Une fouille plus que ratée...

Nombre de messages : 83 Age : 35 Date d'inscription : 21/10/2006

Depuis quelques temps déjà Kaede gagnait en assurance, peut-être trop même. Enfin même cette donnée ne parvenait à changer en rien sa dernière résolution, la plus hardie de toutes d’ailleurs. En effet cela faisait déjà un bon bout de temps qu’elle l’envisageait sans pour autant oser se lancer, réfléchissant à divers détails sans trop y croire. Il semblait qu’elle avait enfin toutes les cartes en main pour tenter le coup ainsi que le courage nécessaire, car il en fallait pour avoir l’audace de s’introduire dans le bureau du directeur en personne tout en sachant quel type d’individu il était. Elle faisait très certainement preuve de témérité néanmoins peut-être que son geste permettrait de faire bouger la situation qui était malheureusement bien partie pour durer si les choses restaient à l’identique. Si elle prenait toutes les précautions possibles et imaginables il n’y avait pas de raison pour que la situation dérape ou dégénère. Déjà la pièce devait être vide en théorie si ses estimations étaient exactes. Ensuite elle prendrait la fuite dès la moindre imprévue. Et pour finir, dans le pire des cas, si la fuite n’était pas possible, elle n’aurait qu’à se défendre et ce ne serait certainement pas les instruments qui lui manqueraient pour cette tache. La jeune femme avait soigneusement choisi sa tenue spécialement pour l’occasion. Elle avait opté pour des vêtements très simples se fondant bien dans les masses, peu subjectifs et ne la gênant pas dans ses mouvements, avant pour seule fantaisie quelques accessoires discrets. Son haut était ainsi composé d’un classique débardeur blanc agrémenté d’une veste marron, plutôt courte et à peine cintrée, quand au bas il s’agissait d’un jean tout ce qu’il y a de plus banal. Qui aurait pu se douter qu’un couteau était caché dans sa manche gauche ? Qu’un autre plus petit était dissimulé dans sa chaussure droite ? Qu’un flingue était glissé dans sa ceinture au niveau de son dos ? Q’une seringue reposait au fond d’une de ses poches ? Qu’une barre de fer, des fléchettes et des bouts de verre étaient à l’intérieur de son inséparable sac noir ? Et pourquoi ses deux bagues, sa pique à cheveux et bien d’autres babioles dans le genre auxquelles on ne prêtait aucune attention habituellement, semblaient si acérées ? En bref elle avait tiré des leçons de ses anciennes petites mésaventures et ne laissait à présent plus rien au hasard. C’était parfois ces petits détails qui faisaient toute la différence et si elle était aussi bien équipée c’était bien grâce à Sessho qu’elle ne manquerait pas de remercier pour la nième fois…

*Pour le reste on verra sur place…*

L’orpheline trouva rapidement la porte du bureau et évita ainsi de longues et fastidieuses recherches : c’était toujours un petit peu de temps de gagné, d’autant plus que les couloirs étaient déserts. Néanmoins elle le perdit largement en forçant la serrure ou plutôt en la défonçant complètement pour être plus exact. Ce n’était pas du travail joli joli mais le but était atteint : la porte était enfin ouverte. Sans réfléchir plus longtemps elle se rua à l’intérieur et au contraire de son empressement soudain, entreprit une fouille méthodique et minutieuse. Hélas elle ne trouva rien de bien intéressant et surtout de nombreux tiroirs fermés à clé. Avec sa délicatesse habituelle elle tenta de les ouvrir tout en étouffant l’éventuel boucan, se fatigant plus qu’autre chose au final. Il fallait qu’elle s’y prenne autrement et vite, très vite. En effet elle considérait qu’un compte à rebours infernal avait débuté depuis qu’elle avait mis un pied dans la salle, chaque seconde était importante dorénavant. Et elle avait raison de s’en inquiéter, même pas deux minutes plus tard elle entendit des bruits de pas résonner dans le couloir. La jeune femme inspira alors à fond, saisit sa meilleure arme, autrement dit son flingue, et contint son angoisse montante : elle garderait son self contrôle à tout prix. Il était trop tard pour trouver refuge dans une pièce voisine. Soit elle devrait trouver autre chose. Le bureau ? Il lui fallut un instant pour chasser l’idée : la cachette était bonne mais ne lui permettait aucun repli et encore moins une riposte. Peu de solutions s’offraient à elle, il ne restait plus qu’à profiter de l’ombre qu’une robuste armoire pourrait lui conférer tout en la protégeant quelque peu. Les sens en éveil elle attendit, l’arme au poing visant l'entrée, retenant son souffle.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 10/10/2006

Le directeur était vraiment très énervé, il n’avait pas touché, ni même effleuré, un corps féminin de la journée, il n’avait pas bouclé son quota quotidien de viols, de fantasmes salaces réalisés, il voulait baiser, quoiqu’il soit contraint de faire pour cela, plus le temps passait, plus le pouvoir lui montait à la tête, il commençait à oublier tout ce que l’armée lui avait enseigné sur la prudence, il savait pertinemment tout ce qui se préparait, mais il était persuadé de sa toute puissance et ne se doutait pas une seconde que les orphelines pourraient réussir à le vaincre, non, ça ne lui traversait même pas l’esprit, même dans ses pires cauchemars, car il avait également un contrôle absolu sur le personnel, enfin, selon lui, car pour lui, le pouvoir venait entièrement de la peur, il était incapable de comprendre qu’à la moindre occasion, tous le poignarderaient dans le dos, et d’ailleurs il fallait bien dire qu’il était le pire directeur qui avait jamais exercé ses fonctions ici, car il n’était pas comme tous les autres, il savait faire usage de son cerveau, presque personne ne savait à quoi il pouvait bien ressembler hormis ses victimes, et il évitait de donner son nom au jeune femmes qu’il rencontrait, et même au personnel, lui garantissant ainsi de ne jamais courir de risques inconsidérés lorsqu’il se baladait dans l’établissement, et ça semblait marcher plus que bien pour le moment, enfin, quoiqu’il en soit, il avait besoin d’un bon con pour se vider un coup, il voulait un vagin tout neuf, une belle vierge, chose vraiment très rare ici, toutes les femmes, à quelques exceptions près, avaient été dépucelée, que ce soit avant leur arrivée, pendant le régime de l’ancien directeur, ou bien pendant le « règne » de Gin, il passa ensuite, enfin, tout près de son bureau, sauf que la porte était grande ouverte et qu’il y avait un sacré boucan, il soupira désespérément, encore un abruti de garde qui pensait trouver deux trois trucs intéressants, sauf que quand il fut rendu juste en face de la porte qui était salement dégommée, il vit qu’il était pointé par le canon d’une arme, ça sentait très mauvais, heureusement cette jeune femme là ne semblait pas l’avoir déjà vu autrefois, il mit rapidement les mains en l’air en prenant un air faussement gentil et très étonné, bien qu’il n’eut pas beaucoup de mal à imiter le second!

« Ouah du calme je suis un simple garde! »

Il s’approcha de la belle orpheline en gardant les mains en l’air, puis, une fois qu’il fut rendu à quelques centimètres à peine d’elle, il lui attrapa alors rapidement la main droite et la tordit brutalement pour qu’elle lâche son arme, il lui asséna alors un grand coup dans le plexus pour qu’elle recule jusqu’à un radiateur auquel il l’attacha avec une paire de menottes qu’il avait toujours sur lui, il retira alors très vite sa ceinture noire en cuir et attacha les pieds de la jeune femme en riant, puis il baissa son pantalon et déchira brutalement sa petite culotte, il allait bien s’amuser avec elle, il prit bien soin de ramasser le gun d’ailleurs et le jeta par la fenêtre après quoi il se pencha pour se retrouver devant son joli petit châssis sur lequel il fit passer ses doigts, une fois arrivé devant l’entrée de son vagin, il les rentra avec brutalité et ce sans éprouver une seule once de pitié, faire mal ça l’excitait, il ouvrit alors rapidement sa braguette, sorti son membre et le rentra en Kaede…

« Alors alors C’EST PAS BIEN DE FOUINER! Ça méritait une punition! »

Nombre de messages : 83 Age : 35 Date d'inscription : 21/10/2006

Kaede détailla avec un air sceptique le nouvel arrivant se présentant en tant que simple garde tout en bas de l’échelle hiérarchique. Elle se maudit de ne pas avoir demandé de plus amples informations au sujet du dirigeant de l’établissement à Sessho quand elle en avait encore l’occasion. À présent elle était contrainte de se baser uniquement sur des hypothèses pour prendre un choix décisif. Au premier abord il semblait un peu jeune pour être déjà directeur d’un orphelinat de cette envergure, toutefois elle savait aussi que les apparences étaient parfois trompeuses. Pour prendre une décision raisonnable il lui aurait fallu plus, voire beaucoup plus de temps que celui dont elle disposait. A chaque seconde que la jeune femme passait à hésiter il s’approchait un peu plus d‘elle, accroissant la menace ainsi. Prise de court elle bredouilla quelques injonctions lui interdisant de faire un pas de plus au risque de recevoir une balle. Malheureusement pour elle, par manque de conviction ou de réactivité elle se retrouva rapidement débordée et il ne fallut alors que quelques instants à Gin pour la maîtriser malgré tous ses efforts pour éviter de lui rendre la tache facile. Ainsi elle se retrouva pieds et poings liés et à moitié nue avant d’avoir vraiment compris ce qu’il lui arrivait: c‘était un véritable cauchemar. Sa main droite, tordue une seconde plus tôt la faisait quelque peu souffrir et sa respiration était encore hachée suite au coup qu’elle avait reçu juste après. Néanmoins ce n’était rien comparé à la douleur qu’elle ressentit quand il introduisit ses doigts en elle brutalement, avant de la prendre de la même façon. Elle le détestait sincèrement. Au prix de gros efforts elle parvint à contenir la panique ainsi que la colère qui la gagnaient du mieux qu'elle le pouvait: il fallait qu’elle réfléchisse froidement tant qu’elle en avait encore la possibilité. Kaede le regarda donc avec une expression douloureuse, les yeux embués de larmes, chose qu’elle n’avait aucun mal à simuler en vue de la manière dont il la traitait. Il fallait absolument qu’il croit qu’elle était déjà anéantie, que sa brutalité avait eu raison de sa mince résistance. Après tout il ne la connaissait pas et ne pouvait pas avoir le moindre embryon d’idée de ce qu’elle était capable de faire dans des situations similaires autant critiques; ou du moins c‘était la conviction qu‘elle avait. En essayant de se faire passer pour une orpheline très craintive et ne présentant aucun danger potentiel, elle ne faisait qu’appliquer la technique qu’il avait utilisé pour l’approcher et franchir sa défense. D’une petite voix étranglée elle déclara donc.

« S’il vous plait j‘ai compris mon erreur… ne me faites plus de mal… détachez moi je vous promets d’être sage et de me tenir tranquille… »

Devoir se résoudre à l’implorer dès les premières secondes la rendait folle, néanmoins elle savait pertinemment que c’était en donnant l’image d’une personne soumise et en flattant son ego, qu’elle réussirait peut-être à le pousser à commettre une éventuelle erreur dont elle profiterait immédiatement. Toujours sur le même ton plaintif elle argumenta qu’elle était d’une faiblesse sans borne, que c’était pour cette raison qu’elle s’était « cachée » derrière son flingue, qu’elle ferait preuve de docilité, y compris s’il souhaitait trouver un endroit plus confortable, qu‘elle était trop lâche pour oser se rebeller et bien d‘autres propos de la même nature. En bref elle débitait un nombre incalculable de mensonges en un temps record, dans l’espoir d’influencer son agresseur et de le saouler de paroles par la même occasion pour le gêner et l’empêcher de réfléchir correctement. Cependant quelques détails en contradiction avec son discourt risquaient de la trahir, comme par exemple la manière dont elle tirait avec acharnement sur les menottes et le radiateur, quitte à se blesser. Il ne lui restait plus qu’à prier pour qu’il n’y prête pas attention. Si jamais le jeune directeur faisait la faute de lui libérer ne serait-ce qu’une main, c’est avec un immense plaisir qu’elle lui passerait le couteau encore dissimulé dans une de ses manches au travers de la gorge. Elle se raccrocha donc à la réjouissante perspective de l’égorger comme un porc pour ne pas craquer face à l’affront qu’il lui faisait subir et ne pas lui hurler toute la haine et le profond dégoût qu’il lui inspirait…

*J'aurai ta peau sale ordure...*