Sombre souffrance [PV Akari]

Le noir, le froid, l'humidité, les rats qui courent dans la salle, les gouttes d'eau qui résonnent en tombant à terre.... les cahots sont l'enfer et la dépression. Saki avait été enfermé il y a peu de temps dans ce cachot...

C'était un jour où il faisait froid, ou plutôt un soir! Elle n'avait qu'un léger draps pour dormir, et la température de nuit était plus fraîche que la journée. Elle n'arrivait pas à dormir à cause du froid, elle avait donc décidé de descendre, sans se faire repérer dans les cuisines, pour prendre une bouillote chaude et dormir avec. Seulement voilà, alors qu'elle cherchait l'objet, un garde l'avait surpris en train de fouiner dans les meubles.

le garde "Hey! qu'est-ce que tu fais debout à cette heure là petite peste? ta pas assez bouffé tout à l'heure?"

Saki s'était retourné, le fixant sans rien dire, puis il finissa par ouvrir la bouche et lui répondre avec un ton sec

"Je ne suis pas une truie, je ne me lève pas pour manger, je suis venu ici pour aller chercher une bouillote!"

Celui-ci n'ayant pas aimé son ton lui avait aggripé les mains et lui avait dit d'un air sournois

"Bien! je vais te donner l'occasion d'avoir encore plus froid alors!"

Elle avait essayer de se débattre, seulement, il était un peu trop fort pour elle, c'est qu'il avait de la poigne!
Il l'avait donc descendu au cachot, juste avec pendants quelques jours, du pain sec et de l'eau, comme les vrais prisonniers.

Et voilà maintenant où elle en était... enhrumé, un peu plus maigre, les membres tremblants de froid et pour unique consolation plus que médiocre: de la nourriture de pauvre.

Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 11/11/2006

Akari éternua une fois, deux puis trois fois. Visiblement, il s'était enrhumé à force de naviguer en ces sombres couloirs qui le menaient... il ne savait où. Depuis quelques jours, le jeune homme arpentait le labyrinthe de couloirs grisâtres sans chercher un endroit précis. Il voyait des portes, en ouvrait certaines et passait son chemin pour d'autres. Toutes d'une armature métalliques et d'un air qui le répugnait. Encore cauchemardait-il éveillé, marchant sans raison, à de noires idées sur son passé et son présent. Toujours la même chose, toujours repoussé sans autre raison que son simple statut de garde...

Le garde se cogna alors à un mur, ou plutôt une porte entièrement métallique. Seuls des barreaux permettaient de filtrer l'air dans cette pièce, qu'était-ce? Il entendit gémir et éternuer quelques fois, l'oreille aux aguets. Quelqu'un était apparemment à l'intérieur. Il s'éclaircit la voix, hésita puis demanda:

"Qui est là?"

Un silence s'en suivit. Aucune réponse ne vint et il passa sa main droite dans un anneau de clefs, jamasi il ne s'en était servi auparavant. Il en venait à se demander si elles lui seraient un jour utile. VOilà le moment venu... Akari examina la serrure, passa un index sur ses clefs et choisit l'une d'elle au hasard de la chance. Chance heureuse puisqu'elle se révélait être la bonne. Il l'ouvrit et vit alors, en une pénombre quasi-totale: une orpheline frémissante et amaigrie...

"Que fais-tu là...?"

Saki voyait sa vie défiler devant ses yeux, à grelotter dans un cachot, le teint pâlit par manque de lumière, la peau sur les os, ses membres tremblant de froid, mourant d'une certaine petite maladie dans une petite cage où l'espace manquait...
Par la température, l'eau était devenu aussi froide qu'elle, si bien qu'elle n'en but aucune gorgée. Le pain qu'on lui avait donné était tout sec et inmangeable. Elle souffla et vit la vapeur qui se dégageait de sa bouche.

Pensant que personne ne viendrait la délivrer, qu'elle resterait à jamais à moisir dans un pareil taudis, des larmes vinrent à couler quelques peu sur sa joue creuse. Elle entendit alors une voix demander qui pouvait-être ici. Ne la reconnaissant pas, elle ne répondit pas ayant peur qu'on la frappe et qu'elle tombe dans le coma, sachant qu'elle ne supporterait aucun coups par manque de force. Elle entendit alors les pas se rapprocher, elle se recula le plus loin possible dans le fond de sa cage, ne voulant pas être martirisée, frapper, violentée. C'est alors qu'elle vit une ombre s'approcher à lui demander ce qu'elle faisait ici. Ne reconnaissant toujours pas la voix, elle se protégea la tête le visage, croyant qu'il allait la frapper.Elle sentit que celui-ci c'était approché de la cage, et à mieu s'ahbituer à la vue de la pénombre de la pièce, elle put reconnaître son sauveur d'un jour: Akari!

"T... toi?... c'est bien toi?"

Elle s'approcha de la cage et s'aida des barreaux pour s'approcher encore plus près de lui et l'observer, les yeux humidifés.

"Sors-moi d'ici... s'il te plaît... je ne veux pas y laisser ma vie dans un tel taudis..."

Mais à peine lui demandait-elle de l'aide qu'elle entendit des pas arriver. Ses yeus s'ouvrir alors grandement, devinant que c'était celui-ci qui l'avait faites prisonnière qui arrivait.

"Oh non! il arrive! cache toi! vite!"

Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 11/11/2006

Akari scruta la pièce, d’un noir d’encre où la lumière ne filtrait que par les barreaux ; lumière était un grand mot en ce lieu où la chaleur du soleil était bien rare. Il discerna une silhouette, l’examina et y vit une orpheline. Cette dernière était grelottante, tremblante et maigre comme elle ne devrait pas l’être, qui l’avait laissée ici ? Même le jeune homme sentait son sang se glacer au simple contact des murs contre sa peau. Mieux ne valait pas être claustrophobe pour survivre en un tel trou à rat, surtout dans les conditions où elle devait être. La jeune femme s’approcha, sembla le reconnaître tandis que son visage lui échappait. Une idée survint de ses noires pensées et il la reconnut, la fille du toit qu’il avait aidé à échapper aux autres gardes. Décidemment, elle attirait les ennuis.

Le jeune homme n’arrivait pas à mettre un nom sur ce visage mais le connaissait, oui c’était bien la fille du toit. Elle semblait à bout de force et fragile comme la glace dont le moindre contact risquerait de la faire éclater. L’orpheline s’accrocha aux barreaux, laissant tomber le fin drap qui la couvrait. Ses vêtements n’étaient plus que lambeaux, comment avait-elle survécu en cet endroit ? Akari s’agenouilla, tout comme elle, et lui enfouit le visage dans ses bras ; l’enlaçant, une main lui caressant les cheveux. Il murmurait :

« C’est fini, c’est fini… »

Alors, la jeune femme releva la tête et sembla inexplicablement apeurée, le prévenant que quelqu’un arrivait. Il tendit l’oreille mais n’entendit rien, croyant d’abord à une folie de la part de l’orpheline, il s’approcha d’elle et tenta de la rassurer. Puis, après réflexion, des pas s’approchaient réellement de leur position. Fuir ? Pourquoi faire ? Il la fit asseoir contre le mur un moment et sortit de la cellule, allant à l’encontre de celui qui se révélait être un garde. Ce dernier le regarda d’un air froid et soupçonneux, comme si on avait touché au trésor qu’il convoitait tant.

« C’est toi qui l’a mise ici… ?
- Oui… un problème, peut-être ? demanda à son tour le garde »

Akari avança d’un pas puis lui prit le menton et le colla au mur de droite. De sa main gauche, il appuya fortement sur l’épaule du garde et le regarda dans les yeux d’un air qui lui donnait l’impression d’être un tueur, ses yeux brûlant d’une étrange flamme.

« Ecoute-moi bien, tu dis encore un mot et je t’étrangle. Elle est à moi, rien qu’à moi. Si tu l’as touche une nouvelle fois, je te jure de te faire connaître la salle des tortures sous un jour nouveau… si tu as compris, hoche la tête. »

Ce n’était qu’histoire de persuasion, Akari avait probablement les mêmes chances que son opposant dans un combat loyal. Excepté qu’un couteau était accroché à la ceinture de ce dernier, ses propres chances tombant au plus bas. Cela, il n’en laissa rien voir et soutint le regard de son adversaire. Après quelques instants de silence, le garde hocha la tête, se dégagea puis partit. Le jeune homme se retourna, après être sûr qu’il n’était plus là, et s’approcha de l’orpheline puis la fit lever.

« Ca va ? »

Akari... sauveur d'un jour, et probablement son sauveur de toujours! A chaque ennuis il était présent, par hasard. Il l'aida à se lever et la posa contre le mur glacé, ce qui lui fit réveiller un grand frisson sur tout le long de son corps. Elle entendait les pas se rapprocher petit à petit, apparement sûr de lui. Akari se leva, voulant le défier... mais de quelle façon? pas de bagarre au moins? pas de coups? en tout cas, il s'approcha de lui et demanda si c'était lui qu'il l'avais mise ici, le garde répondit alors avec un ton sournois que s'était bien lui qu'il l'avais installé dans ce cachot. Saki regardait la scène avec effroi et peur au ventre, elle ne voulait pas causé d'ennuis à qui que se soit, et encore moins pour Akari qui risquerait de se faire repérer par le directeur si celui-ci venait à tout lui raconter.

Comme elle l'avait prévu, Akari poussa le garde jusqu'au mur en lui bloquant l'épaule et en lui demandant de ne rien moucharder à qui que se soit, sinon il se chargerait de sa personne avec le salle des tortures. "La salle des tortures"... Saki n'avait jamais eut l'occasion encore de visiter cette salle, et rien qu'à prononcer ses mots, tout son corps se glaçait. Elle vit ensuite l'être malfaisant partir sans se retourner. Le jeune garde l'aida à se relever et lui demanda si ça allait. Saki ne pu plus se retenir de pleurer et se jetta dans les bras de l'individu qu'elle appréciait tant déjà

"J'avais... si peur de moisir ici... de ne plus trouver la lumière... de ne plus sentir l'air frais du vent... de... de mourir............. tu es toujours là quand... ça va pas et que je dois être... secourus.... ça fait déjà deux fois... je ne veux pas de troisième... j'ai.... je te demandes pardon...."

Elle redressa alors la tête, les yeux tout humide, elle crispa ses mains sur le col du jeune homme

"A cause de moi... tu risques toujours de gros ennuis... et s'il t'arrivait quelque chose?... ne me sauve plus... si jamais j'ai un gros problème... ne vient plus... tout ça c'est de ma faute..."

» sombre nuit
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