans ces bois elle pouvait enfin détruire la barrière d’agressivité qu’elle érigeait entre elle et le monde extérieur, se laisser aller et montrer une autre facette de sa personnalité, sereine, douce, attentionnée et passionnée. Elle se sentait si bien… elle désirait, espérait, plus que tout que Sessho ressente le même bien être.

« Et tu sais que moi je t’adore toi ? »

Elle déposa alors un baiser très simple sur ses lèvres à son tour, loin d’être torride mais empli de douceur. La jeune femme caressa ensuite un petit moment sa joue gauche de sa main droite, perdant son regard dans ses yeux clairs. Elle l’aimait vraiment, tous les petits accrocs qu’ils avaient rencontré lui paraissaient à présent insignifiants et vieux de plusieurs années. Si elle avait pu suspendre le temps elle l’aurait volontiers fait pour rendre immuable cette situation idyllique... Malheureusement cela était naturellement impossible. De plus il était temps qu’elle se ressaisisse, elle s’était assez laissée aller à ses doux soins. Kaede souhaitait dorénavant lui faire plaisir tout en le surprenant. Le regard dans le vague elle réfléchit rapidement à la question.

*Voyons voir… il me faudrait trouver quelque chose de neuf..*

Puis elle repensa à une récente proposition que lui avait fait le jeune médecin et la reconsidéra, la percevant sous un jour totalement différent. Elle arriva même à l’envisager et à imaginer essayer sérieusement l’expérience. L’orpheline lâcha donc d’une voix qui se voulait des plus naturelles et dégagée qu’elle était prête à s’orienter vers de « nouveaux horizons ». Néanmoins il ne lui fallut pas plus d’une seconde pour réaliser que la formulation était peut-être trop imagée et qu’il y avait peu de chances pour que Sessho comprenne ce qu’elle entendait par là. Oui elle devait se montrer plus claire, sinon il était plus que probable qu’elle aurait en guise de réponse une expression de totale incompréhension au mieux ou au pire un fâcheux malentendu sur ses intentions. C’est ainsi qu’elle enchaîna des métaphores plus ou moins précises, poétiques, bien trouvées, allant jusqu’au maladroit « j’aimerai qu’on s’amuse là où d’autres s’emmerdent »… Les secondes défilaient, le rouge lui montait aux joues, son regard se faisait de plus en plus fuyant et il ne saisissait toujours et même pas la nature du sujet dont il était question. Elle se sentait vraiment comme dans ce qu’on appelle « les grands moments de solitude » et ne pouvait s’empêcher de se trouver de plus en plus stupide à mesure que le temps s’écoulait. Il aurait tellement été plus simple qu’elle emploie le terme précis désignant sa requête ! Néanmoins pour de sombres raisons totalement irrationnelles elle n’arrivait pas à s’y résoudre, elle faisait un véritable blocage. Agacée et gênée à la fois elle finit par bredouiller du bout des lèvres en fixant obstinément le sol.

« Enfin tu sais bien… LE truc que tu voulais qu’on essaye… »

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Le jeune médecin afficha un sourire amusé quand la jeune femme lui fit un petit commentaire sur sa manière experte de retirer son soutien-gorge, il l’aimait vraiment beaucoup cette femme là, elle était véritablement superbe, une taille fine, un fessier ferme et bien rebondi, des seins juste comme il le fallait et surtout un petit regard si espiègle qu’elle maîtrisait aussi bien que le jeune albinos lui savait manier sa langue, en repensant à leur rencontre, il avait des frissons, dire que pour peu il n’aurait jamais connu ça avec elle, il l’aurait, sans aucun doute possible, regretté toute sa vie, elle était si parfaite, il ne pouvait se résoudre à la perdre un jour, quand il commença à lui caresser les seins, elle ne retint même pas ses gémissements, elle semblait bien aimer ça, il était très fier de lui, rendre heureuse cette magnifique créature était son seul et unique but sur le moment, son propre plaisir lui importait très peu, il voulait juste qu’elle gémisse, qu’elle crie de plaisir, il continuait à léchouiller ses beaux tétons, évitant de les mordiller pour le moment, il commençait à connaître suffisamment sa belle pour avoir connaissance de ses positions préférées et des endroits d’où elle était le plus sensible, il arrêta alors ses caresses un petit moment pour réfléchir un instant, puis il reprit son travail, tout en la complimentant sur la grâce de ses courbes si généreuses, il passa ses mains sur ses hanches invitantes, si doux, si beau, si désirable, il lui ferait connaître un plaisir plus grand que celui qu’il lui avait jamais fait ressentir, elle le méritait vraiment, elle était la perfection même, si on mettait à part son caractère irascible et quelque peu mesquin, quoique le jeune médecin était un véritable adorateur de ce genre de femme, enfin non il détestait ce comportement… Chez tout autre que Kaede en tous cas! Dire qu’il était fou de cette femme était un euphémisme, même avec son caractère de coureur de jupons, il ne regardait plus une seule autre femme que sa belle brunette, qu’il préférait d’ailleurs beaucoup sans son affreuse teinture rose, en effet il n’était pas fan du tout des couleurs très claires, le sombre l’attirait beaucoup plus, quand elle lui dit qu’elle l’adorait, il afficha un très grand sourire et il caressa la joue de la magnifique brune, c’était la seule et unique femme à qui il avait jamais dit « je t’aime » en étant sérieux…

« Oui mais moi je t’aime encore plus! »

Elle lui parla alors de « s’orienter vers de nouveaux horizons », il ne comprenait pas vraiment et ne répondit que par un sourire qui traduisait de l’incompréhension, vraiment beaucoup d’incompréhension, elle commença alors à utiliser des métaphores toutes plus étranges les unes que les autres, passant par le très amusant « j’aimerai qu’on s’amuse là où les autres s’emmerdent », il ne comprit que quand elle précisa finalement de quoi elle parlait depuis tout ce temps, il afficha un sourire, il allait pouvoir tester ce trou si doux, et qui devait être si délicieusement serré! Enfin ça n’était guère sa priorité pour le moment, il allongea donc sa belle sur l’herbe humide et retira son haut ainsi que son soutif’, puis il arracha un brin d’herbe et en fit courir le bout sur le corps de la compagne du jeune albinos, sauf qu’elle ça semblait la déranger quelque peu, en effet elle était toute rouge, cette timidité arrivait juste à exciter le médecin encore plus, il continuait à chatouiller sa chérie avec la petite herbe, il s’arrêta au bout d’un long moment et léchouilla avec envie le joli nombril nu de la jeune femme…

« Je suis content que tu me le propose, mais d’abord je préfère te faire gémir c’est plus excitant! »

Il posa alors ses mains sur sa taille et colla le bassin de la belle brunette contre son pantalon au niveau de son membre, imitant un geste de pénétration, tandis qu’il lui caressait la taille…

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