Course affolée [pris]

1 h 30 du matin, quelques heures plus tôt, ou quelques plus tard...

Le ciel jadis bleu s'était voilé à l'intérieur d'un drap sombre et déchiqueté. Quelques points lumineux comblaient les trous, tandis que la pluie avait cessé sa mélodie monotone. Doucement, le vent s'était levé, pendant que quelques feuilles mortes l'accompagnaient...

...Un hululement interrompit ce doux silence...
...Au lointain, des pas se rapprochèrent, rapides et nerveux. Ils ralentirent dans la cour intérieur de l'extérieur du domaine, pour s'arrêter juste au-niveau de la fontaine.

" Tu sais où elle est passée cette garce ?? "

" J'en sais rien !! y a pas 36 endroits dans ce coin !! "

" Si jamais on apprend qu'on s'est fait berné par une d'entre elles, on est foutu, tu entends ?? foutu !! "

"Ouais, je dirais juste que t'étais pas au mieux de ta forme ce soir ça arrive tu sais ..."

" ...au lieu de raconter des conneries, va chercher par là, moi je fais un tour l'autre côté... "

Peu à peu, les pas s'éloignèrent; leurs voix inquiètes et enragées se transformèrent aussi en un faible murmure... Le calme reprit ensuite son cours, et les hululements reprirent de plus belle. Puis, une légère brume s'installa, apporté par ce vent intrépide.

**+**

Au bout de quelques minutes, Adeline reprit son souffle. Respirant l'air libre de nouveau, elle n'avait pû tenir qu'une minute sous l'eau de la fontaine, alors que les gardes se tenaient immobiles durant dix minutes au moins. Il lui avait fallu bouger doucement de côté, sans qu'un bruit d'eau n'atteigne leurs délicates oreilles. Seul problème, il lui serait difficile de rentrer au manoir sans laisser de traces humides accompagnées par des Plaf Plaf accueillants, et provenant de ses shoes.

* Maintenant, je fais quoi ? -__-' *

Elle s'assit sur le bord du bassin, enleva sa chemise mouillée et le torcha au-dessus de l'eau stagnate. Sa chevelure humide sur une de ses épaules, elle se concentrait uniquement à sécher ses vêtements. Mais soudain, d'autres pas surgirent, brisant à nouveau ce calme. Jetant des regards éperdus de tout côté, Adeline plongea d'un coup sous l'eau (encore une fois) et attendit ce mystérieux visiteur ...

Le froid avait commencer à faire son apparition aux dehors. Et le temps pluvieux aussi. Beaucoup de flaque d'eau était visible et le vent refroidissait la surface pour créer une petite couche de glace.

Enrouler dans son manteau d'automne, Marlène avancait tranquillement et surement. Elle venait d'échapper à 1 gardes et en avait vue 2 qui avaient courrue vers un lieu qui échappa à Marlène. De nature curieuse, elle avait voulue savoir après qui ils courraient comme ça.

Marlène portait une petite tuque à pompom qui ne l'avantaga guère. Elle avait l'air encore plus stupide attriqué de cette façon. Ses lunettes avait une vitre cassé étant donné que le gardien qu'elle avait évité avait jouer avec elle et ses lunettes. La mache de son manteau avait été décousue encore ici dû au charmant gardien qui l'avait prise un peu trop subitement. Mais Marlène avait l'habitude de réparer ses vêtements et le reste. Elle avait tellement été battue qu'elle en ressentait presque plus les douleurs.

- Aie... sauf à ce bras-là, se souffla-t-elle....

Elle s'arrêta pour observer d'ou la douleur provenait. Prenant soin de decendre la manche droite d'ou elle ressentait une petite amertume.Un Énorme bleu était venue saluer Marlène en bas du dessous de bras. Elle le toucha quelque peu mais retira sa main. La douleur la fit grimacer et elle remetta son manteau correctement et continua à avancer.

Ce fut de courte durer. Quelques petits bruit la fit stopper. Quelques peu odible mais entendable si ont portait attention. Et Marlène était la meilleure dans se domaine. Toujours aussi Naive, elle essaiya de se cacher derrière un arbre qui fesait plus de bruit que jamais. Ont voiyait dépasser sont manteau ainsi que sa jupe carroté sur les deux cotés.

Les yeux fermés, visage enfouie dans le tronc elle chuchota:

- Pas un garde, SVP , pas un garde...

Elle attenda... dans le silence....ou plutot dans ses chuchotements...

N'en pouvant plus de cette attente, Adeline reprit donc une bouffée d'air, et observa les alentours. Seul la moitié de sa tête était visible, tandis que l'autre partie nageait sous l'eau.

* Personne ... je me suis juste faite des idées, pfff !! *

Pendant ce temps, et non loin de là, une autre orpheline à lunettes venait juste d'arriver, enroulée dans son long manteau automnal et portant une espèce de tuque à pompom [c'est quoi ? xD]. Elle s'était cachée juste derrière un arbre, mais avait fait tellement de bruits que les deux gardes - à l'oreille sensible - aurait pû être alerté d'une autre présence sur le champ. Mais personne n'arriva, et personne ne savait où ces derniers étaient passés...
Soudain, un chat noir jaillit du buisson pour se frotter sur les jambes de la jeune fille derrière l'arbre, miaulant doucement pour qu'elle lui donne à manger. Sa queue bien dressé se mouvait sensiblement, appuyant davantage la démonstration de tendresse de ce chat affamé.

Pour le moment, Adeline était en train de tranquillement se sécher, sans crainte d'être surprise par les gardes. Elle avait ce 6ème sens qui lui prévenait, à chaque fois, quand le danger se rapprochait ou s'écartait. Et puis, à part ce miaulement, il n'y avait personne dans les environs ! Elle s'assit ensuite sur le rebord, triturant sa chemise trempée. En plus de ça, elle allait aussi devoir sécher son jean préféré offert gracieusement par une de ses amies...
Elle jeta quand même un coup d'oeil vers cet arbre, là-bas, qui l'intriguait. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais il lui donnait une étrange impression, comme si quelqu'un allait soudain surgir, sourire grimaçant jusqu'aux oreilles.

*Quelle imagination ... encore plus et tu verras des zombies surgir de tous les coins ...*

Au bout du compte, elle relâcha sa garde et avec un petit soupir, se mit dos à cet arbre, face à la fontaine. Sa tête penchée vers son propre reflet, elle observait - tout en essorant son linge - les petites vaguelettes présentes sur la surface. Pensive, elle réfléchissait à un moyen de retrouver les 3 gardes qui avaient pû les torturer et les mener à la mort. Qui étaient donc ces satanés coupables ?

*Ha et puis Zut ! ce serait pas mal déjà, si je suis sûre qu'elles sont mortes !! xD*

Brusquement, une héberluée surgissant de nulle part (enfin si, de l'arbre xD) vint alerter l'attention d'Adeline, mais quelques secondes trop tard. On lui fonça dedans, ce qui eut pour effet de la mettre K.O un peu plus. Les yeux dans le brouillard tandis qu'elle essayait de reprendre l'équilibre, Adeline s'éloigna de la fontaine quelques mètres plus loin pour reprendre ses esprits.

Pendant ce temps, la jeune fille s'était complètement ramassée sur le sol. Elle commença par se relever, enlevant les feuilles qu'elle avait sur elle, et lui lança sans même la regarder un bref "J'ai pas fait trop de dégats j'espère?? Désolé !!" Au moins, ce qui était pratique, elle parlait d'abord et s'excusait après ! Pour le commun des mortels ce serait plutôt l'inverse...

Adeline secoua sa tête, un peu sonnée, ses deux mains plaquées sur son crâne. Ca tambourrinait drôlement à l'intérieur ! A cause de qui ? a cause de cette héberluée qui venait juste de lui foncer dedans ! Et sa pauvre chemise gisait à terre, un peu plus loin, plus sale que jamais.

*Bon ! tant pis, je ferais avec ! -_-'*

Alors, sans même répondre à cette jeune fille, elle reprit son vêtement puis le secoua comme une forcenée. En soupirant, elle se dit qu'il y avait de drôle de personnes dans le coin. Elle se demandait même si cette fille était plus dangereuse que les gardes. Néanmoins, elle grommela un vague " Ho mais je t'en prie, la prochaine fois préviens avant d'arriver à l'improviste ! si tu veux, on s'fera même une tasse de thé ! " des plus ironiques. Adeline n'était pas fâchée, non, elle était juste surprise. Et cela se manifestait par une espèce d'humour noir cinglant. Ho ! mais il y avait sûrement pire, en matière d'humour dans ce manoir.

Elle se retourna ensuite, son vêtement sous le bras, et s'avancer vers la jeune fille...l'air menaçante à souhait. Elle s'arrêta juste à quelques centimètres d'elle, ses yeux furibonds exprimant une envie tueuse, le poing fermé comme prêt à s'abattre sur sa cible. Mais elle releva ses sourcils en signe d'interrogation, et soudain éclata d'un rire jovial. Elle ne pouvait même plus s'arrêter, elle avait tellement mal au bide qu'ele dût se rassoir sur le bord du bassin.

" MDR ! ...Re..garde...toi...dans...le reflet ! MDR "

A vrai dire, Marlène avait un air si ... si étrange avec sa lunette cassée, son manteau, son nez rouge qu'il était évident qu'elle avait affaire à un clown ambulant !

Citation :

Elle grommela un vague " Ho mais je t'en prie, la prochaine fois préviens avant d'arriver à l'improviste ! si tu veux, on s'fera même une tasse de thé ! "

Marlène ne fut pas surprise de la réponse de la demoiselle qu'elle avait bousculé. Elle avait l'habitude de faire sans le vouloir des gaffes que même voulue elle n'aurrait pas pu créer. De plus, les remarques et les réponses siniques, elle connaissait. C'était son lot quotidien. Elle ne pouvait pas y échapper.

Faut dire que Marlène ne s'aidait pas vraiment non plus. Regard fuiyant, allure totalement absurde, peur d'absolument tout. Ont se demande comment elle avait pu survivre et surtout rester sainte d'esprit avec son caractère. Les gens prennaient un malain plaisir à jouer avec elle. Marlène toujours aussi Naive que d'habitude suivait sans poser de question. Peut¸-être devait-t-elle changer sa façon de fonctionner!

Malgré tout ça, Marlène avait été rarement battue par les autres filles de l'Orphelinat. Jamais elle était revenue avec le sang au nez ou l'oeil toute noir. Heureusement car sinon elle serait certainement entrain de se pendre.

La peur que Marlène eu lorsque l'autre demoiselle s'avanca vers elle l'air Méchante.

- Ca y est, pensa-t-elle...

Elle ferma les yeux attendant l'horrible douleur que le poing allait lui administrer.Mais rien ne fut... au lieux de ca, l'autre Demoiselle se mit à rire au éclat.

Citation :

" MDR !! ...Re..garde...toi...dans...le reflet ! MDR "

Marlène ouvra un oeil après l'autre puis regarda la fille rire aux éclats. Elle se toucha le nez avec un petit sourire. Elle se regarda par l'eau. Et sourit encore plus. En effet, Marlène était une vrai petite folle avec ses vêtements. Faut dire qu'elle n'avait pas de mirroir et elle n'ausait pas en demander un aux autres filles....

Elle se mit à rire elle aussi devant se spectacle. Elle enleva ses lunettes se qui révella un visage beaucoup plus jolie. Une vrai jeune femme. Une belle peau ainsi qu'un beau regard profond. Ses yeux brun écorce reflêtait une joie qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps.

Mais les gardes rôdaient toujours. Le danger qui s'était éloigné un instant plus tôt revenait en force. Leurs pas saccadés, en une terrible marche funèbre, annoncèrent aux deux jeunes filles qu'il ne valait mieux pas rester là. Trop tard ! alors qu'elles étaient en train de rire, les deux gardes qui avaient entendu de drôles de bruits dans la cour, avaient également adopté la tactique de Marlène : se cacher derrière un arbre.

Avec un sourire diabolique, ils imaginaient déjà leurs plans. Les capturer, les torturer, et ... d'autres choses encore pire dont il ne valait mieux ne pas savoir. Certains gardes en ce lieu étaient sympathiques, d'autres moins, d'autres pires mais ces deux-là étaient particulièrement ... sadiques. Ils aimaient entendre le cri de jeunes et agréables orphelines, ils aimaient les voir supplier d'épargner leur vie...Pour le moment, ils étaient bien cachés et attendaient le moment propice pour se jeter dessus.

**+**

Lentement, le rire d'Adeline s'éteignit, ne devenant qu'un joyeux petit gloussement perdu dans sa gorge. En fait, elle était en train de regarder la jeune fille aux lunettes...sans ses lunettes. C'était vraiment autre chose ! Un peu comme un pirate qui, en enlevant son carré noir, révélait de beaux yeux bleus...Néanmoins, c'était vraiment absurde que de remarquer la beauté d'une personne juste en lui enlevant quelque chose. C'était également absurde de croire qu'une personne était belle juste à cause de ses vêtements, et moches quand sa tenue n'était point convenable selon ces messieurs.

"Tu devrais enlever tes lunettes plus souvent ... surtout que là, je sais pas comment tu fais pour y voir clair..." dit-elle en pointant d'un doigt ses lunettes, un petit sourire timide s'esquissant sur ses lèvres.

Adeline n'allait certainement pas s'excuser de son comportement pareil à un chien enragé, car elle avait cette capacité de passer d'un sujet à un autre, d'un contexte à un autre sans état d'âme. Aussi, elle était en train de se demander si cette fille était une ancienne ou une nouvelle orpheline, car elle ne l'avait jamais vu dans les environs. Ou peut-être n'avait-elle jamais fait attention...

"...Tu n'es pas une échappée de l'asile au moins ? parce que là, tu as vraiment l'air d'être passée sous un rouleau-compresseur..."

Adeline eut quand même la force de lâcher un petit sourire sympathique, car au fond, elle n'était pas vraiment méchante avec les autres (sauf si on la pousse à bout et contre les mauvais gardes ), et cette jeune fille même si elle l'avait un peu bousculé, semblait plus perturbée qu'autre chose. Selon elle bien sûr.

Marlène avait déposé ses lunette sur le rebord de la fontaine. En fait, Marlène était miope de proche. Elle avait seulement la manie de toujours les gardés malgré tout. Cependant, malgré qu'elle voiyait très bien de loin ne l'aida pas à s'habiller avec ordre. Elle détestait ressembler aux autres filles. Elle prenait aux hasard ses vêtements et les enfilait. Tant qu'il était confortable, elle se fouttait de l'allure qu'elle pourrait avoir.

La jeune fille lui dit alors:

[quote]"...Tu n'es pas une échappée de l'asile au moins ? parce que là, tu as vraiment l'air d'être passée sous un rouleau-compresseur..."[/quote]

- Sincèrement, je crois que même l'asile ne voudrait pas de moi. Ça m'étonne déjà qu'ils **regardant l'orphelinat** ne m'est pas encore suprimez, si je peut m'exprimez ainsi. Cachant son regard de ses cheveux pour ne pas la regardez dans les yeux.

Son regard se retourna vers ses souliers. Et voilà Elle avait encore mis ses chaussures à l'envers. Une raisons de plus pour faire des bétises. Elle décida de s'assoir au coté de Adeline mais oublie qu'elle avait posés ses lunettes quelques secondes avant et ...

CRACK.... Marlène leva la tête droite comme une statue assise. Elle releva une fesse et enleva ses lunettes qui était maintenant cassé en deux. Elle ne réagit pas sur le coup.Puis elle souleva les épaules tout en lancant ses lunettes plus loin.

- Elle était déja casser. J'ai une ancienne paire dans un des mes tirroirs. se chuchota-t-elle.

Elle enleva ses souliers un par eu enlevant du même coup les roches, feuilles et de la Terre. Elle avait presque une forêt entière dans chacun de ses souliers...

Puis un petit bruit. Marlène s'arrêta une instant et regarda les arbres... surement un écureil. Après avoir remis ses souliers du bon coté, ne regardant pas Adeline encore une fois elle souffla vers sa compagne.

- Je suis Marlène et toi?

[ XD ! t'es trop LOF avec ton perso ! XD loooool ! *excuse-moi l'expression -_-'* ]

CRACK....Le pire arriva. Marlène s'était assise sur ses lunettes et ce petit crack signifia beaucoup de choses : Perte. Ses lunettes étaient désormais perdues, elle ne pourrait remettre les morceaux de verre éparpillés sous ses fesses. Et encore, le pire restait sûrement à venir

"..."

Adeline la regardait faire avec des yeux ronds, tout ceci l'impressionnait visiblement : ses chaussures à l'envers, le CRACK assourdissant, la végétation dans ses souliers...Ce fut la goutte en trop. Ceci provoqua d'ailleurs un autre éclat de rire qu'elle ne put réfréner. Ses mains tenant son ventre, elle riait et elle riait sans pouvoir s'arrêter. Pendant quelques minutes, elle ne pût prononcer le moindre mot. Elle avait les joues toutes roses et brûlantes, les larmes dans chaque oeil et son bide qui la tiraillait de toute part. Certains appelerait ça le plaisir dans la souffrance ...

* Sh*t ! j'ai trop mal ! *

Elle réussit à souffler un peu et, ses mains toujours sur son ventre, elle pû enfin articuler un "Adeline" bref et concis, avant de tourner brusquement sa tête vers les arbres...

**+**

"Elles ont l'air de bien s'amuser là ! Si on allait les rejoindre ?"

"Ha ! ouais !! c'est pas trop tôt -_- ! mais...comment on va faire pour les capturer ?"

"je sais pas, au feeling ... je te laisse ce rôle, moi je garderais celui du bourreau hu hu hu"

"Ok alors ! On fait comme si de rien n'était, on s'approche touuuuut doucement et une fois mise en confiance, on les attrape !"

"..."

"Quoi encore ?? -_-'"

"...Ton plan est nul ! On va faire à ma sauce..."

**+**

Adeline avait crû voir des ombres se déplacer mais il n'y avait rien. Elle tourna la tête à l'opposé, rien non plus. A croire qu'elle voyait des fantômes partout ! Puis elle reposa son regard noisette sur celui de Marlène. Serait-elle timide ? manquerait-elle de confiance en elle pour lui parler sans la regarder ?

" Mmh...tu n'as pas tort. Récemment, l'asile a eu une poussée de fièvre alors toi en plus, tu risques de faire des dégâts "

Un joli sourire effleura ses lèvres à ses paroles. Il était rare qu'Adeline se sente aussi à l'aise pour parler ainsi, que son côté frigide soit moins visible en cet instant. Sans doute que Marlène lui rappelait elle mais...Enfant, avec son père.

" Mais tu es sûre que tu y verras clair sans tes lunettes ? oO j'ai combien de doigts là ? " fit-elle en montrant du doigt ses lunettes balancées au loin, puis en montrant 6 doigts levés devant elle. Adeline faillit lâcher un autre rire, mais il se perdit au fin fond de sa gorge lactée...

Marlène regarda Adeline rire d'elle avec un petit sourire aux lèvres. Contrairement à son habitude, elle l'avait regarder sans être timide. Ravie que cette connaissance ne lui envoie pas de nom par la tête. Après avoir soigneusement lasser ses lacets, elle enleva sa tuque à ponpon. Ses cheveux était un vrai bordel à cause de l'électricité statique que sont bonnet avait créer. Elle le dépossa sur le bord de la fontaine à sa droite.

- Enchanté de t'avoir rencontrer, tu est très différente de l'autre fille que j'ai rencontrer au grenier l'autre soir. Je sais que tout le monde est différent bien sur *Tout en gesticulant* mais certaine sont plus agréable que d'autre *Fait une grimace*

Elle regardait au loin en prononcant cette phrase avec sa petite voix qu'elle avait tout le temps. Son regard perdue dans les couleurs des feuilles et les odeurs de l'automne. Elle repensait alors à ses parents... Tiens pourquoi elle pensait à eux en se moment? Ils apparaissaient dans sa tête toujours lorsqu'il était pour arriver quelque chose. Mais il était déjà trop tard.

Citation :

" Mais tu es sûre que tu y verras clair sans tes lunettes ? oO j'ai combien de doigts là ? "

- Lorsqu'on porte des lunettes ont est pas aveugle tu sais, ont appercois les formes ainsi que les couleurs!!

C'est alors qu'un main lui boucha la bouche et que les yeux de Marlène se remplie de Larmes.

Adeline resta bouche-bée, encore surprise qu'elle ait pû baisser ainsi sa vigilance. Dans le même temps, quelqu'un aux mains moites lui lièrent les poignets...

Cet homme qui avait posé une main sur la bouche de Marlène resta silencieux pendant quelques minutes. Puis, il finit par murmurer suavement dans son oreille, avec autant de complaisance qu'un espion à la solde de l'Empereur :

" Alors les filles, vous voulez vous amusez avec nous ? On a apporté quelques cordes, il ne manque plus qu'une potence pour jouer au Pendu "

Il lâcha un rire sinistre qui se répercuta alors dans toute la cour. Pendant ce temps, l'autre garde qui tenait les poignets d'Adeline esquissa un sourire machiavélique, et fit un clin d'oeil à son autre compagnon.

*Dégage tes sales pattes de là, veux-tu ?*

En fait, c'est sa sueur puant l'excitation nouvelle qui la dérangeait. Cette odeur de ces mâles en rute ne désirant qu'une chose : Les torturer. Au pire, elles pouvaient soit devenir leurs esclaves, soit leurs servantes attitrés. Adeline, n'en pouvant plus de tenir sa respiration, se pencha soudain en avant et se roula à terre...entraînant celui qui emprisonnait tendrement ses poignets à sa suite. Un combat sans merci s'ensuivit, qui fit voler de la poussière autour d'eux. L'on entendit dans un écho des AOUCH, des aïe, des ARGH, et même un Rah la sale garce m'a mordu ! des plus impressionnants.

Pendant ce temps, le garde qui tenait la bouche de Marlène se contentant de soupirer en haussant des épaules, se délectant de ce spectacle tout à fait amusant. Maintenant, la question était : Comment allait-elle faire pour sortir de ce pétrin ?

Marlène avait les larmes aux yeux et ne pouvait n'y bouger ni crier. L'homme qu'elle n'avait pu voir la tenait fermemant sans avoir l'intention de la lacher pour allez sauver sont copain qui se fesait boté les fesses.

L'homme derrière elle passa sa main sur son visage et continua de lui chuchoter des choses à l'oreille.

- Ont peut dire que tu n'est pas comme les autres. Premièrement, tu est complêtement ideuse. Je suis sure pourtant que tu est fraîche comme fleur. Tu sais, je pourrais t'éparnier quelques souffrance si tu te laisse faire.

Il la retourna vivement puis l'embrassa en lui enfoncant la langue dans la bouche. Marlène terrifier de peur de pu rien faire. De toute façon, elle n'avait pas l'intention de faire quelques choses parce qu'elle n'était qu'une pauvre peureuse. Les yeux grand ouvert regardant l'homme qui avait oser s'en prendre à elle.

Après avoir enlever ses lèvres de dessus les siennes, il posa sont front sur celui à Marlène et souffla très fort sur son visage Tout en soupirant quelques mots.

- Je crois qu'on va bien s'amuser....

Code:

[color=red]Rah la sale garce m'a mordu ! [/color]

Le garde regarda à droite avec un regard las de sont ami.

- TU VOIS PAS QUE JE SUIS OCCUPÉ??? grogna-t-il.Je vais dans l'orphelinat m'amuser avec la petite.... tien bien cette beauté.... souriant en direction de Adeline.

Il poussa Marlène qui dirigea sont regard vers Adeline la supliant de l'aider. Marlène arrêta net de marcher se qui fit basculer le gardien et presque tomber.

- Tu veut que je me fache, ma belle?? serrant fort ses bras...

Marlène lui cracha à la figure ce qui le mit encore plus en colère et la frappa au visage. Sa lèvre était fendue. Jamais elle n'aurrais penser finir comme ca....

C'est alors qu'elle l'aperçut. Au ralenti à la manière d'une scène de Matrix, ce regard éperdu de la jeune orpheline emmenée de force vers l'orphelinat. Qu'allait-il faire avec ? La question ne se poserait même pas. C'est à ce moment précis que l'autre homme lui décocha une droite bien placé -avec un bref craquement d'os-, ce qui fit rougir davantage la joue droite d'Adeline. Elle tomba à terre, inconsciente, des milliers d'éléphants roses tournant en orbite autour de son crâne.

Inconsciente désormais, elle ne pouvait plus faire grand-chose pour Marlène.cette dernière allait finir comme les autres, dans un cachot, violé et maltraité ou pire, dans une salle de tortures. Bah ! fallait bien qu'un jour cela lui arrive ! après tout, on ne peut échapper éternellement à ses tortionnaires !

" Merde, j'crois que j'me suis cassé les phalanges ! T'sais quoi ? le mieux c'est que tu ne m'attendes pas. J'vais m'occuper de cette sauvageonne personnellement ."

Il se leva ensuite de son séant poussiéreux, et s'avança vers Marlène. L'air qui se lisait dans ses yeux était véritablement tourmenté et sadique. Aussitôt, il se mit juste en face d'elle, prenant d'une main son cou fragile. Avec un sourire malsain, il serrait doucement...en même temps, il dit à son cher ami :

"Surtout, tu m'laisses un p'tit morceau ! "

Ses sens étant mis en éveil par tout ce raffut, et par ce petit combat très intéressant...tout en serrant le cou de Marlène il prit ses lèvres entre les siennes, sa langue experte et chaude recueillant le peu de sang qui glissait le long de cette fente. DU sang frais et innocent, quel plaisir ! Puis il la lâcha violemment, la faisant basculer quelque peu en arrière vers l'autre garde, et s'en alla...laissant échapper un "pffff toutes les mêmes" malicieux.

Il s'occupa ensuite de l'autre victime inconsciente au sol, tout en glissant un doigt sur ses petites griffures sur son visage. Il pesta un "Fais chier" entre ses dents, et commença à tirer la jeune fille dans les bois. Dieu sait ce qu'il ferait avec !


les bois

Salle des Tortures

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