Nom : Davy
Prénom : Sean-Edward (se prononce Shawn-Edouard)
Age : 25 ans
Histoire : Des cris. Des pleurs. Des parents en colère. Un enfant qui n’aurait jamais dû voir cela. Un homme et une femme hurlaient dans la chambre du nourrisson. Le père était rouge de colère et la mère tentait de le calmer.
« Mais tu as renvoyé la servante qui s’occupait de lui, que veux-tu que je fasse de plus?! Ce n’est quand même pas de ma faute s’il est maintenant dans la chambre à côté de la nôtre! Tu n’avais que ne pas renvoyé cette femme! »
« Parce que c’est de MA faute, peut-être, si elle était incompétente?! C’est toi qui l’as embauché, idiote, alors tu te débrouille pour le faire taire sinon il passera la nuit dehors, cet imbécile d’enfant! »
Son poing partit. Il venait de frapper sa femme. Le bébé en avait été témoin et comme par magie, il cessa de crier et pleurer, comme si ce geste de violence lui donnait l’ordre de se taire s’il voulait voir sa mère encore vivante le lendemain.
Arthur Davy, père de Sean-Edward Davy, avait toujours été un homme violant et impulsif. Il avait toujours battu sa femme, mais c’était la première fois qu’il portait la main sur elle depuis au moins dix mois. Le temps de la grossesse et un mois suite à la grossesse.
Jenna Davy, mère de Sean-Edward, n’avait jamais été d’un naturel violent. Comparativement à son mari, elle était un véritable ange à ses côtés. Elle ne frappait jamais personne et se mettait rarement en colère. Elle subissait depuis longtemps les foudres de son mari, mais jamais personne ne sut qu’elle était battue…
Seul Sean-Edward le savait. Son père battait souvent sa mère quand c’était lui qui faisait une bêtise. Lui, était forcé de regarder.
« C’est comme ça qu’on est homme! Et toi, tu as du fil à retordre. Tu observes, tu apprends et tu feras cela. Autrement, autant te trancher maintenant ton sexe! Ça ne sert à rien d’être un homme si tu ne peux pas te faire obéir d’une femme. »
Mais ce qui devait arriver, arriva. Sean-Edward avait environ 7 ans quand cela se produisit. Il savait que son père le détestait, mais aujourd’hui, il ramenait son bulletin d’école. Il avait de très jolies notes, mais il savait que cela ne plairait jamais à son père. Sans un mot, il déposa le bulletin sur la table, jetant un regard désolé à sa mère. Arthur Davy prit la feuille, l’observa rapidement et se leva brusquement. Il se mit à hurler après sa femme, lui criant que son fils n’était qu’un bon à rien et qu’il n’était même pas le premier de classe. La mère du jeune Sean-Edward en eut pour toute la nuit à subir le courroux de son mari, avant de rendre l’âme, sous les yeux de son fils qui avait dû observer.
Il ne sut jamais ce qu’il advint du cadavre de sa mère. Sean-Edward grandit, subissant lui aussi le courroux de son père qui lui expliquait qu’il ne faisait cela que pour son bien. Qu’ainsi, il deviendrait un homme. Il se faisait souvent battre et parfois il lui arrivait de finir à l’hôpital. Son père disait toujours que son fils avait eut un différent avec une bande de jeunes qui l’avaient tabassé…
Son père, Arthur Davy, le laissait souvent pendant des heures sur l’un des balcons de leur demeure, en plein soleil, ne laissant que son caleçon à son fils. L’enfant retournait souvent à l’intérieur de la maison, à moitié brûlé et à moitié conscient. Ce ne fut qu’à l’âge de 17 ans que son père le jugea prêt à sortir de la maison familiale pour qu’il se bâtisse une vie.
Sean-Edward devenait comme son père, certes, mais il détestait faire comme lui. D’ailleurs, bien qu’il aimât torturer et le sang, cela ne le réjouit pas qu’il fasse ce que son père avait ‘prédit’. Il ne faisait cela que pour se consoler, que s’assurer qu’il n’avait jamais été le seul, avec sa mère, à souffrir aux mains des gens. Il apprit quelques langues en voyageant et il finit par postuler pour devenir concierge, ici, dans un orphelinat. N’ayant jamais aimé la saleté, ce boulot était fait pour lui et semblait quand même assez payant… surtout que les orphelines semblaient en très grand nombre…
Caractère : Sean-Edward n’est pas du genre bruyant. Il est discret, calme et attentif à tout ce qui l’entoure, il aime passer inaperçu. Mais il aime bien que l’on parle de lui. Il est souvent mystérieux, parlant rarement de son enfance et de ce qu’il a vécut, mais il semble que son comportement soit dû à de gros problèmes. Effectivement, car même si Sean-Edward est calme, intérieurement, il est pire qu’un volcan. Il aime le sang. Entendre les cris de ses victimes. Les voir pleurer. Les entendre supplier. Il aime la couleur, le goût et la senteur du sang. Vous l’énervez et il vous saignera. D’ailleurs, Sean-Edward aime beaucoup tenter de nouvelles tortures sur les gens. Il ne sourit pratiquement jamais et il ne supporte pas que l’on porte quelconque commentaire sur sa peau trop blanche. Surtout si c’est pour s’en moquer…
Sean-Edward a peur du soleil. C’est étrange à dire, mais il ne sort jamais de jour à cause de sa peau et peu à peu, il a finit par en développer une peur, sachant que pour lui, c’était trop dangereux de rester sous cette chaude et forte lumière. Il a aussi peur quand on le frappe dans l’intention de le blesser. Il a aussi un horrible problème psychologique : il ne supporte pas la saleté.
Apparence Physique : Sean-Edward mesure 1m78. Il possède des cheveux noirs mi-longs, mais qu’il prend toujours la peine de garder propre. Si vous avez la chance de le voir décoiffer, se sera un véritable miracle! Étant astigmate, Sean-Edward est obligé de porter des lunettes. Autrement, il ne verrait rien et il aime bien le look que cela lui donne. Ses lunettes donnent à son visage un air plus sérieux et moins jeune que ce qu’il devrait être. Ses yeux noirs ont pourtant toujours un air sérieux. On verra rarement une lueur d’amusement dans ceux-ci. La peau de son visage est tout simplement blanche. On pourrait le qualifier de mort, tellement il est de nature pâle. Apparemment, il aurait un problème au niveau de quelques cellules, ce qui rend sa peau si pâle, mais sans pour autant en faire un albinos comme certain le sont.
Moyennement musclé, Sean-Edward s’entraîne souvent pour garder la forme. Il porte toujours des vêtements propres, supportant rarement de rester sale bien longuement. Il est plutôt du genre veston-cravate. La seule excentricité qu’il semble se permettre sur son habillement, c’est au niveau de la cravate. Il aime bien en avoir un tas de modèle, partant de la plus étrange à la plus chic. Évitez de vous moquer de ses cravates, par contre. Il en met toujours, mais elles ne vont pas toujours très bien avec le reste de ses vêtements.