Quelques informations...?

Akari avait longé les couloirs, tentant de ne pas avoir d'autres rencontres inopinées telle que celle sur le toit. Personne ne serait au courant des évènements, tout du moins il l'espèrait. Le jeune homme, lassé par tant de couloirs qui ne changeaient parfois que par la couleur plus ou moins usée des murs, s'était demandé s'il ne s'était pas finalement perdu...

Aucune indications... Rien que des murs, tous semblables...
Pourtant, il avait fini par trouver une porte isolée, la seule qu'il est eut l'occasion de voir jusqu'à maintenant puisqu'il n'avait pas encore pris la peine de visiter l'orphelinat. C'était une porte grise, d'un autre âge qui tenait encore en place par une ingéniosité qui échappait à Akari.

*Si toute la déco est comme ça, je vais pas entrer au manoir très souvent...*

Il inspira un grand coup et toqua trois fois, attendant une quelconque réponse de la part du maître de la maison... Et surtout des réponses aux questions qu'il se posait...

Maxime était parti pour quelques temps, laissant, malheureusement pour les orphelines, le pouvoir absolu au sous-directeur, celui ci entendi alors trois coups à la porte, il poussa un soupir, enfin quelque chose qui alalit lui permettre de se sortir de ses fiches à remplir pour le gouvernement, décidement, la paperasse à remplir en tant que directeur devait lui bouffer un quart de sa journée, au grand minimum? Il invita d'un ton sec et en parlant d'une voix forte à Akari d'entrer, puis il posaun tas de fiches blanches et une autre pile, qui elle meme se trouvait sur une autre pile qui elle meme...
Enfin, la porte s'ouvri, le directeur temporaire croisa ses mains et observa d'un air neutre le jeune homme, il fit craquer ses articulations et se releva, puis il alla à la rencontre de l'homme et le regarda attentivement, le scrutant sous tous les angles, il n'avait pas l'air particulièrement fort malgré sa taille qui dépassait de peu etre quelques centimètres celle d'Ellioth, le jeune homme lacha alors un soupir et demanda d'abord quelques informations à Akari le concernant, lui expliquant que chaque nouveau devait signer un papier pour prouver son arrivée afin d'etre rémunéré par l'etat.

Ellioth "Bon, bon, nom, prénom, nationalités différentes, age, sexe, numéro de sécurité sociale, numéro de..."

Il fronça alors les sourcils et jugea mieux de laisser l'homme répondre à ces questions, la liste était encore très longue, foutus politicard, toujours à faire des papiers de six mètres de longs, l'homme précisa alors au nouveau qu'une fois ici, on ne repartait qu'après s'etre engagé pour minimum deux mois et en jurant sur l'honneur ne jamais divulger les actes commis ici, car, en jurants ur l'honneur, toute déclaration, confrontée au papier où tout à été juré, pourrait entrainer une seconde plainte de la part de l'établissement annualnt la première accusation etc etc...

Ellioth "Bon, bon je l'égare, y'a uns tylo sur mon bureau, emplit tes papiers et tu me posera tes question, si questions il y a, après."

Akari entendit un grognement et entra, jetant un coup d'oeil sur la salle. Des piles de documents étaient entassés de toute part du bureau, le jeune homme se demanda comment tant de paperasse pouvait se trouver en un seul et même lieu, il y aurait de quoi chauffer une ville entière au Pakistan... Akari renfloua ses pensées disgracieuses, à l'égard de ce gaspillage industriel et porta son regard sur le directeur.

Il le fixa d'un air neutre, tentant de ne pas donner l'impression de l'observer minutieusement. C'était un homme à peine plus petit que lui, aux yeux fatigués et visiblement ennuyer de sa propre visite. Quoique celle-ci serait peut-être la seule chose qui le changerait des papiers qu'il remplissait apparemment avant son arrivée...

L'homme lui tendit une feuille, expliquant qu'Akari devait la remplir comme tout autre nouvel arrivant... pour percevoir son... salaire. Quel beau mot que celui-ci, il n'avait jamais touché le moindre argent. Sa mère, la rue, lui préféra le vol au gagne-pain fixe, et Akari n'eut d'autre choix que de s'y résoudre. Et puis, il n'avait pas tellement souffert de la faim et de la maladie pendant les dix ans où la rue lui avait mené la vie dure...

Il prit la feuille et dit:

"Cela est vraiment utile, monsieur... le directeur?
Perte de temps et le temps, c'est ce qui me permet de faire mon boulot...
'fin bon... Vous, qui voyez."

Akari fouilla le bureau, manquant de faire tomber les piles de papiers instables et trouva finalement un stylo-plume. Il souffla dessus, habitude idiote mais irremplaçable, et posa le papier sur un coin libre. Puis, il s'enquit d'écrire les informations qu'il considérait comme inutile...

"Ca ne vous dérange pas, si je vous parle en même temps que j'écris?
J'étais venu juste pour vous demander exactement en quoi consiste mon job, le réglement des gamines... Et aussi ce qui se trame derrière ces orphelines... elles ont l'air... terrifié..."

Sur ses mots, une pensée subite lui vint également.
Pourquoi avoir inclu une close particulière stipulant qu'il n'avait aucunement le droit de révéler les conditions de vie dans l'orphelinat, quelque chose d'étrange planait au-dessus du manoir...

Ellioth esquissa un sourire malsain et se dit que, maintenant que l'homme était réglé par la clause de non-divulagtion, il pouvait tout lui avouer concernant les agissements du personnel par ici, il lui répondit alors comme si cela était une chose aprfaitement normale, qu'ici on pratiquait la torture, le viol et parfois le meurtre sur les orphelines.
L'homme ouvrit alors entièreent ses yeux d'habitude mis-clos, chaque fois que son monstre le suplliait de sortir, il se produisait la meme réaction, à savoir l'ouverture complete de ses paupières, bref, le sosu directeur arracha littéralement la feuille de smains de l'homme lorsqu'il eut fini, lisant attentivement, mais il tilta sur un détail, son nom était typiquement japonais et pourtant il disait venir du Pakistan, pays dont le jeune homme avait de mauvais souvenirs, affaire de triple meurtre sur le dos, son haut grade militaire était la seule chose qui l'avait sauvé d'ailleurs...

Ellioth "Un Pakpak hein! J'y suis allé en situation militaire pendant trois ans, au Cash' puis à Hyberdrabad puis à Sangla Hill, sacrement grave ce pays, tu vas pas te mettre à me faire des allah akbah à toute heure toi non plus, hein?"

Depuis sa fausse accusation, il aavit plus souvent laissé sortir son coté bestial et avait prit ce maudit pays en horreur, surtout de devoir dormir sur des lits tissés et dépourvus de matelas, d'avoir profité de la mousson, l'horrible mousson, d'avoir subit 47 de chaleur à Hyberdrabad, d'avoir subit les fameuses volées de grele à Sangla Hill et surtout ces foutus Allah akbah que tout le monde se mettait à répeter une fois que le connard en haut de son minaret pourri avait commencé à chanter, mal d'ailleurs...
Le jeune américain s'extirpa alors de ses vieux et peu agréables souvenirs, puis il donna un plan du manoir à l'homme, un plan imprimé sur du papier neuf, chaque memebre du personnel possédait un plan, une sorte de portable réglé sur une frequence qui avertissait tout le monde en cas de tentaive d'évasion, il l'envoya à Akari et lui donna aussi son pass, il lui attribua aussi le role de garde supérieur, c'est à dire qu'il vait une forme d'auorité sur les autres gardes uniquement et sur les inferieurs tel jardiniers etc...

Ellioth "Pense aussi à controler ceux qui te apraissent louche, si ils n'ont pas leur pass, enferme les dans le grenier."

Akari eut à peine le temps de finir d'écrire que l'homme lui arracha la feuille des mains, cette close l'inquiétait tout particulièrement. Mais ce n'était pas grave, il n'avait aucune raison de la respecter au vu de ce qui sévissait... et puis, il pourrait expérimenter de nouvelles choses... Quoiqu'au fur et à mesure des paroles de celui qui se révélait être le sous-directeur, il se dit que le sadisme était un mot de culte bien plus important que la notion d'un dieu... L'homme qu'il avait en face de lui conservait un calme impétueux malgré les propos qu'il tenait.

"Viol, torture...? Et en quel cas, par exemple...?
Manque de respect, tentative de fuite...? Ca doit arriver souvent..."

Pourtant, quand il arriva à sa nationalité, il perdit une partie de son sang-froid. Akari crut voir les yeux de l'homme se révulser un moment, comme s'il évoquait un souvenir douloureux dont il éprouverait une haine profonde. Il avait été à la guerre, un américain certainement, mais c'était bel et bien son pays qui était entré sur le territoire... pas le contraire. Pour un américain habitué à la nourriture en excès et aux loisirs de tous types, le Pakistan avait du le changer, et peut-être pas en mal. Akari espèrait seulement qu'il ne s'emporterait pas devant sa nationalité, ce qui pourrait entraîner son renvoi...
Il se retint d'une remarque face à la marque "d'humour" du sous-directeur, trois ans ce n'était rien, lui y avait vécu pendant seize ans...

"Ne vous inquiétez pas...
Vous n'aurez normalement pas à vous plaindre de moi... Normalement..."

Puis, chose qui surprit Akari, il le nomma au poste de garde supérieur. A peine la rencontre faite qu'il se voyait déjà attribuer une promotion? Bah, si cela pouvait l'aider dans sa tâche et traiter quelques larbins en esclave... pourquoi pas?

"Américain... non?
Ca a dû vous changer de votre pays, là-bas c'est pas les gratt'ciel mais la poussière qui sont les maîtres... on a aussi la pauvreté, la violence, la folie, le sang frais... 'fin pas tellement de réjouissances...

Mais merci de cette...promotion?"

Akari le remercia une nouvelle fois puis s'avança vers le porte, l'ouvrit et lâcha une dernière remarque...:

"Ah, et évitez de faire ce genre de remarque ou surnoms...
Je pense pas que vous ayez connu le coeur du Pakistan..."

Ellioth ne put réprimer uns ourire, lui, il avait connu
bangladesh, le pire des endroit au monde, 26 balles qu'il avait prit au total,
un nombre d'os brisé qui en étonnerait plus d'un, le coeur du Pakistan il n'y en
avait pas, un pays pourri, Ellioth avait vécut comme il se souhaitait toute sa
vie, lin de ses parents, toujours le plus proche possible des combats de rue, le
pakistan ne représentait rien à se yeux à part le souvenir de dizaines de
camarades morts à ses pieds, le souvenir de ce tournant, le souvenir d'avoir
froidement abattu son général, décimé des familles entières avec un grand
sourire en guise de cadeau d'adieu, rien, il avait vécu la contre ataque de
Somalie dans les années 2002, l'Irak pendant un an entier, tous ses amis étaient
brisés, lui souriait tel un dément, puis il avait déserté, il s'ennuyait, il
changea de nom de pour devenir un temps "Andrew Mc Arthur", ensuite il avait
vécu dans les shows différents, télévision, pour subvenir à ses besoin, pus il
avait trouvé cet orphelina...

Ellioth "Le Pakistan je m'en balance, ce
n'est qu'une terre de sang en plus pour moi, et pour ton info le coeur du
Pakistan est Islamabad et aussi Lahore et ce sont les villes les plus calmes que
je connaisse"

Puis il se rasseya tranquillement sans dissimuler un large
sourire de dément, il attendit un moment et, une fois qu'il eut fini de se rappeller à ces bons souvenirs de sang et de fumée au Cash', il recommença à gratter de sa plume sur ses papiers, il ne ressentait aucune émotion pour ce qu'il avait dit, ceux qu'il avait tué, rien, ils n'étaient plus rien que des corps fumant et pourrissant...

Akari le regarda calmement, voyant un masque presque...sadique, s'emparer du visage du sous-directeur. Qu'avait-il pu vivre là-bas? Le jeune homme n'avait jamais connu la guerre, juste la rue, juste faire de quoi sauver sa peau et survivre parmis les poubelles et la mort...

Il esquissa un demi-sourire et dit enfin, avant de claquer la porte:

"C'est du passé pour moi aussi..."


[HRP: Post clos]