Le supplice d'un ange...

Elle l'avait suivi, sans même se débattre, encore trop sous le coup de la surprise, quand elle vit la pièce s'éclairer lentement elle ne put retenir un cri d'effroi. Elle se débattit un instant mais il était bien trop fort pour la jeune femme et bientôt elle se retrouva attachée à la table.

-Espèce de salopard je te hais , je te faisais confiance, t'es qu'un tordu de première.

Elle se débattait de ses liens comme une furie, son teint était passé au rouge vif tandis qu'elle tirait sur les liens de toute ses forces.

-Laissez moi partir immédiatement !!! AU SECOURS !! AIDEZ MOI !

Elle dut cependant se taire un moment pour reprendre son souffle mais continuait à se débattre en lançant des regards furieux à Maxime, la peur avait laissé place à une colère sans nom

Quand il passa sa main sur sa joue elle aurait voulu lui arracher les yeux.

-Me touches pas !!

Il lui tourna ensuite le dos, elle entendit des bruits sans parvenir à distinguer ce qu'il faisait, elle se sentit ensuite bouger, enfin non c'était la table qui bougeait. Elle se retrouva bientôt à la verticale et l'homme commença à couper les boutons de son chemisier, elle n'avait pas bouger, ne voulant pas se faire couper mais ne put s'empecher de frissonner.
Sans prévenir elle lui cracha au visage, c'était bien la seule chose qu'elle pouvait encore faire

Entendant les mots du directeur elle frémit à nouveau.

-Non , pas mes soeurs, ne les touchez pas...

La fin de sa phrase se perdit dans un sanglot. Elle n'avait plus peur d'avoir mal, elle avait peur pour les autres orphelines, si elle pouvait empêcher qu'il les touche en subissant son sadisme elle ferait un effort, sa propre souffrance lui était égale.

Elle ferma les yeux, une larme roula sur sa joue, jusqu'à la lame du scalpel où elle s'écrasa.

-Non.. non je ne le ferai plus

Quand il ne fut plus qu'à quelques centimètres d'elle la jeune orpheline eut un frisson, elle ne voulait pas qu'il l'approche, encore moins qu'il la touche. Cependant elle ne dit rien et se mordit les lèvres pour ne pas pleurer.

Il l'embrassa ensuite, enfin si l'on peut appeler cela un baiser, alors qu'il avait posé sa main sur la cuisse de la jeune fille, elle était littéralement horrifiée de ce contact.

-Non... non j'en ai pas envie.. arrêtez...

Le regard de Maxime la terrorisait, elle aurait voulu fuir, le plus loin possible ou hurler mais plus aucun son ne sortait de sa bouche, elle parvenait tout juste à trembler doucement

Maxim jubillait a voir ainsi entravée son ange. Il avait un parfait controle sur elle et pouvait tout ce qu'il voulait si il menacait une des orphelines. Cependant, mysterieusement le directeur enleva sa main de la cuisse de Elizabeth et lui enleva ses liens. Il lui tena alors la joue et lui dit sur un air de défi.

Tu sait que ce qui c'est passé ici doit rester entre nous, si j'apprend que tu en as parler, tu sait ce qui attends tes "soeurs"..

Maxime attrapa les cheveux blond d'Elizabeth dans sa main gauche et la forca a s'allonger pendant qu'il partait , puis il la releva , toujours en tirant sur ses cheveux et la forca a partir pendant qu'il refermer son funeste coin secret. Il partit , la clé caché dans un pendentif qu'il gardait toujours a son cou..

~> Bureau du Directeur

Elle eut un vague soupir de soulagement quand il ôta sa main, puis il lui dit qu'elle devait garder le secret, les yeux encore embués de larmes elle hocha la tête, n'arrivant pas à dire quoi que ce soit. Il la forca d'abord à s'allonger, puis à partir, elle ne demanda pas son reste et s'enfuit à toute jambe courant droit devant elle, songeant qu'elle avait eu de la chance et qu'elle ferait tout pour ne plus jamais croiser ce triste individu.
Bien entendu il fallait qu'elle prévienne les autres, au plus vite mais avant elle avait envie de.. vomir.
Chancellante et toujours tremblante elle ouvrit une porte

---> les cuisines