Prendre un pause en pleine air(pv)

Sullivan, depuis la dernière fois qu’il avait vu Maelle, n’avait pas beaucoup changé, même s’il allait nettement mieux. Ses blessures se refermaient, même s’il avait plusieurs cicatrices dû aux trous qu’avait fait la roulette d’une vieille botte de cowboy sur son torse. La blessure juste sous son nombril ne s’était pas ouverte, mais ça restait fragile. Son bras droit… il pouvait le bouger, mais sans pouvoir encore soulever des choses lourdes. Il cachait sans cesse ses blessures aux yeux des autres, faisant même exprès pour ne pas prendre une douche lorsqu’il y avait quelqu’un d’autre. Sully s’était habillé chaudement, à cause de l’air frais et il était sortit dehors pour simplement aller se promener. Il n’avait pas revu Maelle depuis qu’elle l’avait soigné… Elle avait encore l’une de ses chemises, mais il s’en fichait complètement. Il lui était trop reconnaissant pour songer à un morceau de linge.

Sully observait le lac, au loin. Il sourit légèrement lorsqu’il remarqua qu’il y avait quelqu’un sur le banc. Silencieusement, il s’approcha. Le surveillant ne mit pas longtemps à reconnaître sa gentille sauveuse. Jetant au regard autour d’eux, il sourit. Personne dans le coin, il ne serait pas obligé de faire comme s’il ne l’avait jamais vu. Tant mieux! Toujours aussi silencieux, il s’approcha, jusqu’à être tout près du banc de la jeune femme. Il observa un moment le lac avant de parler :

« C’est plus magnifique encore la nuit, ce lake… »

Le surveillant avait remarqué le bandage sur le doigt de l’orpheline. S’était-elle blessée ou lui avait-on fait du mal? Tout le monde pouvait se blesser, certes, mais il était fort possible qu’un imbécile l’ait torturée, voire même peut-être aussi violée…

« Vous vous êtes blessée? Ou quelqu'un s'est chargé de vous blesser? » demanda-t-il, pour en avoir le cœur net.

Maelle entendit des pas arrivée vers sa direction. Ce n'était pas pour auatant qu'elle ouvrit les yeux. Elle ne voulait pas qu'on gache cet instant de plaisire.
Quadn elle entendit une voix...une voix familière...Anglaise..Elle eut un faible sourire et ouvrit les yeux pour se rendre compte qu'il s'agissait de Sullyvan.
Alors elle se remit un peu plus correctement sur le banc et regardait toujours l'homme avec un visage reposer.

- Oui c'est un très bon lac effectivement.

Puis a sa seconde question elle regarda avec amusement son doigt bandé.

-ooh cela?....et bien c'est une des marque d'une petite torture sous les douches. Rien de bien croustillant vous savz. JE suis en pleine forme et je dirais que cela n'a pas tellement marquer mon esprit.
Bref rien de bien grave. Et vous mêm vos blesures ont l'air d'etre cicatrisé, vu que vous etes endehord de votre plumard. Je me trompe?

Sullivan sourit en voyant qu’elle n’avait même pas ouvert les yeux entendant sa voix. De toute façon, elle l’avait reconnu, c’était certain. Il était le seul garde à avoir un accent anglais aussi fort lorsqu’il parlait et il plaçait les mots qui ne lui venaient pas directement en français dans l’esprit, en anglais. Même quand on ne regardait pas, on le reconnaissait à sa simple voix et son accent. Un accent encore trop prononcé au goût du Sully qui voulait parler parfaitement français.

« Je le préfère quand même la nuit. On y voit la lune et les étoiles… c’est vraiment superbe. Vous devriez venir voir cela, un jour… enfin… one night… »

Elle n’aurait qu’à venir ici avec un groupe d’orpheline ou avec un homme en qui elle avait confiance. Ça lui éviterait des ennuis inutiles pour voir ce superbe spectacle. Sully eut un triste sourire aux propos de Maelle. Elle avait donc été torturée… la pauvre… Enfin, elle ne semblait pas en souffrir psychologiquement, c’était très bien. Son corps guérirait, tout comme celui de Sullivan, même si lui, il en avait prit un coup niveau émotion! Il mettrait plus de temps que Maelle à se remettre de sa torture.

« Dans les douches?! Vous n’avez vraiment pas eu de chance… »

Pour ce que Sully avait pu voir du corps de Maelle, elle était vraiment magnifique… il espérait seulement que cet imbécile ne lui avait pas trop fait de mal et qu’il ne l’avait pas trop mutilée… Certaines orphelines avaient plusieurs doigts en moins, pour d’autres, c’étaient les orteils… et ce devait être pire pour d’autres, il en était certain!

« Je suis heureux de voir que cela n’a pas changé votre caractère. Vous êtes bien ainsi… » dit-il, rougissant légèrement, même s’il aimait bien le caractère de cette fille. Sullivan ne comprit absolument rien du mot ‘plumard’, mais il en déduisit qu’elle parlait de sa chambre… « Vous ne vous trompez pas… Elles cicatrisent, même si j’ai encore du mal à soulever des choses lourdes. Je m’épuise moins rapidement qu’au début et j’arrive à bouger mon bras… Merci pour vos soins… »

Doucement, Sullivan leva son bras droit dans les airs et le fit bouger un peu. Ça faisait du bien de retrouver son bras! En tout cas, Sully était plus habile de sa main gauche qu’avant…

« Vous ne semblez pas aller trop mal, vous non plus… Je suis content de vous croiser à nouveau… Ça fait changement de tous ces imbéciles de gardes ou des orphelines qui tremblent de peur en me voyant alors que je ne fais que passer… »

Maelle trouvait cet homme sympatique malgrés qu'il soit un garde. Elle était moins méfiante avec lui qu'avec les autres c'était certain. Mais elle faisait tout de même attention. Elle ecoutait les quelques mots de Sullyvan avant de se pousser pour lui laisser un peu de place sur le banc.Ce qu'elel trouva curieux c'est qu'il lui semblait qu'il rougissait. mais pourquoi diable? Elle n'avait pourtant rien dit de déplacer ou de quoi ce que fut qui dérangerait.

- Vous savez mon caractère n'est pas pres de changer. Je crois que c'et cela qui a déranger mon tortionnaire. Je ne l'ai pas quitter du regard a par quand il m'assomait. Mais le reste du temps je le maudissais. Mes cicatrices sont parfois présentes dans la journée. Je parle de la douleur qu'elles me font ressentir, mais c'est suppotable. Je pense que cela ira mieux d'ici une semaine ou deux. Je suis ravie de voir que je ne suis pas si mauvaise soignante que cela. Et cela me rassure, car j'ai du me recoudre moi même vous savez.

Elle le regardait toujours avec ce sourire un peu amusé et semblait libre de parole.

- Les orphelines sont mépriser par ici, donc cela ne m'etonne pas qu'elle vious fuit. Ce n'est pas la personne qu'elles évitent mais ce que vous représenté.

Sullivan sourit et s’assit à côté de Maelle lorsqu’elle lui fit une place sur le banc. Il avait beau aller mieux, mais s’asseoir lui fit le plus grand bien! Les longues promenades, ce n’était pas encore pour maintenant. Il sourit à ce qu’elle dit à propos de son caractère. Sullivan espérait qu’elle disait vrai, qu’elle ne changerait pas de sitôt. Son attitude qu’elle lui décrivit, vis à vis son tortionnaire le laissa quelque peu bouche bée. Elle avait du culot cette fille pour tenir tête à son tortionnaire! Néanmoins, elle avait de la chance d’être aussi forte que cela au niveau de son caractère… pas comme Sullivan qui en avait mangé tout un coup. Enfin, cela s’arrangerait probablement avec le temps.

« Ça m’arrive aussi d’avoir mal de temps en temps… c’est normal. Enfin, comme vous le dite, ça finira par passer. Vous n’êtes pas du tout une mauvaise soignante, Maaaa-elle! Franchement, je suis ravi de ne pas avoir eu besoin du médecin et mes blessures cicatrices très bien. Il ne me restera que des cicatrices, je crois. »

Elle avait dû se recoudre elle-même?! Sullivan frissonna d’horreur. La pauvre… Il se demandait comment elle avait pu se faire celui… lui, ça lui avait tout prit pour qu’il endure l’aiguille qui transperçait ses chairs meurtries… Maelle avait plus de volonté que lui, mais surtout du courage!

« N’empêche que c’est assez énervant de tant se faire éviter… Je n’ai jamais touché à une seule d’entres elles, pourtant… La seule gaffe que j’ai pu faire, c’est celle qui m’a voulu une torture de la part du nouveau sous-directeur. Fais-je donc si peur que cela, même si je suis homme? »

Maelle regardait a nouveau le lac tandis qu'il lui parlait. Sullyvan pas le lac voyons. Elle rtouvait étrange qu'il lui parle ainsi a propos de fuite..de peur.Aussi elle tourna son visage vers celui de Sullyvan et lui fit un sourire amusé.

- Vous avez un grade qui fait peur. Croyez vous que cela attire les uatres. C'ets vrai que vous êtes different du tortionnaire que j'ai croiser. Il n'y a guère photo possible. Mais cela dit. Vous vous adresser a la mauvaise orpheline. Je n'ai pas peur de vous et des autres gardes. Commment voulez vous que je sache pourquoi vous. Vous faites peur hum?
Je ne vous ai pas juger alors que vous gémissiez sur le sol... non je vous ai soigné et mener jusqu'a vos appartements. Alors que normalmeent j'aurais pu vous laisser tombé comme une chaussette. Cez n'est pas votre tenu qui vous fait vous. C'ets ce que vous faite. C'ets a dire vos choix. Mais qand on vous a torturé pendant longtemp on a tendance a tout metre dans le même panier. Ce qui est le cas d'une majorité d'orpheline. Elles ne voient plus que l'aspect physique. PLus la personne. Et elles n'ont pas si tord. Elles evitent pas mal d'ennuis ainsi.

Elle n’avait pas tord. Pourtant… ça commençait à l’énerver un peu qu’on prenne peur on le voyant. Il avait beau mesurer 1m90, il n’avait absolument rien de méchant en lui! Bien au contraire. Son visage semblait sévère, d’accord, mais il ne semblait pas fou, ni aimer la torture ou le viol. Il n’avait jamais cette lueur de supériorité qui brillait souvent dans les yeux des gardes. Il ne riait pas en entendant les hurlements d’une orpheline… il avait une mine triste en sachant les horreurs qu’un homme lui faisait subir. Lorsque Sullivan en aidait une ou deux pour qu’elles évitent d’avoir des problèmes, on se sauvait de lui dès qu’elles étaient en sécurité… Ça commençait à devenir embarrassant quand même! Heureusement que Maelle n’avait pas peur de lui! Il aurait désespéré. Il avait été incapable de bouger à la fin de sa torture, sans l’aide de Maelle, mais il était content de voir qu’il ne lui faisait pas plus peur alors qu’il pouvait à présent bouger.

« Je m’adresse peut-être à la mauvaise orpheline, mais c’est la seule qui ose m’approcher et me laisser l’approcher sans fuir ou me craindre. Mon grade fait peur? Je m’en doute, mais j’aurais été bibliothécaire et on aurait eu peur de moi. Ça ne change pas grand chose. Non, je ne croyais pas attirer qui que se soit avec ce poste dans l’orphelinat, mais je ne pensais pas que ça finirait par devenir aussi terrible! Au début, on n’entendait pas souvent parler de toutes ses horreurs… mais maintenant… il y a en trop. Enfin, vous avez raison… Mais bon, j’espère que je ne finirai pas dans ce panier avec vous. »

Il ne lui ferait jamais le moindre mal, de toute façon. Sullivan n’en ferait pas à une seule orpheline… Il avait si souvent dit à Inki que tout ce qui était torture le dégoûtait! Le viol aussi, d’ailleurs, même si certains surveillants croyaient réellement qu’il avait violé Inki, l’une des deux orphelines dont Sully était tombé amoureux et qui avait disparue, parce qu’on l’avait surprit au lit avec elle… Heureusement, il n’avait pas trop une réputation de violeur!

- Uhmm qui vivra verra je diras. Je ne suis pas devint vous savez. Ni même diseuse de verité.
Cela dit, je ne suis pas en capacité d'en metre une a un garde si jamais je me fais attraper. M'enfin c'est que c'était écrit ci dela m'arrive. Mais je ne laisse rien en retour par contre. C'est ma devise.

Elle voulut s'étiré mais se retint car la blessure au niveau de son ventre était la plus fragile. Mieux vallait la laissé en paix.
Le regard de Maelle quitta le lac pour se fixé sur Sullivan. Elle se demandait un peu pourquoi il la trouvait si sympatique..remarque la question pouvait alelr dans son sens a elle aussi. Elle ne se l'expliquait pas voila tout.

- A ce que je comprend il n'est guère bon d'aimer ici apparement. Si ce que vous dites est vrai.

Non, elle n’était pas en état pour en mettre une à un garde, c’était certain, mais son caractère suffisait probablement à faire piquer des crises de nerfs à certains! Les surveillants commençaient à s’habituer à ce qu’on leur obéisse, vu que beaucoup d’orphelines osaient de moins en moins contester les ordres…
Et maintenant, elle lui parlait qu’il ne semblait pas vraiment bon d’aimer, dans un tel endroit. Sullivan soupira.

« Ça dépend… Il faut seulement être terriblement malchanceux pour qu’une personne que l’on aime disparaisse. Habituellement, ça n’arrive pas. Il y a de temps en temps des morts, mais peu souvent. Aimer, dans un tel endroit, n’est pas impossible, mais c’est terriblement difficile. Le choc est horrible quand on apprend que sa petite amie a été violée et torturée, mais le reste du temps, c’est assez bien. Mais bon, personnellement, pour le temps que cela m’a apporté du bonheur, maintenant, ça ne m’apporte que du malheur. Je ne sais pas si aimer en amitié apporte autant de malheur et je crois que je préfère ne pas le savoir… Je vous apprécie vraiment beaucoup, Maaaa-elle, je dois l’avouer, mais sans plus. Et c’est probablement mieux ainsi… »

Ça lui éviterait d’avoir le cœur en miette une troisième fois s’il venait qu’à arriver quelque chose à cette orpheline. Il l’aimait bien, bien entendu, mais il n’irait pas songer à se tuer si Maelle venait qu’à mourir. C’était ça, la grosse différence.

[Désolée, il est pas extra' ce post ]

MAelle esquissa un sourire malicieux et regarda Sullivan. Qui avait dit qu'elle avait des vues sur lui. Tout les hommes étaient ils ainsi? Enfin elle se rappelait que certains gars lui couraient apres au lycée. Elle c'était même un peu amuser avec eux, histoire de les faire courire. De ce fait elle n'avait pas toujours été apprécier. Mais elle en avait que faire. C'était sa vie pas la leur.

-Qui a dit que je cherchais a vous acoquiner. Je peux avoir n'importe quel mec a mes pieds. Enfin tous j'exgagere. Mais la plus part ne pense qu'a coucher. Pour le reste il n'y a rien . Je ne vois pas l'interete.
Je prefere m'en tenir a ma vie célibataire ce n'est pas mon genre de m'engager. Alors ne vous faotes pas de bile pour moi.
De plus le jour ou je disparaitrait le monde s'arretera de tourné. J'ai pas mal de carte a abattre avant cela.

Elle lui fit un clin d'oeil puis reporta son attention sur le lac. Elle se demandait un peu ce qu'il entendait pas ses paroleS. En général quand on disait cela c'était qu'on commençait a s'attacher a une personne et qu'on voulait s'en proteger.

Il sourit à ses paroles. Elle était mignonne… elle ne devait avoir, effectivement, aucun problème à avoir quelques hommes à ses pieds. Ici, elle pourrait facilement en duper un ou deux en leur demandant quelques faveurs. Eux, ils ne pensaient qu’à la ‘paye’ en bout de ligne et ferait probablement n’importe quoi pour l’avoir. Maelle aurait de quoi s’amuser.

« Peut-être pas tous, mais la plupart… Vous allez avoir de quoi vous amuser ici. J’imagine qu vous n’aurez pas trop de mal à faire faire vraiment n’importe quoi à certains gardes. »

Il y en avait tellement qui n’avaient rien dans la tête, de toute façon! Il ne voyait pas en quoi il pourrait se gêner de dire cela à Maelle. Si elle voulait s’amuser, libre à elle. Elle ne serait même pas obligée de les ‘payer’, tellement certains étaient imbéciles!
Enfin, au moins, il n’aurait pas à s’inquiété pour Maelle. C’était déjà cela! Il l’aimait bien cette fille, après tout. Elle était sympathique et elle n’avait pas peur de lui.

« Ça vous plait, ici, si on oublie tout ce qui se passe dans cet orphelinat? » lui demanda-t-il, pour changer un peu de sujet. Après tout, cela faisait un moment qu’il ne l’avait pas vue. Maelle devait avoir eut le temps de visiter un peu! « Vous avez déjà vu les bois? »

Sullivan aimait bien les bois. C’était le seul endroit qui le laissait croire, encore, qu’il n’était plus dans un enfer. Il s’étendait à perte de vue, ce bois et franchement, l’endroit y était magnifique. C’était l’une des rares places où Sully se sentait encore bien… Il n’osait plus approcher les caves, ni les cachots et les salles de torture depuis que lui-même avait été torturé. Il se trouvait toujours une excuse pour ne pas faire son tour de garde en ces lieux…

Maelle regarda le jeune homme avec son regard gris et releva doucement contre elle son genoux gauche. Elle ne voulait pas réveiller ses blessures. Cela faisait un long mùoment qu'elle n'avait eut ce genre de discution.

- bahh.... je verrais bine , pour l'instant j'aime ma tranquillité. Jusqu'ici je n'ai pas eut grand chose apar une petite scéance personnelle.

Elle remit ses cheveux derrière sa nuque, agacé par le vent qui en faisait n'importe quoi et lui bouchait un peu la vue.

- le bois? Oui j'y suis aller dès les premier jour ou je suis venue ici. C'est un coin plutot tranquill. Très agréable.
Quand a savoir si j'aime cet endroit. et bien je trouve que le décor ne vaut pas la noiceur qui si prélace. Mais oui j'aime bien cette endroit. Au moins j'ai plus à aller au lycée et je n'ai plus a voir non plus les leches bottes pour avoir les faveur de mon pere et de son pognon.
ici c'est pénard malgrés ce qui s'y trame.

« ‘Pénard’? »

Ça faisait deux fois qu’il entendait ce mot et la première fois, il s’était endormit avant que Maelle puisse lui en expliquer le sens. Maintenant, il n’était plus aussi faible et il pourrait sans problème le comprendre. Ça l’énervait de ne pas saisir un mot. Habituellement, il le devinait, mais celui-là…

« Vous alliez encore au lycée? Vous devez être jeune… enfin, plus jeune que l’âge que vous donnerait… » dit-il, étonné.

Sullivan, au premier coup d’œil, n’hésiterait pas à dire qu’elle avait à peu près 20-21 ans, mais, là, il en doutait. Quoi qu’à 20-21 ans, on pouvait se débrouiller seul, dans la vie… Les seules orphelines qui avaient cet âge, ici, c’étaient celles qui n’avaient pas voulu quitter cette Ange.

« C’est curieux… je me demande pourquoi personne ne sait rien de ce qui se passe ici. Personne ne semble au courant de tout cela, hors de ses grilles… »

Il ne s’était jamais posé la question, auparavant… Après tout, ça devait faire louche de ne voir jamais personne sortir, mais de toujours voir des gens entrer… Un enfant curieux ne s’était donc jamais approché? Personne n’avait découvert les horreurs qui se passaient, ici? Apparemment, non.

Maelle fronça les sourcils..apparement il ne comprenait pas se mot. Mais quoi de plus normla il n'était pas vraiment d'ici. Donc elel se repris et lui dit .

- Etre pénard c'est comme etre tranquille. Se sentir bien en somme.

Pour ce qui est du lycée en fait oui. J'y étais avant de venir ici. Vous savez j'ai a peine 18 ans. Et j'ai un peu redoubler de si et de là. Non pas que j'étais mauvaise élève mais plutot trop grande bouche. Au déplaisire de mes parents evidement. Mais bon...on ne se refait pas non plus. Pourquoi vous me donneriez quel age vous?

Elle avait garder son petit sourire malicieux aux coins des lèvres et regardait Sullivan plus que le lac en fin de compte.

-A mon avis s personne ne vient c'est que personne ne se doute de rien. Et le directeur doit etre tres fort a ce jeu. A ce que j'ai compris avant lui , ici c'était un havre de paix. Vous y étiez?

Sullivan acquiesça. Là, il avait comprit! C’était le genre de mot qui lui échappait souvent, d’ailleurs, dans une conversation. Des mots complètement hors du vocabulaire ‘habituel’. En français et en anglais, on utilisait toujours les mêmes mots, même s’il en existe vraiment beaucoup dans les deux langues.
Maelle avait à peine 18 ans?! Il était loin du compte, lui, avec son 21 ans… Mais bon, les filles paraissaient toujours plus mâtures que leur âge.

« En fait, je vous donnais aux alentours de 20-21 ans… Ça m’a un peu surprit de savoir que vous étiez encore au lycée, en fait… Je n’avais pas du tout le bon âge! »

Sully, encore assez surprit de savoir l’âge de Maelle, ne put s’empêcher de rester songeur un moment. Elle devait coudre des blessures depuis un moment pour être aussi habile… Mais depuis combien de temps? Elle avait dû commencer très jeune pour avoir une telle dextérité! Sullivan, lui, avait déjà du mal à recoudre un pantalon ou une chemise… il n’imaginait pas une blessure!
La question de Maelle le fit rire.

« Non, pas du tout, je n’y étais pas. C’est un orphelinat pour fille, pas pour garçon. Je suis arrivé ici quelques semaines après le décès de cette vieille femme qui tenait l’orphelinat. J’ai été dans les premiers à arriver en tant que surveillant… la situation est vraiment de pire en pire, ici, mais je n’ai jamais connu ce ‘havre de paix’ que cet orphelinat a pu être. La plupart des jeunes femmes, ici, l’on connut, par contre, mais aucun des hommes. »

Sully n’était pas orphelin, de toute façon, même si parfois, il l’espérait pratiquement. Ses parents n’avaient jamais rien sût faire de bon pour lui… Il se considérait pratiquement comme un orphelin, parfois.

Maelle acquissa du visage et garda son sourire. Apparment elle faisait plus vieille qu'elle en avait l'air. Cela dit elle en était ravie. Au moins on la prenait au serieux. Pas comme son père et encore ses idiots qui la courtisaient pour un rien. Maelle croisa les jambes et glissa un regard de coté vers Sullivan.

- Je ne vous en vex pas pour vous etre trompez. Il n'y a pas de soucis.

Elle avait ecouter son explication sur l'orphelina. Donc ce qu'avait dit Yria était vra. Ils sont arriver et c'est la que tout a commencer. Mais qui était se directeur. Elle ne l'avait jamais croiser.
Mais MAelel voulut changer de sujet. Elle aimait beaucoup cet homme au ci bel accent anglais. Il avait du charme.

- Dites moi, quelle est votre type de femme?

Ça n’avait pas l’air de la déranger qu’on la pense plus vieille… Sully, par contre, s’étonnait toujours de la savoir aussi jeune. Enfin, de toute façon, elle faisait plus vieille que son âge. Et il n’y avait pas tant de différences que cela, au niveau physique, pour une fille de 18 ans et une autre de 21. C’était surtout au niveau de la maturité…

« Ça ne semble pas vous déplaire, de toute façon, de paraître un peu plus vieille. » dit-il, avec un léger sourire.

Elle n’avait rien d’une vieille grand-mère affreuse… bien au contraire! Maelle semblait jeune, en pleine forme et… disons qu’elle ne laissait pas complètement Sullivan indifférent. Elle était belle cette fille, quand même.
Sullivan fut heureux de voir que Maelle ne voulait pas en savoir plus sur ce qu’avait été l’orphelinat, avant l’arrivée des hommes. Il n’aurait pas pu lui répondre, puisqu’il n’en savait absolument rien. Pourtant, Sully fut tout aussi prit au dépourvu avec la question de sa sauveuse à propos de son type de femmes. Qu’est-ce qu’il pouvait bien en savoir?! Virginia et Inki avaient toutes deux été… complètement différentes! La nuit et le jour… Du gâteau et du brocoli… un chat et une souris… Sullivan ne connaissait pas plus la réponse qu’avant son arrivée dans cet orphelinat!

« Franchement? I don’t know. C’est bizarre, je sais, mais les deux orphelines que j’ai aimées n’avaient absolument aucun point en commun. L’une était aveugle, discrète, silencieuse… peureuse, douce… L’autre était tout le contraire, courageuse, téméraire, pas pour le moindre du monde discrète, assez folle pour vouloir torturer un ou deux gardes… Je dois avoir l’air assez idiot de dire cela, mais mais je crois que je n’ai pas vraiment de ‘type’ de femme en particulier.
Votre type d'homme est-il moins compliqué que mon type d femme? » demanda-t-il en riant.

Maelle ria doucement tandis que le vent lui chatouillait le visage. l'air était frait mais pas désagréable.

- Non cela ne me derange pas le moins du monde de paraitre plus vielle. Au moins on est pris au serieux. Vous ne croyez pas?

Puis son sourire s'accentua quand il eut fini d'énuméré son "type de femme" A vrai dire son type d'homme elle ne le connaissait pas tellement. Il fallait se méfier de ses fantasmes.

- Ce n'est pas si complex...enfin je dois dire que mon type d'homme serait. Uhmmmm voyons....

Elle regarda brievement le lac avant de reporter son attention sur son interlocuteur.

- Je dirait une personne qui ectoute, qui possède un certain charme. Des idées autres que commune a ce qui l'entour. Et qui s'assoit a mes coté sur un banc, au bord d'un lac.

« Ça aide beaucoup en tout cas. Enfin, dite-vous que vous semblez avoir trois ans de plus que ce que vous avez réellement… plus que cela, c’est un peu difficile à croire. »

Elle passait facilement pour une belle jeune femme de 21 ans. Elle avait assez de vécut pour cela, elle n’était pas enfantine et elle n’avait plus du tout le corps d’une adolescente, ni d’une enfant!
Alors que la jeune femme lui disait ce qu’était son type d’homme, Sullivan se mit à réfléchir, tentant de trouver un nom parmi les gens qu’il connaissait, qui pouvait aller avec cette description. Il ne comptait pas lui faire rencontrer qui que se soit, mais ce pouvait être amusant d’essayer de trouver quelqu’un qui correspondrait à cette description! Par contre, il s’étouffa complètement avec sa salive à la dernière phrase de la jeune femme.

Le faisait-elle marcher ou quoi?! Parlait-elle… de lui? Après tout, il ne songeait pas comme la plupart des autres gardes, il était assit sur le même banc qu’elle au bord du lac, il l’écoutait –par contre, le charme, il ne trouvait pas du tout comment il pouvait en avoir-… Non, elle devait se payer sa tête. Et si elle ne se payait pas sa tête, elle parlait carrément de quelqu’un d’autre.

« J’ai quasiment l’impression d’être visé… » dit-il, songeant qu’il y avait trop de coïncidences… elle devait le faire marcher, c’était pratiquement certain… à moins qu’elle n’ait réellement une vue sur lui.

Maelle se morti la lèvre inferieur. Apparment il pensait qu'elle se fichait de lui... alors que non pas du tout. Enfin ellea jamais été tres douer pour cela de toute façon. Elle fut un peu déçut mais ne le montra pas tout de suite. Alors elle secoua là tête et dit enfin en le regardant a peine cete fois si.

- C'était le bute en quelque sorte....m'enfin laisser tombé...j'ai jamais été douée pour cela de toute façon. J'aurais mieux fait de me tair..
Excusez moi.

Sur le coup elle se sentait comme une idiote et cela l'énervait. C'était ce qu'elle detestait le pllus. Etre maladroite et idiote.
Elle se redressa sur ses jambes et s'approcha du lac. Elle ne regardait pâs Sullivan cela la derangerait encore plus.

-Oublier ce que je viens de dire.. c'est pas grave

Sullivan avait peut-être gaffé… un tout petit peu en croyant qu’elle se payait sa tête. Pendant un instant, il se trouva complètement bête. Pourquoi l’aurait-elle fait marcher, de toute façon? Que gagnerait-elle à se payer la tête d’un pauvre garde qui était tout aussi salement amoché qu’elle et encore plus faible moralement qu’elle? Sully resta un long instant, sans voix, pensif. Maelle ne semblait pas blaguer… Il mit un temps, avant de lui aussi se lever. Il aurait pu partir, mais il préféra aller rejoindre la jeune femme. Il se sentirait trop mal de partir alors qu’il venait de gaffer complètement, apparemment.

« Je ne laisserai pas plus tomber, que j’oublierai, Maaaa-elle. Pensez-vous que ça me plait, de me demander sans cesse si l’on me fait marcher? On m’a fait marcher toute ma vie… je ne veux pas que cela recommence. Mais pour que vous agissiez ainsi, je me rends compte que vous ne voulez pas vous payer ma tête… Ça me rassure, je dois dire. »

Et maintenant? Qu’est-ce qu’il était censé lui dire? En fait, il ne dit rien de plus… ce fut surtout son visage qui parla pour lui… celui-ci était complètement rouge de gêne. Il ne s’était pas attendu à cela de la part de Maelle. Il avait du mal à croire qu’un pauvre homme comme lui pouvait simplement se faire remarquer autrement que par le fait qu’il avait été sur le bord de mourir… Surtout qu’il ne voyait pas Maelle comme n’importe qu’elle orpheline d’ici. Elle était tellement différente… Sully lui vouait une véritable admiration, en fait. Elle semblait si forte malgré l’enfer qui l’entourait!

« j’avoue que là, je ne sais vraiment plus quoi vous dire, par contre… Je ne m’attendais vraiment pas à ce que vous soyez sérieuse… » finit-il par marmonner, gêné.

Maelle se tourna vers Sullivan et le regarda de ses yeux clair. Elle se trouvait un peu a court de mot. Mais Elle avait un visage calme. Elle se rapprocha de l'homme et lui dit alors.


- Je n'ai ajmais été douée dnas le domaine de la drague. Mais si je dis uen chose elle est franche. Je ne suis pas de celles qui tourne autour du pot. Mais je peux comprendre que vous l'aviez mal interprettrer. Mais mon offre est toujours bien présente.

Le vent fouettait un peu son visage alors quelle ne quittait toujours pas le visage du jeune homme du regard. Elle attendrait ce qu'il faudra pour avoir une reponse.


-Vous savez je ne le reformulerais pas. Et si jamais c'ets non j'en ferais pas un fromage..J'ai l'habitude. Et puis c'est pas un drame.

Il était encore moins doué qu’elle dans ce domaine… Ce n’était pas lui qui draguait… En fait, il ne faisait absolument rien pour draguer qui que se soit et voilà que c’était la troisième fois qu’on venait à lui dire des telles choses. Trois fois dans sa vie, trois fois dans cet orphelinat. Sully avait l’air bien idiot, à présent… lui qui venait de dire qu’il préférait éviter de tomber amoureux… bien qu’il ne faisait que l’éviter, cela ne voulait pas dire qu’il refuserait.
Mais que lui répondre? Sullivan soupira et l’observa un long instant. Non… ou oui? Il avait peur de la perdre, elle aussi. Il en venait à se demander de plus en plus s’il ne faisait toujours qu’apprécier cette femme. En fait, il ignorait ce que ça lui ferait de savoir qu’elle pouvait disparaître comme Inki et Virginia. Il avait peur pour elle et il en voulait terriblement à l’homme qui avait pu lui faire du mal, même s’il le montrait plus ou moins… Il tenait probablement à elle plus que ce qu’il voulait se l’avouer tellement il avait peur.

« Et si c’est oui? »

Sully hésitait encore… même s’il avait un énorme penchant pour le ‘oui’. Cette fille lui plaisait vraiment… beaucoup!

Maelle n'était qu'a un pas de Sullivan. Elle était debout face a lui. Le regard gris, calme. Les cheveux en arrière a cause du vent qui soufflait doucement et sans contrainte.
Il lui semblait que l'homme pesait le pour et le contre. Elle avait pouirune fois un peu d'apréhension. Mais ceci dit elle voulait tenter l'aventure.Elle n'aimait pas reculer. cela il en était hors de question.
Quand enfin elle lui parla elle eut un faible sourire en coin.

- Si c'est un oui et bien je serais ravie de tenter l'aventure avec vous. Ce lieu n'est pas sure, mais aucun lieu ne m'imposera des contrainte sur ce que je peux ressentir et vouloir vivre.
Je veux mon libre arbitrage.
Et s'il faut se battre je le ferais.