Ennuie totale [Saki]

Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 03/12/2006

C’était la nuit. Eh oui, encore la nuit. Sean-Edward sortait à peine de la douche. Il avait passé la journée à nettoyer les cachots et une bonne douche lui avait fait du bien. Il était ici depuis déjà trois jours et il n’avait fait de mal à aucune femme. Cela ne tarderait pas, mais les coins poussiéreux l’avait trop agacé pour qu’il se préoccupe des orphelines. Trempée, Sean-Edward remit pourtant immédiatement un sous-vêtement propre. Il avait prit le temps d’enlever le plus d’eau possible de son corps, mais il restait néanmoins trempés à certains endroits. Le concierge mit rapidement un pantalon brun foncé et se dirigea vers une sorte de comptoir où se trouvait un miroir et des lavabos. Il observa un moment son visage blanc dans le miroir face à lui. Les branches de la forêt lui avaient légèrement entailler le visage, trois jours plus tôt, mais les entailles semblaient être les seules imperfections au blanc de sa peau. Son torse, par contre, était loin d’être d’un blanc parfait. Sean-Edward avait gardé quelques traces des coups et blessures que son père lui avait faites.
Il soupira, songeant que cela ne partirait jamais.

« Mais maintenant… se sera différent… » murmura-t-il à son reflet.

Il sortit un rasoir d’un des tiroirs du comptoir. Il en vérifia les lames rapidement, le nettoya pour plus de précaution et fit rasa rapidement le début de barbe qui commençait à lui pousser au niveau du visage. Il ne se coupa pas une seule fois. Une fois tout cela terminé, l’homme soupira à nouveau, nettoyant le rasoir tout en le rangeant. Il prit une serviette et essuya rapidement ses cheveux trempés.

« C’est comme on s’ennuie ici! Tss, les seules femmes que j’ai croisées se sont pratiquement toutes mises à me supplier pour que je ne leur fasse rien… à croire qu’il n’en reste plus une seule en bon état! Dommage. Quoi que… la petite Anna ne semblait pas trop mal en point. » murmurait-il à son reflet, tout en peignant à présent ses cheveux noirs.

Non pas que cela le décevait de voir des femmes qui semblaient aussi soumises, mais il aurait bien aimé pouvoir en trouver une en bon état… Il aurait pu passer son envie de sexe sur l’une d’elles, mais les autres gardes semblaient n’en avoir laissé aucune de vierge ou en bon état. Tant pis, il ferait avec. De toute façon, il comptait se servir des femmes pour nettoyer les endroits comme les caves, les cachots qu’il n’avait pas encore terminés et le grenier. Il leur apprendrait à faire du nettoyage… Après tout, il était concierge, mais jamais il ne ramasserait toutes leurs cochonneries partout!

« Elles verront que nettoyer ne tue pas et que se sera mieux pour elles que de finir à la salle de torture avec moi. En tout cas, je vais avoir de quoi m’amuser. Je n’aurai qu’à me réserver une petite orpheline bien à moi… »

Sean-Edward sourit à cette pensée. Mais encore faudrait-il qu’il en rencontre quelques-unes. Il jouerait peut-être le gentil au début, simplement pour les connaître… et ensuite… il s’amuserait.

Le soir... il n'y avait rien à faire le soir pour une orpheline... à par être prise au dépourvu pour servir de jouet à l'un des gardes toute la nuit! Saki était sur son lit, assise! la chaleur de l'été l'avait rendu engourdie et lasse. Elle lisait un bouquin à l'eau de rose, ce qui la faisait rêver, au moins le temps de sortir de cet endroit lugubre. Il faisait lourd... trop lourd pour qu'elle reste ici, toute moite, pas bien! Elle prit un marque page et posa son livre sur son petit meuble. Etant vêtut d'une robe légère, malgrès celà, celle-ci lui collait à la peau sous la transpiration. Le temps faisait qu'elle s'énervait et se lassait assez vite! Elle prit une serviette, une autre robe légère de couleur orangé et plus courte, du gel douche saveur noix de coco et son shampoing au fruit de la passion, se dirigeant ainsi vers les douches, un bonheur!

Elle avait tellement chaud, qu'elle avait décidé de marcher pied nu dans le manoir, au moins, le sol était frais! Elle déscendit au sous-sol, venant prendre une douche plus froide que chaude. Elle en choisissa une et referma la rideau derrière elle. Elle se dévétit et posa ses vêtements à l'entrée, sur le mur. Elle alluma la douche et mit la température à un niveau plutôt froid et passa directement sous la douche, les frissons lui parcourant le corps. Elle expira de bienfaisance, tellement celà la rafraîchissait! Elle se mit alors à fredonner une petite chanson mélodieuse et au rythme doux

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Une jeune femme entra. Elle était vêtue d’une robe légère… Une jolie femme… très jolie d’ailleurs. Un corps bien formé… Et elle ne l’avait pas remarqué. Tant mieux. Sean-Edward sourit légèrement. Il ne serait peut-être pas méchant avec elle, mais pourrait s’amuser à lui faire une belle petite frayeur. On crevait de chaleur, certes, mais rien ne l’empêchait de retourner dans les douches simplement pour voir à quoi elle ressemblait une fois nue. Et cette femme avait une douce voix. Une lueur malveillante passa l’instant d’une seconde dans ses yeux sombres. Le concierge s’approcha doucement de la douche où se trouvait Saki, toujours torse nu. Doucement, il ouvrit un tout petit peu le rideau, de façon à pouvoir jeter un coup d’œil à la femme. Elle était belle… D’un coup sec, il ouvrit le rideau au grand complet. Sur le visage pâle de Sean, se peignit un sentiment de surprise. Une fausse surprise, certes, mais il mimait très bien cette ‘surprise’.

« Euh… je… je crois que je me suis trompé de personne… désolé… Je pensais que tu étais l’un des gardes que j’ai rencontré… »

Il disait n’importe quoi, mais intérieurement, il songeait déjà à tout ce qu’il pourrait bientôt faire à cette femme. La torturer physiquement serait dommage, car un si beau corps ne méritait pas vraiment un telle chose, mais Sean-Edward aurait probablement de quoi s’amuser à la torturer psychologiquement.

« C’est dangereux de venir si tard la nuit… »

Et sans rien dire d’autre, il sourit et entra dans la même douche que Saki, coinçant celle-ci entre le mur et lui. D’un geste vif, il lui saisit les poignets dans chacune de ses mains, pour l’empêcher de fuir.

« Dis-moi… comment t’appelles-tu? » lui demanda-t-il, approchant son visage du sien.

Il ne comptait pas lui faire de mal, ni la violer, mais… peut-être s’amuserait-il un peu avec elle… Peut-être la violerait-il, en fin de compte. Elle avait un joli corps et si elle n’était pas trop soumise, comme certaine, il pourrait s’amuser longtemps!

Que c'était bon de sentir l'eau fraîche qui coulait sur tout le long du corps. Elle se détendait sentant l'appaisement dans son esprit comme physiquement. Elle chantonnait toujours, respirant la joie et enfin la libertée de ce qu'elle pouvait ressentir dans une douche... mais alors qu'elle se croyait seule, un homme retira brusquement le rideau de la douche et un crit de surprise s'émanna de Saki

« Euh… je… je crois que je me suis trompé de personne… désolé… Je pensais que tu étais l’un des gardes que j’ai rencontré… »

"Dans ce cas, ne rester pas planté là et sortez tout de suite!!!

Saki se rendit compte qu'elle lui parlait alors qu'elle était nue, elle prit en vitesse sa serviette et se l'enroula autour d'elle, afin qu'il ne profite pas de cette vue qu'il pouvait avoir sur elle. Le jeune homme lui expliqua alors qu'il était dangereux de sortir la nuit. Elle le regarda très méchament et lui expliqua

"Parce qu'on à pas le droit de vivre comme les autres femmes? on ne peut plus prendre de douches?

Par la suite, celui-ci entra dans la même douche qu'elle et la coinça entre lui et le mur froid tout en saisissant ses poignés, ce qui fit tomber la serviette. Son visage près du sien, il lui demanda son prénom. Avec un regard électrique Saki lui cracha à la figure

"Saki Furuba... et souviens-toi en..."

Malgrès qu'il était gardien, il parraissait tellement doux en le regardant de cette façon! il était assez mince et avait un joli minoit, malgrès celà, il avait de sales idées derrière la tête, et Saki n'allait pas se laisser faire, aussi elle lui demanda tout en le regardant méchament

"Puis-je au moins temriné ma douche?...

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Sean sourit devant l’attitude de Saki. Non, elle n’était pas faible comme les autres… Elle avait encore son caractère arrogant… Tant mieux. Franchement, il aimait son attitude. Elle n’était pas comme ces idiotes qui passaient leur temps à supplier les gardes ou à les draguer pour s’éviter quelques sévices et avoir des alliés masculins. En plus des avortons qui ne faisaient qu’être gentil pour faire ami-ami avec ces idiotes de femmes. Tous des idiots. Lentement, il la lâcha, non sans avoir prit le temps de bien observa son corps. Un corps qui faisait rêver… Des belles courbes… S’il avait eu trois mains, Sean-Edward aurait probablement savouré le délice de toucher à ce corps, mais ce n’était pas encore le cas. Il s’en passerait pour le moment. Sortant de la douche de la femme, il remit le rideau en place.
L’homme passa l’une de ses mains sur son visage et retourna au comptoir.

« Termine ta douche, ensuite… j’ai à te parler un peu. » dit-il.

Il prit sa chemise, tout aussi blanche que sa peau et l’enfila. Sean la boutonna rapidement, attendant patiemment que la jolie Saki termine sa douche. Il espérait seulement qu’elle ne prendrait pas tout son temps. Autrement, il la ferait lui-même sortir.

« Et n’y passe pas des heures ou se sera moi qui t’en ferai sortir. » l’avertit-il, sachant qu’elle était probablement assez tête dure pour faire exprès et de rester longtemps dans sa douche.

L’homme soupira. Il prit sa veste brune foncée et la mit. Il ne cessait de se demander s’il ferait quelque chose à cette femme. La violerait-il ou ne ferait-il que lui causer qu’une petite frayeur en l’entraînant dans la salle de torture ou les cachots en la laissant coincée là-bas? La laisser à la merci d’un autre garde en la menaçant… se serait amusant!

« Dis-moi, Saki… pourrais-tu me nommer quelques orphelines et me donner une brève description d’elles? J’ai un service à toutes vous demander, à vrai dire… et j’aimerais bien savoir à qui je pourrai m’adresser sans problèmes. » dit-il, suffisamment fort pour que la femme puisse l’entendre.

C'est alors que le jeune homme sortit de la douche, sans roncher. Bizarre! d'habitude, les gardiens s'énervait face à celà et n'hésitait pas à faire souffrir leurs victimes. En tout cas, s'était tant mieu pour elle. Il sortit alors de la douche, la laissant terminer de se laver. Elle prit son gel douche et se savonna le corps, reprennant un peu plus de détente, mais sa vive voix lui demandant de se dépêcher la fit ramnner la raison. Elle prit du shampoing et savonna la tête, chantonnant tout de même pour voir la réaction qu'il aurait. Elle se rinça et après une demi-heure de lavage, elle se rhabilla, se coiffa et sortit de la douche. Celui-ci lui demanda alors de donner les noms des orphelines qu'elle connaissaient, soit disant qu'il voulait leurs demander quelque chose. Elle se mit alors en colère et se tourna vers lui

"Tu crois que je suis assez bête pour te donner les informations que tu veux? jamais je ne te dirais quoique se soit sur elle! je ne te laisserais pas les toucher! pauvre fou!"

Elle sortit son gel douche, en prit une noisette et la jetta vers les yeux du jeune homme. Aussitôt après, elle courut vers la sortie, mais apparement, la porte était bloquée! Elle se dirigea alors vers les casiers des gardes, se cachant entre deux de ceux-là. Elle sortit alors sa serviette, au cas où il la trouverais, elle l'étranglerais.

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Une longue demi-heure. Sean avait crut attendre une éternité. Pourquoi fallait-il que le temps passe lentement quand on attendait qu’il passe? Il était certes assez patient, mais le temps lui semblait être éternité. Il y avait vraiment des jours où il détestait ce genre d’attente. Même s’il ne comptait pas faire de mal à Saki, il avait hâte qu’elle sorte de ce trou perdu qui se trouvait à être une douche. La femme avait même trouvé le moyen de chantonner! Elle faisait réellement exprès pour s’attirer des ennuis en tout cas. Sean-Edward commençait à réellement s’impatienter quand il entendit l’eau s’arrêter. Il était temps! Adossé au comptoir, il attendait bien sagement. Elle semblait en colère contre lui, en tout cas… surtout quand il lui demanda de lui nommer quelques orphelines. Pour une fois qu’il n’avait pas mentit, il se retrouvait avec une femme enragée…

Il attrapa ce qu’on lui lançait à la figure, par réflexe, mais alors qu’il était occupé à faire cela, il ne remarqua pas la direction qu’avait prise la femme. Où était-elle allée?! En tout cas, elle n’était pas sortie, sinon il aurait entendu la porte s’ouvrir. Doucement, il se mit à marcher, cherchant Saki…

« Eh bien… pour une fois que je suis gentil avec une femme, elle ne trouve qu’à me balancer des trucs à la figure… Tsss, franchement, elle aurait dû me laisser le temps de m’expliquer sur mon projet ‘Grand-Nettoyage’… On vivrait un peu ici et ça les occuperait. Le grenier ne serait plus aussi malpropre et les caves non plus… » soupira-t-il, sachant que la femme n’était pas bien loin et pourrait l’entendre.

Sans même le savoir, il passa devant les casiers des gardes, là où se cachait Saki… d’ailleurs, à ce moment-là, il ne regardait même pas de sa direction. Rien de plus facile que d’attraper Sean-Edward, tenter de l’étrangler ou encore le garde en ‘otage’ pour que les autres hommes leur fiche la paix… sauf que cela, le concierge n’en savait rien. Il ignorait que les orphelines pourraient s’amuser à capturer des hommes, simplement pour avoir la vie sauve en échanger de ceux-ci… si l’une songeait à cela, les tortionnaires ne feraient pas vraiment long feu ici.

[Fais ce que tu veux avec lui, de toute façon, il ne regarde pas dans ta direction.]

Saki avait peur, comme toutes les autres orphelines d'ailleurs! Elle restait là, le souffle irrégulier et appeuré! elle attendait qu'il s'approche pour lui faire du mal! Il passa à côtée d'elle, elle se plaqua contre le mur, fermant les yeux, priant pour qu'il ne la voye pas! Mais à croire que celui-ci n'avait pas les yeux en face des trous, il ne l'avait même pas remarquer! Elle se faufilla derrière lui, lui passa la serviette autour du coup et mit son genoux dans le creux de son dos sans trops lui faire de mal.

"Dans ce cas, qu'es-ce que tu leur veux hein?Ne me dis pas que tu es différent des autre! se serais mentir! vous êtes tous pareil ici, vous jouez les gentils hommes et ensuite vous nous torturez jusqu'à ce qu'on soit dans le comas! si tu crois que je suis assez bête pour ne pas voir ce genre de choses, c'est que tu connais très mal les femmes que nous sommes devenus à cause de vous! et nous comme des être loyals, nous vous laissons la vie à des pourritures comme vous!"

Elle lui fit un coup de pied au face tout en relachant la serviette, ce qui le fit tomber à plat ventre. Elle s'avança alors vers lui, et posa un pied sur son dos.

"Je ne sais pas ce qui me retiens de ne pas te faire de mal, malgrès que je vous hais tous ici!"

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Mais où était-elle… Il ne semblait pas croire que c’était possible que cette orpheline puisse se placer entre deux casiers, voilà pourquoi il ne regardait aucunement dans cette direction. Sean-Edward ne vit pas non plus la femme se faufiler derrière lui. Ce n’est qu’en sentant la serviette à son coup et le genou à son dos qu’il sembla comprendre. Aussitôt, il cessa de bouger, mettant instinctivement ses mains au niveau de la serviette. Le cœur battant, on put voir, en l’espace d’un instant, une lueur de peur dans ses yeux. Son sermon le laissa sans voix. Cela faisait deux fois que des orphelines se payaient sa tête. La première fois, c’était il y avait de cela trois jours, dans les bois avec Kaileena et Anna… et la seconde fois, c’était maintenant. Toutes y étaient passées, à la torture en tout cas! Il n’y avait plus moyen de trouver une jolie femme bien gentille…

Il devrait s’adapter, mais voilà que le concierge était à nouveau coincé. Saki l’étranglerait s’il faisait un quelconque mouvement. Sean-Edward reçut un coup de pied dans le dos. Tombant face contre terre, il perdit un moment la possibilité de respirer. Les seuls sons qui sortirent de sa bouche furent ceux d’un homme qui tentait de respirer de l’air… mais dont l’air semblait lui échapper. Il mit un temps avant d’être capable de reprendre son souffle et l’air perdu. Le concierge n’osait pas saisir le pied de la femme pour lui faire prendre l’équilibre.
Pour une femme, elle était terriblement forte. Plus que ce qu’aurait crut Sean. Haletant, il retrouvait peu à peu une respiration normale.

« Ce que je leur veux?! Leur demander de l’aide pour nettoyer cette porcherie d’orphelinat! Ce n’est pas bien dangereux il me semble, nettoyer le grenier et les caves! Mais tu as raison, je peux être tout aussi cruel ou sinon pire que certains hommes d’ici. Parce que tu comptes me faire du mal? Intéressant à savoir. Tu ne comptes pas profiter de ton avantage sur moi?! Tu vois bien que je suis coincé être le plancher et une orpheline plus forte physiquement que ce que j’aurais crut… »

Il n’avait pas tord. D’ailleurs, il n’avait fait aucun mal à Saki depuis qu’il était au sol.

« Vois-tu, j’aurais pu te tordre le pied au point de te le briser, mais l’ai-je fait? Non. Ça ne me servira à rien de faire cela si je sais que tu riposteras de façon tout aussi terrible. »

Elle l’avait totalement coincé… maintenant, elle n’avait qu’à décider ce qu’elle voulait faire de lui.

« Vois-tu, j’aurais pu te tordre le pied au point de te le briser, mais l’ai-je fait? Non. Ça ne me servira à rien de faire cela si je sais que tu riposteras de façon tout aussi terrible. »

C'était vrai, il aurait pu à tout moment lui briser le pied... et puis auparavant, il lui avait qu'il avait besoin des orphelines pour nettoyer les caves et le grenier. Elle hésita à la relâcher, était-il vraiment sincère dans ce qu'il disait? on lui avait pourtant appris à ne pas faire confiance aux inconnus, et ici tout particulièrement aux hommes! Après réflexion, elle enleva son pied de son dos tout en reculant. On ne savait jamais!

"Si... vous avez vraiment besoin d'aide, je veux bien vous aidez... mais au moindre faux pas, je vous ferais souffrir comme vos conpères le font!"

Voyant que celui-ci avait du mal à se relever, elle lui tendit la main pour l'aider à se relever. Après tout, peut-être était-il gentil comme il le disait? et si celà cachait quelque chose? ici, on ne savait plus à qui faire confiance. Les gardiens était tous différents des uns des autres! Elle regarda le ejune homme, tout de même sceptique de ce qu'il lui avait annoncer. Malgrès qu'elle l'est aidée elle restait méfiante

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Le pied s’enleva de son dos, de même que le poids de l’orpheline qu’il vit reculer. Sean-Edward resta un long instant au sol pour lui montrer qu’il ne comptait pas lui faire de mal. Ce qui était vrai… pour le moment… bien qu’il hésitait toujours. Saki y avait été de façon assez brutale avec lui, mais cela valait-il la peine d’enlaidir ce joli corps pour une telle chose? Non. Le concierge avait du mal à se relever. Il avait encore le souffle court et franchement, tomber sur un sol si dur ne lui avait pas fait le plus grand bien. Et quelque chose clochait. Il avait trop mal pour seul le sol soit en cause… Il accepta l’aide de la femme. Prenant la main tendue, Sean-Edward se releva grâce à l’aide de Saki. Il laissa un instant sa main dans la sienne… mais finit par la lâcher. Il avait un peu honte de s’être fait mettre au tapis par une femme. Il épousseta son habit tout en parlant :

« Ne me regarde pas comme ça, j’ai eu ma dose d’humiliation pour aujourd’hui… Je ne compte pas te manger non plus. »

Oserait-elle réellement le faire souffrir? Quelque peu tenté de vouloir savoir si elle le ferait vraiment, l’homme resta un long instant pensif. Puis, il finit par s’approcher d’elle et lui prit la main. Un geste bien simple, bien entendu… Sans un mot, il la ramena sur leurs pas, lui disant qu’il serait mieux de parler là-bas, où ils pourraient s’asseoir sur le comptoir. Mais une fois rendu non loin du comptoir où se trouvait les lavabo, Sean-Edward s’arrêta. Il se tourna vers Saki. D’un geste vif, il la plaqua au mur, l’une de ses mains à sa gorge. Il ne comptait pas l’étrangler, mais seulement voir jusqu’où elle oserait aller s’il tentait de la violer.

« Tu pensais pouvoir tenter de m’étrangler aussi facilement, femme?! »

Un sourire mauvais s’étendit sur ses lèvres pâles. Doucement, il fit descendre sa main blanche qui était au coup de Saki, vers sa poitrine.

« Tu devrais maudire tes parents de t’avoir fait si belle, ma jolie… »

A croire que les hommes n'étaient pas tous insensible et agressif. Il lui prit la main pour aller parler ailleurs, un endroit pas loin des douches, mais tranquil. Ils arrivèrent presqu'à l'endroit, lorsqu'il se tourna et la plaqua contre le mur en lui tenant la gorge. Femme? pour que se prennait-il celui-là? elle qui lui semblait qu'il n'était pas comme les autres! Il dirigea ensuite sa main qui était posé sur sa gorge au niveau de sa poitrine en ajoutant que ses parents n'auraient pas du la faire aussi belle. Saki le regarda avec dégoût, il fallait qu'elle se défende. Elle le gifla et lui enleva sa main de sa poitrine

"Ordures que vous êtes! je ne permettrais jamais à personne de me toucher sans que je sois consentante, est-ce bien clair? si celà ne l'est pas, alors ne l'oublie pas grâce à ça!"

Son pied cogna alors le ventre du jeune homme qui se retrouva à genoux, presque à vomir ses trippes. Un homme gentil hein? évidement que non! ils étaient tous pareils, aussi tortionnaires les uns que les autres!

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Il sourit légèrement en voyant son regard de dégoût. Un instant plus tard, il recevait une gifle en plein visage. Elle avait du culot! Et bon sang qu’elle frappait fort… Et avant qu’il ne puisse dire quoi que se soit d’autre, il eut à nouveau le soufflé coupé par un coup au ventre. Sous le choc, il tomba à genou devant Saki, le ventre entre les mains. Des images défilaient devant ses yeux. Il voyait sa pauvre mère, la bouche en sang, des traces de coups de poing et de fouet partout sur le corps… et lui qui tentait de la ranimer car elle avait perdu connaissance. Puis, il se voyait, un peu plus vieux… peut-être avait-il 12 ans à l’époque… Son père lui avait fait le même coup, sauf que lui, il n’avait cessé de le frappé… Soudain, il prit peur. Sean-Edward voyait son père en cette femme… Peut-être celui-ci était-il mort et réincarné en elle? Serait-ce possible? Ne voyant que cela de possible, le concierge se recroquevilla sur lui-même et se mit à parler d’une voix suppliante, comme il l’avait si souvent fait avec son cher père :
« Père… non… ne me faite plus de mal, je vous en supplie… Je… j’ai mal… »

Il continua ses supplications, toujours à l’adresse de son ‘père’, même s’il s’adressait à Saki. Tout tremblant de peur, Sean-Edward n’avait jamais parut si faible face à une femme. Pourtant, il serait facile pour la jeune femme de deviner la cause de ses problèmes avec son comportement.

« Père… ne me frappez plus, j’ai comprit… »

Saki qui était toujours la défensive, les poings serré, dans l'attente qu'il se relève pour lui faire du mal, comme pour les autres gardes qu'elle avait rencontrée. Mais en voyant celui-ci en train presque de trembler et qu'il implorait son père de ne plus le frapper, elle comprit que son passé avait été mauvais. Saki perdit tout moyen de lui faire du mal. Il l'implora une fois de plus de ne plus le frapper en tant que père. Saki fit une mine attristé, elle s'agenouilla près de lui et posa ses mains sur ses joues en le regardant dans les yeux, les yeux un peu mouillé. En le voyant ainsi, Saki eut aussi les larmes aux yeux.

"Pardon... oh pardon... je n'ai pas voulu te faire souffrir... mais vous me faites tous peur ici... pardon..."

Saki le serra alors dans ses bras, pour le réconforter. Un homme comme lui ne pouvait être que sincère, de plus, il n'aurait pas parlé de son passé à une orpheline comme ça alors qu'il avait mal... Pourquoi l'avait-elle frappé si fort? à cause d'elle, les mauvais souvenirs du jeune homme refaisait surface. Bizarrement, elle le trouvait touchant, même attendrissant. Elle se délaça un peu de lui et le regarda une nouvelle fois dans les yeux pour ensuite déposer ses lèvres sur les siennes

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Il aurait voulu fuir. Certain que son père était mort et réincarné en cette si belle femme, il aurait fuit face à elle si ses jambes n’étaient pas restées clouées au sol. Il aurait aimé pouvoir lui hurler de ne pas le toucher, mais il en restait incapable. Saki avait été sa seule femme qui avait eu le culot de le frapper (pas comme Kaileena qui avait crut pouvoir le laisser crever dans cette forêt). Il ne pouvait qu’en venir à la conclusion que c’était son père, rien de plus. Le concierge albinos avait l’impression de revoir et revivre chaque coup qu’il avait pu recevoir, chaque insulte dite à son égard… Sean-Edward avait de plus en plus de mal à retenir ses larmes. Il savait qu’un homme ne devait pas pleurer, que cela n’était pas fait pour un homme… mais en ce moment, il n’avait pas l’impression d’en être un. Saki s’excusa. Pourquoi s’excuser? Elle ne lui avait mit que la punition qu’il méritait pour avoir tenté de tripoter son ‘père’… Se pouvait-il que son père n’ait aucune souvenir de ce qu’il avait fait subir à son fils en se réincarnant en femme? Et pourquoi en femme?! Sean n’y comprenait plus rien.

Tout tremblant, il n’osa rien dire. Il ne tenta pas de se dégager de Saki lorsqu’elle le serra dans ses bras. Son père n’avait jamais fait cela. Cette femme ne pouvait pas être son père… Pourtant, un doute persistait. Autrement, pourquoi l’aurait-elle frappé?! Il n’y comprenait vraiment plus rien. Sean-Edward sembla pourtant se calmer lentement. Plus jamais il ne tenterait de faire du mal à Saki. C’était la seule chose dont il était certain. La jeune femme, d’ailleurs, se décollait un peu de lui à présent. Pourquoi? Certain d’être frappé, le concierge semblait prêt à protéger sa tête contre les coups, quand il reçut plutôt les lèvres de la jeune femme sur les siennes. Pourquoi? Il ne le savait pas plus. Pourtant, plutôt que de la repousser, il préféra la laisser faire. À la fois parce qu’elle lui faisait peur, mais aussi parce qu’il ne trouvait pas cela désagréable. Malgré tout, Sean-Edward osa à peine laisser ses lèvres contre les siennes plus de trente secondes. Encore quelque peu tremblant, il lui jeta un regard interrogateur.

« Pourquoi? » réussit-il à articuler, après être resté sans voix quelques instants.

Sans un mot de plus, il vint se lover dans ses bras. Comparativement à son père, elle, au moins, elle arrivait à le consoler et le réconforter… Plus jamais il ne tenterait de lui faire du mal. Plus jamais. Pour les autres, certes, il leur en ferait, mais elle, elle était trop coriace pour cela et elle avait l’audace de le frapper…

"Pourquoi?"... c'était la seule chose qu'il avait dit. Pourquoi? parce que s'était un être touchant, un être qui avait une sacrée carapace qui fut détruite par sa faute... la seule chose qui le protégeait! Sans lui avoir répondu, il l'enlaça dans ses bras, la faisant tomber sur le fessier. Au départ, elle ne bougea pas, étonnée, et même avec un peu de défense dans le regard, mais à bien y voir plus claire, elle se mit à sourire et à lui carresser les cheveux tout en le serrant à son tour dans ses bras.
Il avait encore une âme d'enfant due à son passé. Il ne s'était pas tiré de cette souffrance qui lui pesait tant... si elle aurait reçu celà auparavant, elle ne l'aurait pas frappée et l'aurait laisser la torturer, peut-être celà lui aurait-il permis de vaincre sn passé? de se sentir plus fort?...
Un moment passa alors qu'ils étaient toujours l'un contre l'autre. Il était tellement attendrissant tout à coup! Elle se délaça de lui et pénétra son regard dans le sien.

"Pardonne-moi! je n'ai pas voulu réveiller ton passé... mais j'ai appris tellement d'horreur sur vous autres et j'ai tellement peur que vous me faciez du mal que j'en est pris à mes dépends! pardon..."

Sans attendre quoique se soit d'autre, elle reposa ses lèvres sur les siennes, ne craignant plus rien. Elle se mit alors à jouer avec sa langue, reprennant plus confiance en lui et en elle

Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 03/12/2006

Il ne bougea pas. Elle ne le repoussait pas… Étrangement, cela lui fit plaisir. Au moins, il avait quelqu’un pour le consoler. Pas comme lorsqu’il était jeune, le temps où ce père le frappait et le laissait ensuite seul dans son coin. Sean-Edward avait souvent pleuré le soir, quand il se retrouvait seul dans sa chambre, mais jamais son père n’était venu le consoler. Peut-être qu’il avait changé en se réincarnant en Saki? De plus, il était impossible que son père lui demande de lui pardonner quoi que se soit… Il avait changé… Convaincu de cela, Sean-Edward avait de plus en plus de mal à lui en vouloir. Certes, son ventre lui faisait toujours mal, mais au moins, Saki s’excusait. Peu à peu, la peur du concierge s’évanouissait. Il redevenait lentement lui-même, reprenant le contrôle de son corps et ses idées. Pourtant, il n’avait aucune envie de quitter la faible protection que lui offrait les bras de Saki… même si elle finit par se décoller de lui… Sean allait lui répondre quand la femme décida de faire autrement. Un baiser… C’était la première fois qu’une femme lui en donnait un de plein gré. C’était d’ailleurs la première qui lui en donnait un. Avant, c’était lui, Sean-Edward, qui venait leur en voler, les battaient et les violaient de temps en temps.

Le concierge albinos la laissa jouer avec sa langue. Elle embrassait bien… Il aimait le goût de ses lèvres et de sa douce et chaude langue… L’homme ne cherchait plus à la toucher. Il avait bien retenu la leçon et ne se contentait que de répondre timidement à ce baiser. Il avait trop l’habitude de malmener les femmes… et non qu’il se passe le contraire. Sean-Edward avait perdu toute défense face à cette jolie jeune femme. Elle n’aurait qu’à lever le petit doigt pour qu’il obéisse, tellement elle lui faisait peur et qu’il l’appréciait. Il aimait son odeur. Il aimait ses manières à la fois brutales et douces. Une femme géniale à qui il n’oserait plus jamais faire de mal ou simplement lui désobéir. Finalement, Sean-Edward mit fin au baiser, quelque peu gêné.

« Je… je n’aurais pas dû faire cela… Je n’aurais pas dû tenter de te toucher… Je n’aurais pas dû… Je ne tenterai plus de te toucher, ni de te faire du mal, c’est juré… J’obéirai même à tes ordres s’il le faut, mais je t’en supplie, ne me frappe plus… s’il te plait… »
Sans un mot de plus, il prit la main de Saki, vint y déposer un léger baiser au niveau de la paume et serra celle-ci contre lui. Il n’y allait plus du tout de façon brutale et dure, non… il semblait à peine oser toucher à sa main, comme s’il avait s’agit d’un trésor plus que cassant à la moindre infime pression. Il voulait se faire pardonner. Il voulait que la femme qu’était devenu son père lui pardonne… même s’il doutait que la réincarnation puisse exister…

« Je veux me faire pardonner… Comment? »

Qu’elle lui demande ce qu’elle voulait et elle l’aurait… Pas question qu’il désobéisse pour se faire frapper à nouveau.

« Je… je n’aurais pas dû faire cela… Je n’aurais pas dû tenter de te toucher… Je n’aurais pas dû… Je ne tenterai plus de te toucher, ni de te faire du mal, c’est juré… J’obéirai même à tes ordres s’il le faut, mais je t’en supplie, ne me frappe plus… s’il te plait… »

Tout en disant celà, le gardien porta à ses lèvres la paume de la main de Saki et la posa contre lui. Saki resta surprise, un gardien ayant peur d'une orpheline? c'était rare! de plus, il voulait se faire pardonner! que rêver de mieu? mais elle n'avait aucune intention qu'il la pardonne! elle s'était vengé en le frappant et s'était tout!... quoique... Saki approcha sa bouche de son oreille et lui chuchota

"Très bien... alors je propose qu'on prenne une douche... ensemble... dans la même!"

D'habitude, Saki aurait préférée partir, mais ce jeune homme était innofensif! Elle le releva à l'aide de ses mains et l'enlça tout en l'embrassant passionément. Elle voulait juste rendr ele mal en bien, juste le temps de pouvoir goûter un peu à un moment d'affection avec lui

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Une douce… ensemble… dans la même douche… Ses mots ne cessaient de résonnés dans ses oreilles blanches. Il voulait bien faire tout ce qu’elle voudrait, quitte à ce qu’elle le prenne pour otage, afin que les autres hommes cessent de faire du mal aux orphelines, mais cette demande le laissa un instant dans la peur. Et si son père reprenait le dessus en voyant les traces de coups et les cicatrices qu’il avait causées à son fils? Car Sean-Edward en était venu à la conclusion que Saki était habité par deux personnalités. Celle de son père, la ‘méchante Saki’ et la propre personnalité de Saki, la ‘gentille Saki’. D’ailleurs, Saki serait probablement la seule à arriver à faire faire tout ce qu’elle voulait à Sean. Il avait trop peur d’elle… Le concierge laissa Saki le relever, sans rien dire, bien qu’il soit légèrement tremblant. Son ventre lui faisait horriblement mal. Pendant un instant, il avait peur que l’une de blessure qu’il avait au torse ne se soit ouverte à nouveau…

Sean-Edward ne put résister à l’envie de répondre à ce passionné baiser qu’on lui donnait. Se dégênant peu à peu, le concierge albinos vint même jouer un peu avec la langue de Saki, l’entourant enfin de ses bras, même s’il osait à peine la toucher. Il avait peur de réveiller cette fureur qui était en elle. Il avait peur d’elle… et pourtant, il aimait bien ses gestes doux et rassurants. Doucement, l’homme l’entraîna vers les douches, mais sans pour autant cesser ce baiser qui durait depuis un moment déjà. Néanmoins, l’homme n’eut pas le choix d’y mettre fin un jour. Ce ne fut pas sans regret en tout cas! Caressant doucement le visage de la jeune femme de l’une de ses mains, il en traça le contour de son visage, s’étonnant de la douceur de sa peau et de la perfection de ses traits. Saki était belle. Belle et avec un caractère terriblement étonnant. Il avait pu voir son corps, quelques instants plus tôt et celui-ci était tout aussi magnifique… comparativement au sien qui restait couvert de cicatrices… Pourtant, il enleva tout de même son veston et sa chemise blanche, découvrant à nouveau son torse tout aussi blanc que sa chemise, mais dont on pouvait voir sans problème les nombreuses traces de coups et de toutes sortes de chose dont même Sean-Edward ignorait le nom. Et il ne voulait pas non plus le savoir. Et le dos était encore pire. Des traces laissaient croire qu’il avait pu recevoir plusieurs coups de fouet au cours de sa vie…

Quelque peu apeuré, il jeta un coup d’œil à la jeune femme, espérant de tout cœur qu’elle ne le frapperait pas à nouveau en voyant toutes ces marques de maltraitance. C’était dans ce genre de situation qu’il avait l’impression d’être près des femmes qu’il avait pu frapper… ou des pauvres orphelines torturées et violées.

« Je ferai tout ce que tu voudras, mais ne me frappe pas, je t’en prie… » lui murmura--til, quelque peu tremblant de peur.

Saki se laissa à son tour se détendre, sous le baiser qui lui était rendu et sous les carresses à son visage. Comme pour le rassurer, elle lui souria, carressant aussi la main qu'il avait posé sur sa joue et lui posa un baiser dans la paume de sa main. Il l'embrassa de nouveau et la conduisa dans les douches. Il enleva ses hauts de vêtements et laissa apparraître sur son torse des cicatrices profondes. Saki voyant ça, passa ses quelques doigts sur celle-ci, sentant qu'elles étaient bien marquées! Le pauvre... il n'avait pas mentit... il avait atrocement souffert. Elle le serra dans ses bras et sentit aussi queleques cicatrices dans son dos.
Celui-ci ayant encore peur d'elle lui supllia de ne pas le frapper. Tout en l'écoutant, elle vit une petit plaquette sur son vêtement, avec son nom, son prénom et ce qu'il faisait comme travail. Elle le serra alors encore plus contre elle et lui souffla à son oreille.

"Sean... je ne souhaite pas te frapper... je ne veux pas te faire de mal... je veux juste que tu oublies ce qui s'est passé entre toi et moi, et te faire oublier les mauvais souvenirs du passé qui t'entoure, que se soit physiquement ou moralement... n'ai pas peur de moi... je suis prête à souffrir pour toi... je m'offre entièrement à toi si tu veux..."

A ses mots, elle l'embrassa sur la joue et enfin sur les lèvres, le désirant petit à petit. Elle se délaça de lui et enleva entièrement sa robe, se retrouvant à présent nue devant lui. Elle alluma la douche et sentit la vapeur d'eau chaude venor se coller contre son corps. Elle se mit sous l'eau et attira le jeune homme vers elle pour l'enlacer et l'embrasser de nouveau, passant ses mains dans son dos, prête à souffrir tout en s'offrant au plus malheureux des hommes

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L’homme la laissait réellement faire tout ce qu’elle voulait. De toute façon, jamais il n’aurait refusé de recevoir des baisers et des caresses de la part de Saki! IL avait peur d’elle, certes, mais il aimait la douceur dont elle faisait à présent preuve à son égard. Sean-Edward frissonna en sentant les doigts de la jeune femme sur son torse, au niveau de ses cicatrices qui marquait sa peau trop blanche. Lorsqu’elle le serra dans ses bras, le concierge enfoui sa tête au creux de son épaule. Lorsque la femme parla, le concierge resta sans voix. Elle savait son prénom, même si elle en avait utilisé un diminutif… Il n’acceptait pas que les gens l’appellent Sean dès leur première rencontre, mais il ne dit rien pour Saki. Elle s’offrirait à lui s’il le voulait… Cette femme était réellement pleine de surprise! Comment oserait-il lui demander une telle chose à présent qu’il était certain qu’elle était aussi habitée par son père? Il aimait énormément ses baisers et la vue de son corps, mais jamais il ne lui ferait du mal ou quoi que se soit d’autre. Mais bientôt, elle fut nue devant lui…

En un rien de temps, il sentit son sexe se dresser et gonfler… Cette femme était belle, il ne pouvait le cacher ou le nier. Sean-Edward enleva rapidement son pantalon et son boxer, avant de se faire attirer sous la douche. Son sexe gonflé ne passait pas inaperçu, mais il s’en fichait un peu. Elle était si belle. Bien que l’homme soit quelque peu tremblant, il osa poser ses mains sur les hanches de Saki, y faisant doucement promener ses doigts. Il mit sa tête au creux de l’épaule gauche de celle-ci et déposa quelques baisers dans son cou. Il avait l’impression qu’un magnifique trésor s’offrait à lui, mais qu’il osait à peine y toucher…

« Jamais je ne pourrai les oublier, de toute façon, qu’importe si tu t’offres à moi ou non… Ne souffre pas inutilement pour moi. Jamais je ne te ferai de mal… plus jamais je ne tenterai quoi que se soit contre toi, tu peux en être certaine. Je tiens toujours mes paroles… »

Sean-Edward releva sa tête, venant chercher capturer les douces lèvres de la femme. Peu à peu, les mains blanches de l’homme commencèrent à se déplacer sur les fesses tendres et magnifiques de Saki. Il avait envie d’explorer chaque recoin de son corps, de son être, de la prendre partout où on pouvait prendre une femme… il avait envie d’elle… mais elle? Enfin, il verrait cela. S’il le lui demandait, elle accepterait… mais s’il ne faisait que lui montrer son intention et son envie? Lui proposerait-elle de jouer un peu?

Ainsi ils ne se feraient plus de mal? plus de peur? en tout cas, c'est ce qu'il confirmait! Elle sentit alors ses douces lèvres se poser sur les siennes, chaudes et pulpeuses. Elle sentait au creu de sa poitrine que son coeur était prêt à jaillir d'elle-même. Elle avait un peu peur, mais elle était tout de même confiante. Rien qu'à la vu du corps du jeune homme, elle comprit qu'il en restait aussi le besoin de recevoir un peu d'attention. Les mains chaudes du jeune homme se posèrent sur ses fesses. Une envi irrésistible se faisait savoir de la part des deux jeunes gens, ils se voulaient récirpoquement, se donner l'un à l'autre. Elle lui rendit son baiser, l'intensifiant en posant sa main derrière sa tête, faisant danser les deux langues ensembles. C'est alors qu'elle prit une des mains d'une jeune homme et la posa sur une des parties de sa poitrine

"...Laisse tes sens aller où ils le veulent... je suis tout à toi! mais je t'en prie... ne me laisse pas toute seule... pas maintenant... ne t'en vas pas alors que j'ai envi de toi..."

A ses mots, elle l'embrassa de nouveau d'un baiser passionné. Ses mains passèrent alors de la nuque du jeune homme à ses reins. Par la suite elle les remonta et les passa sur son torse mouillé et chaud. Elle posa alors ses mains sur ses hanches, le rapprochant un peu plus d'elle, sentant son sexe se frotter contre le sien. Elle avait de plus en plus chaud, et des gémissements sensuel commençaient à se faire parraître

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Jamais il ne partirait maintenant! Premièrement, car il ne voulait pas la froisser en refusant cette douche avec elle et deuxième, car il avait envie d’elle… Saki ne l’avait pas non plus frappé à nouveau, alors pourquoi partir alors qu’il avait la possibilité de caresser un si doux corps… Une femme belle et douce comme elle, mais qui arrivait en même temps à le mettre sous le moindre de ses ordres, il n’avait jamais vu cela. Aucune femme ne l’avait jamais si durement frappé de toute façon. Sean-Edward était à présent si près de la jeune femme que son sexe gonflé touchait le sien… D’ailleurs, il faisait quelque peu exprès de le frotter doucement sur celui-ci. Le concierge aimait beaucoup ses caresses. Il les préférait nettement à ses coups assez forts! Elle était si douce ainsi qu’il avait du mal à croire qu’elle puisse frapper les gens si fortement. Sa main, que Saki avait justement posé sur l’une des parties de sa poitrine, se mit à doucement parcourir ce qu’il avait tenté de toucher il y avait peu de temps… La peau douce, chaude et trempée… il s’amusait à y faire courir ses doigts, faisant parfois des cercles autour de la chair rose de l’un de ses seins. Cette femme était une véritable merveille du monde!

À présent, il réagissait avec avidité aux baisers de Saki. Sean-Edward ne s’était jamais tant sentit avide de prendre le corps d’une femme. Peut-être parce que les autres n’avaient jamais cessé de se débattre, de lui crier des insultes et de parfois tenter de le frapper pour qu’il arrête… Elle était la première consentante et la seule qui avait osé accepté qu’il touche à son corps.
L’homme albinos avait de plus en plus chaud, lui aussi. L’envie de prendre cette femme était de plus en plus forte en lui et il avait l’impression que son sexe finirait par éclater à force de le frotter doucement sur l’entrejambe de Saki. À présent qu’il avait le feu vert pour lui faire ce qu’il souhaitait, même si elle-même pourrait tout lui faire sans aucun problème, Sean ne se gênait plus pour caresser ce corps magnifique. Il l’embrassait, venait passer sa langue sur la poitrine de Saki, caressait ses cheveux doux qui sentaient si bon, passait ses mains sur son ventre parfait, s’arrêtant au niveau du nombril pour caresser cet endroit souvent sensible. L’une de ses mains blanches finit par s’aventurer sur l’intimité de Saki. De ses doigts, il en caressa les lèvres, mais sans pour autant se décoller de la jeune femme.

« Je ne te laisserai pas seule… Je t’ai dit que je ferai tout ce que tu voudras… et je compte bien respecter mes paroles… Tu es si belle, d’ailleurs… »

Toute les carresses qu'il lui faisait la rendait encore plus ivre de lui. Lorsqu'il lui baisa la poitrine, lui frolla son ventre avec ses doigts, carresser son intimité avec ceux-là... tout faisait qu'elle devenait excitée! Sean savait tellement bien y faire, tellement habile de ses gestes si doux et ennivrant... des petits gémissements se faisaient ressentir ainsi qu'un long et doux frisson sur tout le long de son corps. Elle lui carressa les cheveux tout en le regardant, ayant du mal à garder les yeux ouvert. Le compliment qu'il lui avait fait la rendait encore plus attirée par lui

"Sean... tu es... si doux... ne me laisse pas... ne me laisse plus...mmmh"

Elle se laissa emporter par la douceur de ses gestes, son parfum, ses yeux, son corps... tout la rendait folle. Elle posa ses mains sur son visage et l'embrassa langoureusement, le désirant plus que tout. Elle descendit alors doucement sa tête vers son intimitée. Elle prit en main l'objet du désir et le mit aussitôt en bouche, faisant de doux va et vient avec sa bouche tout en s'aidant avec sa main. Parfois, elle passait sa langue entière sur son membre et elle suçotait l'extrémité de celui-ci tel un sucette offerte!

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Il pouvait l’entendre pousser de petits gémissements et le sentir frissonner sous ses doigts. Il avait prit tellement de femme qu’à la longue, il avait apprit à trouver quelques points sensibles de leurs corps. Néanmoins, il n’était pas vraiment habitué à ce qu’une femme soit consentante… Il ne détestait pas cela en tout cas! C’était plus agréable de la sentir frissonner de plaisir que de dégoût. Il ne put s’empêcher de lui sourire tendrement à ses paroles. Lui, doux? C’était la première fois qu’on lui disait une telle chose! Sean-Edward ne la laisserait plus. Il ferait tout pour elle de toute façon. Le concierge aimait qu’elle l’embrasse si langoureusement. Tout était génial avec elle. Mais ce n’était pas le mieux, oh non! Il la vit descendre lentement vers son sexe gonflé et bien droit… Mais pendant un instant, il prit peur. Et si c’était une ruse de son père pour lui arracher son sexe? Peut-être qu’à ses yeux, il n’était pas encore un homme… Il ferma les yeux, sentant la bouche Saki se refermer sur le membre bien dur et sensible à tout… Mais elle ne croqua jamais dedans…

Aussitôt, Sean se détendit. Sa respiration s’accéléra. Il avait de plus en plus chaud. Un gémissement plutôt rauque s’échappa de ses lèvres. Et ce ne fut pas le dernier. Ce n’était probablement pas la première fois qu’elle faisait une telle chose, mais elle était terriblement douée… Sean-Edward ferma les yeux. Si c’était aussi agréable d’avoir son entrejambe dans la bouche de cette merveilleuse femme, il osait à peine imaginer en elle, dans son intimité… C’était plus que délicieux. Sean-Edward Davy n’aurait pu rêver de mieux dans sa vie.

« Oh… Saki… » murmura-t-il d’une voix douce, entre deux gémissements de plaisir.

L’homme à la peau blanche avait l’impression que son sexe finirait par exploser tellement il lui semblait être gonflé par le plaisir et l’envie grandissant. Sean-Edward ne put s’empêcher de passa l’une de ses mains dans les cheveux de la femme. Comment avait-il put craindre autant une femme si douée et si belle?!

« Tu es tellement douée… » murmura l’albinos, qui sentait le désir grandir de plus en plus rapidement en lui.

» Baignade (Saki)
» Chambre de: Saki Sawada
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