Une torturée qui désespère [Libre]

Amaryllis s’était sauvée en vitesse de la chambre où Mathias était entré, suite à son cri. Elle avait longuement erré dans les couloirs avant d’aboutir au poussiéreux grenier. Elle n’aurait qu’à dormir là… Il devait y avoir un ou deux sac de couchage, si sa mémoire était bonne. La torturée alluma une chandelle, pour voir au moins où elle marchait. Les filles gardaient toujours cela à l’entrée ; une chandelle et quelques allumette, pour quand quelqu’un venait de nuit. Vêtue très légèrement (un simple chandail et une petite jupe, rien de plus, sans aucun sous-vêtement tellement tout son corps lui faisait mal), Amaryllis ne put s’empêcher de frissonner. Il faisait frais, ici. Proie facile pour n’importe qui, Ama fouilla un instant avant de trouver un vieux sac de couchage qu’elle déroula et étendit au sol. Il faisait encore nuit noire, mais la lune était assez haute et claire pour donner un peu de lumière à la torturée. Son index de la main droite refusait toujours de bouger, mais ne l’empêcha pas d’installer le sac au sol. Le pire, c’était surtout son épaule gauche qui lui faisait atrocement mal à chaque mouvement. Quant au ‘44’ qui faisait son dos à grandeur, ce n’était pas mieux… tout comme le prénom de son tortionnaire au niveau du sein gauche, qui allait à présent jusqu’à l’épaule. Ama se laissa tombée, assise, sur le sac de couchage.

Déposant la chandelle à côté d’elle, elle soupira. Qu’est-ce que voulait dire ce ‘44’? Amaryllis n’en savait rien. Le soleil allait bientôt se lever… enfin, dans environ deux heures… La jeune femme tenta de faire bouger à nouveau son doigt quelque peu brûlé. Il ne bougeait toujours pas. Mais pourquoi ne voulait-il pas bouger?! Ama n’avait aucune envie de devoir subir une opération au doigt… Et si Sessho devait le lui enlever?! Un doigt en moins… Elle frissonna de peur à l’idée que si Ellioth venait à nouveau la torturée, il se ferait probablement une joie de lui trancher un doigt de la main gauche aussi, et peut-être un orteil de chaque pied, simplement pour bien balancer le compte. Sous le coup de la panique à cette pensée, Amaryllis se recroquevilla dans le sac de couchage, en pleurs. Elle voulait mourir. Doucement, elle enleva le pansement qu’elle avait sur l’avant-bras, découvrant le ‘LACUS’ qu’Ama s’était elle-même gravée dans la chair. Du bout de ses doigts, elle caressa un instant l’inscription plutôt lugubre et quelque peu ensanglantée… Sans un mot, elle remit le pansement en place.

Des bruits de pas retentissaient dans le couloir tandis qu'une silhouette imposante et effrayante les accompagnait, Gin, un sourire toujours collé aux levres, atteignit enfin une pote qu'il n'aavit pas vu auparavant, il la poussa et la referma de suite après, se jurant de ne plus y revenir, des toilettes puante où trainaient au moins six cadavres de rats, ignoble à souhait, il jura à voix basse et arriva à hauteur d'un garde, qui le regarda avec effroi, derrière ce doux visage d'ange et ce sourire engageant se cachait un cerveau qui fonctionnait au moins aussi vite qu'il était chagé de mauvaises intentions, depusi la mort d'Ellioth, cachée à la plupart de sorphelines, le personnel était à cran, surtout à cause de l'arrivée du nouveau, qui avait arraché les yeux à un homme qui avait dit u mal d'Ellioth, et ce avec un sourire béat, en un instant, il était devenu vingt fois plus craint que son ami ne l'était devenu en plusieurs semaines ici...

Gin *Tiens, encore du nouveau*

Gin était ce que l'on peut communément qualifier de "surdoué" il pouavit emmagasiner un véritable tas d'informations, dresser des plans rien que mentalement, réfléchir à une vitesse effroyable, un prodige de guerre, qui avait orchéstré de loin les pires horreurs, on racontait dans l'escadron 44 que la personne qui aavit tenu le plsu longtemps à une torture d Gin avait résisté pendant uniquement 20 minutes, la moyenne étant de plusieurs heures, non, lui il alalit très fort, et il maitrisait quelque choe de formidable, la torture psychologique, aps ocmme d'autre, il était capable d'exercer une telle pression qu'il en aavit fait vomir certains rien qu'en leur parlant, un véritable sadique, les seules fois où il avait torturé hysiquemet, en voyant le résultat, ses homems en avaient vomit un repas vieux d'un jour!!!!
il poussa alors la porte, qui s'ouvrit en un grincement infame, laissant peu à peu découvrir des escaliers, ce n'était pas une chambre, ça sentait trop mauvais, c'était un entrepot, le grenier? Il vit lors une forme dans uns ac de couchage, il ira dessus, laissant voir Amaryllis, de haut, il pu voir le : "Ellioth" il fronça alors un sourcil et entrouvrit la bouche comme pour dire quelque chose, il murmura, pensant que la jeune femme entendrait, ce qui sembla etre le cas pusi il cria la fin de sa phrase, Ellitoh lui avait parlé d'une saletée de garce nommée....

Gin "44, ça te dit quelque chose... AMARYLLIS!?"

La porte s’ouvrit. Amaryllis frissonne de peur en entendant le grincement horrible. Qui était-ce? Ellioth? En fait, Amaryllis ne voulait même pas le savoir. Même si… intérieurement, elle espérait que se soit quelqu’un dans le genre… Lyra. Pas Lacus… Non, elle ne devait pas la voir dans un tel état. Sa douce Lacus paniquerait à la vu du doigt toujours paralysé… Non, il ne fallait pas que se soit elle! La torturée, toute tremblante de peur, essayait de bouger le moins possible, comme pour éviter de se faire remarquer, malgré la chandelle trop près d’elle… Zut! Elle n’y avait pas songé à cette chandelle…

Ama se crispa lorsqu’on tira sur le sac de couchage. Malgré la poussière sur le sol, la noirceur et ses blessures, la jeune orpheline se tourna vers Gin, assise au sol, reculant à l’aide de ses bras, jusqu’à finir contre un mur. Elle ne put s’empêcher de grimacer de douleur. Sa cuisse lui faisait mal à cause de sa course dans les couloirs, mais sinon, elle n’avait même pas eu la force de se lever, même si elle l’aurait pu. Il avait bien parlé d’un ‘44’?! Comment se faisait-il qu’il connaissait son prénom?! Bien que morte de peur, Ama était curieuse de savoir ce que cela voulait dire. ‘44’… il devait le savoir, non?! Sinon, il n’en aurait pas parlé…

Sans un mot, Amaryllis tourna le dos à l’homme, toujours en restant assise. Lentement, elle souleva son chandail, dévoilant complètement son dos à l’homme. Doucement, elle défit un peut les pansements, laissant Gin voir le début d’un ‘4’. Elle en fit de même pour l’autre ‘4’, avant de replacer ses pansements et remettre son chandail. Se tournant de nouveau vers Gin, elle parla enfin :

« Qu’est-ce que… ça veut dire? »

L’orpheline tremblait de peur, espérait ne pas avoir gaffé, mais dans son état, de toute façon, mourir rapidement ou à la torture ne semblait rien lui changer. De toute façon, elle n’était rien. Elle n’était qu’une pauvre jeune femme au service des hommes. Pour elle, outre sauver sa Lacus, plus rien ne comptait. Elle règlerait sa dette envers Sessho et Kira dès le lendemain, si elle le pouvait et ensuite… eh bien… se serait tout. Elle ne serait plus qu’un jouet…

Gin resta silencieux, Ellioth l'avait très méchement ammochée, meme si le membre de la famille des Kakon apréciait beaucoup cet ex-tortionnaire de jeunes vierges, il devait admettre qu'il y alalit beaucoup trop violement, et n'attaquait pas assez sur le plan des émotions, des sentiments, il traiter ses victimes juste comme de la chair, il ne les torturais pas psychologiquement avant, jamais, quel dommage, trop de sang, pour un résultat minimum, mais le chef avait jugé bon d'écrire un gros 44 sur le dos d'Amaryllis, signe qu'elle était placée sous son controle et aussi, en conséquence, qu'elle était l'égal de Gin et qu'il lui devait tout de meme un respect profond, en vérité, Ellioth ayant été le chef, cela faisait de la jeune femme son jouet, mais Gin n'étant que chef de la cellule "d'interrogatoire musclés", cela plaçait Amaryllis à son égal, et il était très à cheval sur cette discipline.

Gin "Ca veut dire que tu n'auras pas affaire à moi, pour l'instant..."

Puis il se retourna, souriant toujours, un sourire masqué par l'ombre de la nuit, et que la lune ne parvenait meme pas à éclairer de ses rayons, comme si la noirceur et le mal resteraient toujours là, à cacher cet homme, ou du moins son visage, ce sourire chargé d'intentions toutes plus ignobles les unes que les autres, inavouable pour le simple homme, monstrueuse pour le pretre et simples pour Gin, lui qui avait prit l'habitude de tout faire seul, un sourire forcé ou non aux lèvres, si bien qu'on lui pretait des surnoms passant de "fou" à "meurtrier psychopathes", combien de gens avaiit-il, directement, ou pas, tuées de sang froid? Poussées au suicide? Il ne les comptais plus, et maintenant, à cause de deux misérables chiffres, il passait à coté d'un petit jeu sordide, quel dommage, surtout qu'elle ne connaissait pas du tout la signification de ce formidable nombre et qu'il aurait pû ne rien lui dire du tout...
Il prit la poignée de porte en main et appuya dessus, tranquillement, pret à sortir...

Il ne lui ferait rien? Ce n’était que pour l’instant, certes, mais pourquoi donc? Qu’est-ce que ce ‘44’ voulait bien dire?! Pourquoi Gin s’empêcherait de la torturer et la violer à cause de ce simple chiffre qu’elle avait à grandeur du dos? Pourquoi Ellioth lui avait tracé cela?! Amaryllis ne comprenait plus rien. Elle avait peut-être des idées suicidaires, mais elle était à présent intrigué par la signification de ces chiffres dans son dos. La gravure ne partirait peut-être jamais, mais elle n’avait pas envie de rester ignorante sur ce point. Gin s’était retourné… il s’apprêtait à sortir quand Ama se leva difficilement :

« Non! Attendez, s’il vous plait… Je… je ne comprends pas… Expliquez-moi, je vous en prie… Je… je ne veux plus vivre dans cet enfer. J’ai des dettes à régler envers deux personnes et puis après… après… je ne compte plus rester vivante… Expliquez-moi au moins ce que cela veut dire… En quoi cela vous empêche-t-il de vous amuser avec une pauvre orpheline prête à se tuer, de toute façon? Qu’est-ce que cela veut dire, exactement? Pourquoi… est-ce qu’Il m’a tracé cela sur le dos avec son couteau? Pourquoi m’a-t-Il fait ça? Et qui êtes-vous? Comment se fait-il que vous sachiez qui je suis? »

Ama voulait qu’il lui explique. D’ailleurs, s’il ne comptait pas lui faire du mal, pourquoi ne pas lui demander de rester avec lui? Elle ne serait pas seule et n’aurait peut-être pas à craindre de se faire surprendre par les autres gardes…

« S’il vous plait, ne me laissez pas seule… Répondez à mes questions, je vous en prie… »

Gin poussa un long soupir et s'asseya sur le plancher d'une qualité douteuse, il le fit d'ailleurs très lentement pour s'assurer que le bois ne cède pas, il bailla longuement et fiit craquer ses doigts ensuite, puis il commença à raconter l'histoire d'un vieil escadron, un escadron vieux certes, mais prestigieux, sur 500 membres acceuillit durant ses 70 ans d'existence, environ sept dixième de ces memebres honorables avaient reçus une décoration, pour leur courage, leur bravoure, parfois leur sadisme, il souria alors deux fois plus et continua, en expliquant que pour quelques raisons, il avait dû rejoindre l'armée et qu'on l'avait placé là-bas, il avait fait la connaissance d'un soldat qui ne pensait qu'à dormir et picoler, et qui était un des types les plus sympathique du régiment, Ellioth, sauf qu'un an plus, tard, il fut capturé et affreusement torturé,il ne pesait presque plus rien et, pensant qu'il alalit mourir, s'était fait graver un "44" sur une épaule, mais il avait suvécut et avait totalement changé, devenu un sadique cruel et détésté, puis il était devenu chef de régiment.

Gin "Et ce 44 sur ton dos signifie que tu fais partie de cette famille, après va savoir pourquoi il t'as gravé ce maudit nombre"

Il lui intima alors sur un ton amical de retourner à un de ses dortoirs, l'informant qu'elle ne pouvait rester là dans cet état et qu'elle devait voir quelqu'un au plus vite, il lui dit alors que c'était de la lacheté de se cacher aux autres et que cela ne ferait que renforcer 'linquiéude de ses "soeurs", il sentait la fatigue le gagner et refusait de s'crouler, meme si il ne savait pas qu'il laisserait la place à cet autre lui, il fit signe à la jeune femme de partir en vitesse, et lui conseilla d'exercer un peu sond oigt pour qu'il reparte normalement

Gin "Bye bye."

Ellioth avait déjà été sympathique?! Difficile à croire… Chaque fois qu’elle l’avait croisée, elle avait finit dans une salle de torture et en était ressortit, chaque fois, de plus en plus déprimée et suicidaire. Assise devant Gin, elle l’écoutait avec attention, surveillant néanmoins les moindres mouvements de l’homme, complètement apeurée. Le ‘pour l’instant’ pouvait se terminer n’importe quand… Chose certaine, Ama ne comprenait pas plus que Gin la raison du ‘44’ sur son dos. Il l’avait tant fait souffrir… Elle aurait préféré ne pas faire partie de cette ‘famille’, mais si cela pouvait lui éviter des ennuis avec Gin… Oh bien entendu, jamais elle n’en serait reconnaissante à Ellioth, jamais. Seulement, cela ne lui évitait que de subir d’autres tortures pour cette nuit. De toute façon, elle plutôt mal en point. Qu’importait la position dans laquelle elle s’installait, elle avait mal. Au moins, elle pouvait marcher même si elle boitait un peu à cause de sa blessure à la cuisse. Amaryllis haïssait Ellioth. La jeune femme n’avait peut-être jamais été vraiment stable niveau émotionnel, mais c’était de pire en pire depuis qu’elle avait eu une première séance de torture avec Ellioth, alors que la seconde l’avait complètement détruite.

De la lâcheté de ne pas se montrer? Elle évitait surtout encore plus d’inquiétude de la part de ses sœurs, oui! Mais bon, de toute façon, Gin avait un peu raison… Amaryllis n’avait jamais été bien courageuse et même si elle montrait souvent le contraire, ce n’était pas du tout le cas. Les seules orphelines qu’Ama connaissait et qui tenait la plupart du temps tête aux gardes, mais qui passaient aussi leur temps à se faire torturer, c’était probablement Kaileena et Lyra… Mais elles, elles n’étaient pas aussi fragiles qu’Amaryllis niveau émotionnel… Gin lui conseilla aussi d’exercer son doigt… Mais qu’est-ce qu’il croyait qu’elle faisait depuis le début de la nuit?! Elle soupira, mais accepta d’obéir sans rechigner, de retourner pour le restant de la nuit au dortoir des femmes. Amaryllis se leva difficilement et lorsqu’elle passa à côté de Gin, elle ne put s’empêcher de se pencher un peu, pour venir le serrer rapidement dans ses bras tout en le remerciant. Il semblait avoir donné un semblant d’espoir à Amaryllis en lui racontant tout cela… Puis, rapidement, elle sortit de la pièce en boitant légèrement.

--> Quelque part ^^'